La croissance du marché des voitures électriques soulève l'enjeu du recyclage des batteries lithium-ion, et les initiatives se multiplient
Les voitures électriques se popularisent de pair avec l'utilisation des batteries lithium-ion (LIB), qui semblent être la technologie de stockage d'énergie préférée. Apparemment, la demande pour les batteries LIB devrait atteindre de trois à quatre millions de tonnes métriques d'ici l'année 2030.
Cependant, MarshMcLenn et Brink estiment que cette tendance soulève deux défis majeurs qui, de surcroît, risquent de s'aggraver à court terme. Le premier est lié à la difficulté de répondre à la demande à cause de l'épuisement de métaux critiques que l'on utilise dans la fabrication des batteries LIB, à savoir le lithium, le nickel et le cobalt. Le deuxième est la gestion efficace de l'énorme quantité de déchets lorsque les batteries LIB arriveront à la fin de leur vie.
Les régulateurs des pays avancés semblent conscients de ces défis, et l'on constate la mise en place de nouvelles règlementations qui encadrent la gestion responsable des batteries en fin de vie. L'objectif est d'assurer une concurrence loyale, de favoriser l'économie circulaire et de réduire les dégâts environnementaux. Notons qu'il ne s'agit pas d'une nouvelle inquiétude, car déjà en 2006, l'Union européenne (UE) avait promulgué une directive au sujet de la gestion des batteries que les producteurs proposaient sur le marché, en particulier les activités de collecte et de recyclage.
On note cependant que les cadres règlementaires s'actualisent. Par exemple, l'UE développe en ce moment un nouveau cadre plus ambitieux en termes de durabilité, qui imposera des exigences plus sévères pour la gestion des batteries LIB en fin de vie de véhicules électriques. Plus précisément, on prévoit que les producteurs devront utiliser le contenu en métal recyclé des LIB pour produire de nouvelles cellules. L'objectif d'ici l'année 2030 est de récupérer 70 % du lithium et 95 % du nickel, du cuivre et du cobalt dans les batteries en fin de vie. Ultimement, 4 % du lithium et du nickel et 12 % du cobalt recyclés devraient être utilisés dans les nouvelles batteries.
D'ailleurs, hormis ce cadre, plusieurs pays européens développent des stratégies nationales pour règlementer le recyclage des batteries LIB. En effet, les cadres règlementaires en Allemagne, en France et en Italie, malgré leurs particularités, imposent aux producteurs de nouvelles exigences pour ce qui est de la collecte, du traitement et du recyclage de toutes les batteries LIB utilisées pour alimenter les véhicules électriques.
En Italie, particulièrement, les producteurs sont tenus d'enregistrer chaque année le type et le nombre de batteries et d'accumulateurs qu'ils ont mis sur le marché national ainsi que les méthodes utilisées pour les éliminer. Même son de cloche au Royaume-Uni, où la nouvelle législation (PAS 7061) propose un ensemble de meilleures pratiques durables qui doivent guider l'approvisionnement en matériaux, la fabrication, l'utilisation et l'élimination des batteries LIB.
Les voitures électriques se popularisent de pair avec l'utilisation des batteries lithium-ion (LIB), qui semblent être la technologie de stockage d'énergie préférée. Apparemment, la demande pour les batteries LIB devrait atteindre de trois à quatre millions de tonnes métriques d'ici l'année 2030.
Cependant, MarshMcLenn et Brink estiment que cette tendance soulève deux défis majeurs qui, de surcroît, risquent de s'aggraver à court terme. Le premier est lié à la difficulté de répondre à la demande à cause de l'épuisement de métaux critiques que l'on utilise dans la fabrication des batteries LIB, à savoir le lithium, le nickel et le cobalt. Le deuxième est la gestion efficace de l'énorme quantité de déchets lorsque les batteries LIB arriveront à la fin de leur vie.
Les régulateurs des pays avancés semblent conscients de ces défis, et l'on constate la mise en place de nouvelles règlementations qui encadrent la gestion responsable des batteries en fin de vie. L'objectif est d'assurer une concurrence loyale, de favoriser l'économie circulaire et de réduire les dégâts environnementaux. Notons qu'il ne s'agit pas d'une nouvelle inquiétude, car déjà en 2006, l'Union européenne (UE) avait promulgué une directive au sujet de la gestion des batteries que les producteurs proposaient sur le marché, en particulier les activités de collecte et de recyclage.
On note cependant que les cadres règlementaires s'actualisent. Par exemple, l'UE développe en ce moment un nouveau cadre plus ambitieux en termes de durabilité, qui imposera des exigences plus sévères pour la gestion des batteries LIB en fin de vie de véhicules électriques. Plus précisément, on prévoit que les producteurs devront utiliser le contenu en métal recyclé des LIB pour produire de nouvelles cellules. L'objectif d'ici l'année 2030 est de récupérer 70 % du lithium et 95 % du nickel, du cuivre et du cobalt dans les batteries en fin de vie. Ultimement, 4 % du lithium et du nickel et 12 % du cobalt recyclés devraient être utilisés dans les nouvelles batteries.
D'ailleurs, hormis ce cadre, plusieurs pays européens développent des stratégies nationales pour règlementer le recyclage des batteries LIB. En effet, les cadres règlementaires en Allemagne, en France et en Italie, malgré leurs particularités, imposent aux producteurs de nouvelles exigences pour ce qui est de la collecte, du traitement et du recyclage de toutes les batteries LIB utilisées pour alimenter les véhicules électriques.
En Italie, particulièrement, les producteurs sont tenus d'enregistrer chaque année le type et le nombre de batteries et d'accumulateurs qu'ils ont mis sur le marché national ainsi que les méthodes utilisées pour les éliminer. Même son de cloche au Royaume-Uni, où la nouvelle législation (PAS 7061) propose un ensemble de meilleures pratiques durables qui doivent guider l'approvisionnement en matériaux, la fabrication, l'utilisation et l'élimination des batteries LIB.