La crise mondiale du logement et les pistes de solutions du Forum économique mondial
En juin 2021, BNN Bloomberg notait la flambée du prix de l’immobilier et les effets dévastateurs sur les aspirations des gens souhaitant s’acheter une maison. Bien plus, la montée en flèche des loyers dans de nombreuses villes risquait de créer un problème d’exclusion générationnel sans précédent aux conséquences politiques imprévisibles pour les gouvernements. Cependant, malgré ces cris d’alarme, il semblerait que la crise du logement est loin de se résoudre.
Selon le Forum économique mondial faisant référence aux données de la Banque Mondiale, d’ici 2025, 1,6 milliard de personnes devraient être touchées par la pénurie mondiale de logements. Aux États-Unis seulement, il manque 1,5 million de logements, selon une étude de la société de recherche financière Moody’s Analytics. Apparemment, il n’y a jamais eu dans ce pays moins de logements à vendre ou à louer au cours des 30 dernières années.
Dans un autre article, le Forum économique mondial (FEM) signalait il y a quelques mois que la rareté des logements tant sur le marché de la location que sur celui de la vente, bien qu’elle ne soit pas nouvelle, s’était grandement empirée à cause de la COVID-19. Il semblerait que les acheteurs, souhaitant s’offrir des logements plus spacieux ou plus éloignés pour mieux endurer les confinements, se sont heurtés aux perturbations des chaînes d’approvisionnement. De plus, des taux d’intérêt historiquement bas ont facilité l’emprunt d’argent, ce qui n’a fait qu’aggraver la pénurie. Dans ce contexte, le FEM propose cinq politiques qui devraient atténuer la crise mondiale du logement :
- La modification du zonage urbain afin de permettre la construction de plusieurs unités par lot. De telles politiques, qui favorisent également l’inclusion sociale, existent déjà dans des villes comme Berlin, en Allemagne. Le problème est que la densification prend du temps et que l’impact est limité.
- L’implantation de politiques d’immigration moins strictes, car l’industrie de la construction dépend fortement de la disponibilité des travailleurs immigrés.
- Des incitations financières pour stimuler à la fois l’offre et la demande. Celles-ci peuvent réduire les coûts d’investissement globaux des nouveaux projets de logement et de rénovation, en plus de faciliter la conversion de bureaux et d’hôtels obsolètes en logements.
- La création d’espaces commerciaux supplémentaires de vente au détail dans le but de générer de nouvelles recettes fiscales. Ce revenu supplémentaire peut être utilisé pour créer des logements abordables.
- La mise en place de programmes d’aide à la mise de fonds. Selon le FEM, l’assouplissement de la réglementation bancaire permettrait d’alléger ce fardeau pour les acheteurs et faciliterait l’accession à la propriété pour la classe moyenne.
En juin 2021, BNN Bloomberg notait la flambée du prix de l’immobilier et les effets dévastateurs sur les aspirations des gens souhaitant s’acheter une maison. Bien plus, la montée en flèche des loyers dans de nombreuses villes risquait de créer un problème d’exclusion générationnel sans précédent aux conséquences politiques imprévisibles pour les gouvernements. Cependant, malgré ces cris d’alarme, il semblerait que la crise du logement est loin de se résoudre.
Selon le Forum économique mondial faisant référence aux données de la Banque Mondiale, d’ici 2025, 1,6 milliard de personnes devraient être touchées par la pénurie mondiale de logements. Aux États-Unis seulement, il manque 1,5 million de logements, selon une étude de la société de recherche financière Moody’s Analytics. Apparemment, il n’y a jamais eu dans ce pays moins de logements à vendre ou à louer au cours des 30 dernières années.
Dans un autre article, le Forum économique mondial (FEM) signalait il y a quelques mois que la rareté des logements tant sur le marché de la location que sur celui de la vente, bien qu’elle ne soit pas nouvelle, s’était grandement empirée à cause de la COVID-19. Il semblerait que les acheteurs, souhaitant s’offrir des logements plus spacieux ou plus éloignés pour mieux endurer les confinements, se sont heurtés aux perturbations des chaînes d’approvisionnement. De plus, des taux d’intérêt historiquement bas ont facilité l’emprunt d’argent, ce qui n’a fait qu’aggraver la pénurie. Dans ce contexte, le FEM propose cinq politiques qui devraient atténuer la crise mondiale du logement :
- La modification du zonage urbain afin de permettre la construction de plusieurs unités par lot. De telles politiques, qui favorisent également l’inclusion sociale, existent déjà dans des villes comme Berlin, en Allemagne. Le problème est que la densification prend du temps et que l’impact est limité.
- L’implantation de politiques d’immigration moins strictes, car l’industrie de la construction dépend fortement de la disponibilité des travailleurs immigrés.
- Des incitations financières pour stimuler à la fois l’offre et la demande. Celles-ci peuvent réduire les coûts d’investissement globaux des nouveaux projets de logement et de rénovation, en plus de faciliter la conversion de bureaux et d’hôtels obsolètes en logements.
- La création d’espaces commerciaux supplémentaires de vente au détail dans le but de générer de nouvelles recettes fiscales. Ce revenu supplémentaire peut être utilisé pour créer des logements abordables.
- La mise en place de programmes d’aide à la mise de fonds. Selon le FEM, l’assouplissement de la réglementation bancaire permettrait d’alléger ce fardeau pour les acheteurs et faciliterait l’accession à la propriété pour la classe moyenne.