La Chine renforce ses investissements au Mexique
Les investissements chinois au Mexique sont passés de 15 millions de dollars en 2013 à environ 500 millions de dollars en 2021, rapporte un article publié sur Bloomberg. Selon cet article, le Mexique est la solution trouvée par les Chinois pour éviter les sanctions douanières imposées à la Chine par les États-Unis. La proximité du Mexique avec les États-Unis, conjuguée à l’accord de libre-échange qui le lie au Canada et aux États-Unis, rend l’opération avantageuse pour les entreprises chinoises. En effet, un produit fabriqué et expédié depuis la Chine pourrait se voir sanctionné d’une surtaxe de 25 %, rapporte Les Echos. Généralement, les matériaux et la main‑d’œuvre coûtent plus cher au Mexique qu’en Chine, mais ces dernières années, les salaires ont rapidement augmenté en Chine, diminuant ainsi l’écart.
La plupart des entreprises manufacturières se trouvent dans l’État de Nuevo León, car deux autoroutes vers la frontière avec les États-Unis y sont en construction. Le groupe Solarever, un fabricant chinois de panneaux solaires, compte investir un milliard de dollars américains dans la construction d’une usine de batteries pour véhicules électriques au cours des quatre prochaines années. Une autre entreprise, Linglong Machinery Group, prévoit investir 140 millions de dollars dans une usine de fabrication de nacelles élévatrices. Ces deux entreprises comptent employer respectivement 3000 et 1400 personnes, rapporte un article publié sur Mexico News.
Bien que cela semble une bonne stratégie, les entreprises chinoises sont tout de même confrontées à certaines difficultés opérationnelles au Mexique. En effet, les travailleurs mexicains ne sont pas enclins à cumuler des journées de travail de 16 heures comme les employés chinois sont prêts à le faire. En outre, l’Accord de libre-échange stipule que pour bénéficier de la franchise sur les droits de douane, une proportion élevée de la valeur du bien doit venir de l’Amérique du Nord. Toutefois, le Mexique ne dispose pas de vastes réseaux de fournisseurs dans plusieurs industries, ce qui rend l’approvisionnement en matériaux plus difficile.
Les investissements chinois au Mexique sont passés de 15 millions de dollars en 2013 à environ 500 millions de dollars en 2021, rapporte un article publié sur Bloomberg. Selon cet article, le Mexique est la solution trouvée par les Chinois pour éviter les sanctions douanières imposées à la Chine par les États-Unis. La proximité du Mexique avec les États-Unis, conjuguée à l’accord de libre-échange qui le lie au Canada et aux États-Unis, rend l’opération avantageuse pour les entreprises chinoises. En effet, un produit fabriqué et expédié depuis la Chine pourrait se voir sanctionné d’une surtaxe de 25 %, rapporte Les Echos. Généralement, les matériaux et la main‑d’œuvre coûtent plus cher au Mexique qu’en Chine, mais ces dernières années, les salaires ont rapidement augmenté en Chine, diminuant ainsi l’écart.
La plupart des entreprises manufacturières se trouvent dans l’État de Nuevo León, car deux autoroutes vers la frontière avec les États-Unis y sont en construction. Le groupe Solarever, un fabricant chinois de panneaux solaires, compte investir un milliard de dollars américains dans la construction d’une usine de batteries pour véhicules électriques au cours des quatre prochaines années. Une autre entreprise, Linglong Machinery Group, prévoit investir 140 millions de dollars dans une usine de fabrication de nacelles élévatrices. Ces deux entreprises comptent employer respectivement 3000 et 1400 personnes, rapporte un article publié sur Mexico News.
Bien que cela semble une bonne stratégie, les entreprises chinoises sont tout de même confrontées à certaines difficultés opérationnelles au Mexique. En effet, les travailleurs mexicains ne sont pas enclins à cumuler des journées de travail de 16 heures comme les employés chinois sont prêts à le faire. En outre, l’Accord de libre-échange stipule que pour bénéficier de la franchise sur les droits de douane, une proportion élevée de la valeur du bien doit venir de l’Amérique du Nord. Toutefois, le Mexique ne dispose pas de vastes réseaux de fournisseurs dans plusieurs industries, ce qui rend l’approvisionnement en matériaux plus difficile.