La CNUCED prévoit des perspectives difficiles pour les IDE cette année
Les perspectives d’investissement direct étranger (IDE) dans le monde demeurent « difficiles » cette année, alors que l’économie mondiale est confrontée à un affaiblissement des perspectives de croissance et à une persistance des tensions commerciales et géopolitiques, selon le Rapport sur l’investissement mondial 2024 de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED).
Les flux mondiaux d’IDE en 2023 ont diminué de 2 % pour atteindre 1 300 milliards de dollars US, mais ont été affectés par de « fortes fluctuations des flux financiers » dans quelques économies européennes. En supprimant celles-ci, la CNUCED estime que les IDE mondiaux ont chuté de 10 % entre 2022 et 2023.
Le rapport de la CNUCED, publié le 20 juin, affirme que certaines entreprises multinationales adoptent désormais une approche prudente quant à leur expansion à l’étranger en raison de facteurs tels que des attentes moindres en matière de croissance, les tensions géopolitiques, les politiques industrielles et une diversification de la chaîne d’approvisionnement.
Un point faible notable en 2023 concerne les fusions et acquisitions transfrontalières, dont la valeur a chuté de 46 % par rapport à l’année précédente, en raison du resserrement des conditions financières, de la surveillance réglementaire et de la volatilité des marchés financiers. Le financement de projets internationaux, qui est essentiel pour les investissements dans les infrastructures, a également diminué de 26 %, ce qui a eu un impact sur les investissements dans les secteurs liés aux objectifs de développement durable, selon la CNUCED.
Dans le même temps, les nouveaux projets d’IDE ont augmenté de 2 %, tirés par la croissance des projets manufacturiers, inversant ainsi un déclin progressif du secteur qui dure depuis une décennie.
Les données préliminaires de fDi Markets pour janvier à avril 2024 suggèrent que les nouveaux projets mondiaux d’IDE ont diminué de 15 % par rapport aux quatre mêmes mois de 2023, tandis que les dépenses en capital ont augmenté de 3 %. « Bien que les premiers indicateurs pour le premier trimestre de 2024 soient encore faibles, une croissance modeste pour l’ensemble de l’année semble possible », peut-on lire dans le rapport de la CNUCED.
Les niveaux plus élevés de dépenses en capital reflètent une tendance à long terme des IDE à devenir à plus forte intensité capitalistique, les entreprises s’engageant en moyenne davantage dans des projets annoncés, en particulier dans les secteurs stratégiques liés à la transition énergétique et à la numérisation.
La pression exercée sur les entreprises pour qu’elles restructurent leurs chaînes d’approvisionnement mondiales s’est reflétée en 2023. Par rapport à 2022, les nouveaux projets d’IDE ont bondi de 24 % dans des secteurs à forte intensité de chaîne de valeur, tels que l’automobile, l’électronique et les machines. Le nombre d’annonces de projets d’extraction et de traitement de minéraux critiques a également presque doublé, passant de 61 à 114.
Les 100 plus grandes multinationales non financières du monde ont légèrement augmenté leur niveau d’internationalisation – en fonction de leurs actifs, de leurs ventes et de leurs employés à l’étranger, selon la CNUCED. Mais depuis 2019, les projets de fabrication de ces grandes entreprises se sont rapprochés des principaux marchés nationaux des multinationales, comme l’Europe et les États-Unis.
Les perspectives d’investissement direct étranger (IDE) dans le monde demeurent « difficiles » cette année, alors que l’économie mondiale est confrontée à un affaiblissement des perspectives de croissance et à une persistance des tensions commerciales et géopolitiques, selon le Rapport sur l’investissement mondial 2024 de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED).
Les flux mondiaux d’IDE en 2023 ont diminué de 2 % pour atteindre 1 300 milliards de dollars US, mais ont été affectés par de « fortes fluctuations des flux financiers » dans quelques économies européennes. En supprimant celles-ci, la CNUCED estime que les IDE mondiaux ont chuté de 10 % entre 2022 et 2023.
Le rapport de la CNUCED, publié le 20 juin, affirme que certaines entreprises multinationales adoptent désormais une approche prudente quant à leur expansion à l’étranger en raison de facteurs tels que des attentes moindres en matière de croissance, les tensions géopolitiques, les politiques industrielles et une diversification de la chaîne d’approvisionnement.
Un point faible notable en 2023 concerne les fusions et acquisitions transfrontalières, dont la valeur a chuté de 46 % par rapport à l’année précédente, en raison du resserrement des conditions financières, de la surveillance réglementaire et de la volatilité des marchés financiers. Le financement de projets internationaux, qui est essentiel pour les investissements dans les infrastructures, a également diminué de 26 %, ce qui a eu un impact sur les investissements dans les secteurs liés aux objectifs de développement durable, selon la CNUCED.
Dans le même temps, les nouveaux projets d’IDE ont augmenté de 2 %, tirés par la croissance des projets manufacturiers, inversant ainsi un déclin progressif du secteur qui dure depuis une décennie.
Les données préliminaires de fDi Markets pour janvier à avril 2024 suggèrent que les nouveaux projets mondiaux d’IDE ont diminué de 15 % par rapport aux quatre mêmes mois de 2023, tandis que les dépenses en capital ont augmenté de 3 %. « Bien que les premiers indicateurs pour le premier trimestre de 2024 soient encore faibles, une croissance modeste pour l’ensemble de l’année semble possible », peut-on lire dans le rapport de la CNUCED.
Les niveaux plus élevés de dépenses en capital reflètent une tendance à long terme des IDE à devenir à plus forte intensité capitalistique, les entreprises s’engageant en moyenne davantage dans des projets annoncés, en particulier dans les secteurs stratégiques liés à la transition énergétique et à la numérisation.
La pression exercée sur les entreprises pour qu’elles restructurent leurs chaînes d’approvisionnement mondiales s’est reflétée en 2023. Par rapport à 2022, les nouveaux projets d’IDE ont bondi de 24 % dans des secteurs à forte intensité de chaîne de valeur, tels que l’automobile, l’électronique et les machines. Le nombre d’annonces de projets d’extraction et de traitement de minéraux critiques a également presque doublé, passant de 61 à 114.
Les 100 plus grandes multinationales non financières du monde ont légèrement augmenté leur niveau d’internationalisation – en fonction de leurs actifs, de leurs ventes et de leurs employés à l’étranger, selon la CNUCED. Mais depuis 2019, les projets de fabrication de ces grandes entreprises se sont rapprochés des principaux marchés nationaux des multinationales, comme l’Europe et les États-Unis.