La chaîne de blocs pourrait avoir un avenir vert indépendamment de la cryptomonnaie
Dans une chronique publiée dans le Financial Times, Gillian Tett estime que même si le secteur des cryptomonnaies a perdu les deux tiers de sa valeur au cours de l’année écoulée et que la récente implosion de l’empire FTX est susceptible de laisser de nombreux financiers traditionnels se détourner des actifs numériques, cela n’empêche pas pour autant les expériences avec les chaînes de blocs et la segmentation en unités (tokenisation) de continuer.
La banque Goldman Sachs, l’Autorité monétaire de Hong Kong, la Banque des règlements internationaux (BRI) et d’autres institutions financières ont lancé une initiative sur les marchés des capitaux, connue sous le nom de Genesis. L’initiative vise à utiliser la chaîne de blocs et la segmentation en unités pour aider les investisseurs qui achètent des obligations liées au climat à suivre les crédits carbone associés en temps réel. Comme l’affirme une représentante de la BRI : « Il est en fait difficile de vendre une obligation verte [aujourd’hui]. Mais si vous pouvez associer la future compensation carbone [avec la segmentation en unités], cela devient beaucoup plus attrayant pour l’investisseur final. »
La Banque mondiale développe actuellement un utilitaire pour les registres de crédits carbone qui utilise un système de chaîne de blocs appelé Chia. Et, en ce qui concerne les banques centrales traditionnelles, des tests sont en cours pour la vente en gros de monnaies numériques de banque à banque. Avec le projet Jura, la Banque de France et la Banque nationale suisse testent une monnaie numérique pour les échanges transfrontaliers.
Selon un conseiller principal du groupe-conseil Accenture, « Même si ces initiatives ne sont encore que des projets pilotes, elles représentent une toute nouvelle architecture ». Un conseiller au Fonds monétaire international est du même avis : « Les éléments clés que nous avons tirés de la cryptographie sont les idées de segmentation en unités, de cryptographie et de registres distribués. Ce sont des technologies très importantes et il y a beaucoup d’expérimentations en cours. »
Tous ces acteurs soulignent qu’ils essaient de déployer ces technologies pour résoudre des problèmes du monde réel, plutôt que de simplement les utiliser pour leur propre bien. L’initiative Genesis, par exemple, tente de résoudre le problème d’un marché des crédits carbone si fragmenté et opaque qu’il est difficile pour les investisseurs de détecter l’éventuel écoblanchiment. Ainsi, alors que les émetteurs chinois ont vendu pour 300 milliards de dollars d’obligations vertes, la transparence autour de ces émissions demeure très faible.
En utilisant un grand livre informatisé distribué et coordonné (c’est-à-dire la chaîne de blocs), la BRI et Goldman Sachs affirment qu’il serait possible d’éliminer le double comptage et de vérifier les crédits carbone à la source. De même, la segmentation en unités devrait permettre de simplifier la distribution des obligations et d’attirer pour la première fois les petits investisseurs sur le marché, en divisant les obligations en fractions minuscules.
Dans une chronique publiée dans le Financial Times, Gillian Tett estime que même si le secteur des cryptomonnaies a perdu les deux tiers de sa valeur au cours de l’année écoulée et que la récente implosion de l’empire FTX est susceptible de laisser de nombreux financiers traditionnels se détourner des actifs numériques, cela n’empêche pas pour autant les expériences avec les chaînes de blocs et la segmentation en unités (tokenisation) de continuer.
La banque Goldman Sachs, l’Autorité monétaire de Hong Kong, la Banque des règlements internationaux (BRI) et d’autres institutions financières ont lancé une initiative sur les marchés des capitaux, connue sous le nom de Genesis. L’initiative vise à utiliser la chaîne de blocs et la segmentation en unités pour aider les investisseurs qui achètent des obligations liées au climat à suivre les crédits carbone associés en temps réel. Comme l’affirme une représentante de la BRI : « Il est en fait difficile de vendre une obligation verte [aujourd’hui]. Mais si vous pouvez associer la future compensation carbone [avec la segmentation en unités], cela devient beaucoup plus attrayant pour l’investisseur final. »
La Banque mondiale développe actuellement un utilitaire pour les registres de crédits carbone qui utilise un système de chaîne de blocs appelé Chia. Et, en ce qui concerne les banques centrales traditionnelles, des tests sont en cours pour la vente en gros de monnaies numériques de banque à banque. Avec le projet Jura, la Banque de France et la Banque nationale suisse testent une monnaie numérique pour les échanges transfrontaliers.
Selon un conseiller principal du groupe-conseil Accenture, « Même si ces initiatives ne sont encore que des projets pilotes, elles représentent une toute nouvelle architecture ». Un conseiller au Fonds monétaire international est du même avis : « Les éléments clés que nous avons tirés de la cryptographie sont les idées de segmentation en unités, de cryptographie et de registres distribués. Ce sont des technologies très importantes et il y a beaucoup d’expérimentations en cours. »
Tous ces acteurs soulignent qu’ils essaient de déployer ces technologies pour résoudre des problèmes du monde réel, plutôt que de simplement les utiliser pour leur propre bien. L’initiative Genesis, par exemple, tente de résoudre le problème d’un marché des crédits carbone si fragmenté et opaque qu’il est difficile pour les investisseurs de détecter l’éventuel écoblanchiment. Ainsi, alors que les émetteurs chinois ont vendu pour 300 milliards de dollars d’obligations vertes, la transparence autour de ces émissions demeure très faible.
En utilisant un grand livre informatisé distribué et coordonné (c’est-à-dire la chaîne de blocs), la BRI et Goldman Sachs affirment qu’il serait possible d’éliminer le double comptage et de vérifier les crédits carbone à la source. De même, la segmentation en unités devrait permettre de simplifier la distribution des obligations et d’attirer pour la première fois les petits investisseurs sur le marché, en divisant les obligations en fractions minuscules.