La Chine fortifie l’intégration de sa chaîne d’approvisionnement en terres rares dans le but de devenir le chef de file des industries de l’avenir
Les terres rares comprennent un ensemble d’éléments métalliques stratégiques qui jouent un rôle de plus en plus critique dans l’économie mondiale. Elles sont utilisées activement dans la production d’énergie éolienne, les piles à combustible, le stockage de l’hydrogène, les batteries rechargeables ainsi que les aimants permanents utilisés dans les véhicules électriques et hybrides. De toute évidence, le pays qui maîtrisera les terres rares jouira d’un avantage concurrentiel incontestable.
Dans ce contexte, Brink prend note des efforts de la Chine pour intégrer sa chaîne d’approvisionnement en terres rares dans le but de devenir un chef de file mondial des nouvelles industries de l’avenir. En effet, on y constate l’intégration des activités d’exploitation minière en amont, de traitement et de fabrication, et des applications plus profondes en matière de terres rares.
L’ambition de la Chine de devenir le plus grand producteur de produits énergétiques propres, qui utilisent les métaux des terres rares et d’autres minéraux critiques, semble porter des fruits. Brink souligne qu’avec seulement un tiers des réserves mondiales de terres rares, la Chine représente désormais 60 % de la production minière mondiale et 85 % de la capacité de traitement.
En dehors des technologies dites propres, les terres rares sont cruciales dans la fabrication de nombreuses technologies de défense, comme les munitions à guidage de précision, les lasers de ciblage, les systèmes de communication, les cellules et les moteurs aérospatiaux, les systèmes radars et les équipements optiques, pour ne donner que quelques exemples.
Il n’est donc pas surprenant, étant donné leur rôle incontournable dans nombre de technologies stratégiques, que la demande d’éléments de terres rares ait augmenté aussi rapidement ces dernières années. Le néodyme, le praséodyme, le dysprosium et le terbium sont spécialement convoités en raison de leur utilisation dans la fabrication des aimants permanents des véhicules électriques et des éoliennes.
Brink fait référence aux données de l’US Geological Survey, qui souligne que la production mondiale de terres rares en 2021 (environ 280 000 tonnes métriques) était plus du double de celle affichée en 2016 et correspondait à cinq fois la production enregistrée il y a trente ans. Parallèlement, la part de la Chine dans la production mondiale est passée de 47 % à 97 % entre 1994 et 2008.
Enfin, Brink mentionne également les efforts de consolidation industrielle pour stimuler la compétitivité des coûts, accroître l’efficacité de la production et renforcer l’emprise sur l’évolution des prix. En effet, à la fin de l’année dernière, trois sociétés chinoises ont fusionné pour former le China Rare Earth Group Co., un conglomérat industriel qui détient près de 70 % du quota de production annuelle de terres rares lourdes de la Chine. Brink estime que grâce à cette consolidation, les grands conglomérats chinois ont la chance de se mondialiser et d’assurer l’approvisionnement en terres rares pour l’industrie chinoise.
Les terres rares comprennent un ensemble d’éléments métalliques stratégiques qui jouent un rôle de plus en plus critique dans l’économie mondiale. Elles sont utilisées activement dans la production d’énergie éolienne, les piles à combustible, le stockage de l’hydrogène, les batteries rechargeables ainsi que les aimants permanents utilisés dans les véhicules électriques et hybrides. De toute évidence, le pays qui maîtrisera les terres rares jouira d’un avantage concurrentiel incontestable.
Dans ce contexte, Brink prend note des efforts de la Chine pour intégrer sa chaîne d’approvisionnement en terres rares dans le but de devenir un chef de file mondial des nouvelles industries de l’avenir. En effet, on y constate l’intégration des activités d’exploitation minière en amont, de traitement et de fabrication, et des applications plus profondes en matière de terres rares.
L’ambition de la Chine de devenir le plus grand producteur de produits énergétiques propres, qui utilisent les métaux des terres rares et d’autres minéraux critiques, semble porter des fruits. Brink souligne qu’avec seulement un tiers des réserves mondiales de terres rares, la Chine représente désormais 60 % de la production minière mondiale et 85 % de la capacité de traitement.
En dehors des technologies dites propres, les terres rares sont cruciales dans la fabrication de nombreuses technologies de défense, comme les munitions à guidage de précision, les lasers de ciblage, les systèmes de communication, les cellules et les moteurs aérospatiaux, les systèmes radars et les équipements optiques, pour ne donner que quelques exemples.
Il n’est donc pas surprenant, étant donné leur rôle incontournable dans nombre de technologies stratégiques, que la demande d’éléments de terres rares ait augmenté aussi rapidement ces dernières années. Le néodyme, le praséodyme, le dysprosium et le terbium sont spécialement convoités en raison de leur utilisation dans la fabrication des aimants permanents des véhicules électriques et des éoliennes.
Brink fait référence aux données de l’US Geological Survey, qui souligne que la production mondiale de terres rares en 2021 (environ 280 000 tonnes métriques) était plus du double de celle affichée en 2016 et correspondait à cinq fois la production enregistrée il y a trente ans. Parallèlement, la part de la Chine dans la production mondiale est passée de 47 % à 97 % entre 1994 et 2008.
Enfin, Brink mentionne également les efforts de consolidation industrielle pour stimuler la compétitivité des coûts, accroître l’efficacité de la production et renforcer l’emprise sur l’évolution des prix. En effet, à la fin de l’année dernière, trois sociétés chinoises ont fusionné pour former le China Rare Earth Group Co., un conglomérat industriel qui détient près de 70 % du quota de production annuelle de terres rares lourdes de la Chine. Brink estime que grâce à cette consolidation, les grands conglomérats chinois ont la chance de se mondialiser et d’assurer l’approvisionnement en terres rares pour l’industrie chinoise.