La biofabrication comme initiative stratégique de développement économique pour le Québec
Un rapport du CIRANO montre que les progrès de la biologie synthétique théorique ainsi que les gains d’efficacité de la bio-ingénierie peuvent servir à fournir certains éléments techniques pour nous aider à nous éloigner de l’économie basée sur le carbone. Après avoir offert divers aperçus de la bioéconomie au Québec et ailleurs à l’international, le rapport montre que les nouveaux procédés de production en cours auront un impact profond sur l’économie. Bon nombre de pays se sont engagés dans un exercice de planification stratégique pour aider à lancer la bioéconomie. Les auteurs estiment qu’il y a un besoin urgent pour un tel travail préliminaire au Québec.
Recommandation principale : La promesse de la bioéconomie
Il sera difficile d’embrasser les objectifs de décarbonisation de l’économie sans un consensus social et sans mesurer les progrès réalisés dans la trajectoire menant à la nouvelle économie. Par conséquent, dans un tel contexte de changement transformateur, il est impératif que le gouvernement développe des stratégies pour combler les déficits de capital qui limitent sérieusement le développement de la bioéconomie québécoise.
Recommandations particulières
Recommandation I : Investir dans le capital social
Le gouvernement devrait envisager la création d’un conseil d’orientation qui pourrait mandater différentes études sur la bioéconomie. Une analyse de segmentation de la bioéconomie devrait être entreprise pour voir quelles initiatives générales conviennent le mieux au Québec. Une des principales préoccupations du conseil devrait tourner autour des implications de la bioéconomie pour le secteur agricole. Le conseil pourrait également servir d’observatoire des tendances mondiales relativement à la bioéconomie.
Recommandation II : Investir dans le capital intellectuel
Un groupe de coordination panuniversitaire est nécessaire pour coordonner la recherche et les activités liées à la bioéconomie. Le caractère multidisciplinaire de la bioéconomie devrait se refléter dans sa composition. Une priorité pour ce groupe serait d’établir des liens entre les chercheurs et le secteur privé.
Recommandation III : Investir dans le capital d’infrastructure
Il serait utile d’investir des fonds dans l’infrastructure, notamment pour favoriser les entreprises en démarrage, comme moyen d’évaluer le potentiel de croissance de solutions de biologie synthétique au Québec. Y a-t-il une justification économique suffisante pour implanter une bioraffinerie de taille moyenne au Québec?
Recommandation IV : Investir en capital financier
Il est proposé de lancer un ou plusieurs fonds d’investissement ayant des horizons temporels d’environ trois ans et ciblant spécifiquement les jeunes entreprises dans les phases de développement entourant l’émergence de la preuve de concept.
Recommandation V : Investir dans le capital humain
La nouvelle réalité de la bioéconomie implique la transformation de la main-d’œuvre et le développement de nouvelles compétences transdisciplinaires. Des études devraient être mandatées pour anticiper les besoins futurs en main-d’œuvre et répartir les ressources (humaines et matérielles) en conséquence dans les réseaux collégial et universitaire.
Recommandation VI : Soutien de la demande pour la nouvelle bioéconomie
Le gouvernement peut participer au développement de la bioéconomie grâce à son pouvoir d’achat en adoptant des politiques de passation de marchés publics permettant à l’innovation et aux produits durables de concurrencer les produits existants.
Un rapport du CIRANO montre que les progrès de la biologie synthétique théorique ainsi que les gains d’efficacité de la bio-ingénierie peuvent servir à fournir certains éléments techniques pour nous aider à nous éloigner de l’économie basée sur le carbone. Après avoir offert divers aperçus de la bioéconomie au Québec et ailleurs à l’international, le rapport montre que les nouveaux procédés de production en cours auront un impact profond sur l’économie. Bon nombre de pays se sont engagés dans un exercice de planification stratégique pour aider à lancer la bioéconomie. Les auteurs estiment qu’il y a un besoin urgent pour un tel travail préliminaire au Québec.
Recommandation principale : La promesse de la bioéconomie
Il sera difficile d’embrasser les objectifs de décarbonisation de l’économie sans un consensus social et sans mesurer les progrès réalisés dans la trajectoire menant à la nouvelle économie. Par conséquent, dans un tel contexte de changement transformateur, il est impératif que le gouvernement développe des stratégies pour combler les déficits de capital qui limitent sérieusement le développement de la bioéconomie québécoise.
Recommandations particulières
Recommandation I : Investir dans le capital social
Le gouvernement devrait envisager la création d’un conseil d’orientation qui pourrait mandater différentes études sur la bioéconomie. Une analyse de segmentation de la bioéconomie devrait être entreprise pour voir quelles initiatives générales conviennent le mieux au Québec. Une des principales préoccupations du conseil devrait tourner autour des implications de la bioéconomie pour le secteur agricole. Le conseil pourrait également servir d’observatoire des tendances mondiales relativement à la bioéconomie.
Recommandation II : Investir dans le capital intellectuel
Un groupe de coordination panuniversitaire est nécessaire pour coordonner la recherche et les activités liées à la bioéconomie. Le caractère multidisciplinaire de la bioéconomie devrait se refléter dans sa composition. Une priorité pour ce groupe serait d’établir des liens entre les chercheurs et le secteur privé.
Recommandation III : Investir dans le capital d’infrastructure
Il serait utile d’investir des fonds dans l’infrastructure, notamment pour favoriser les entreprises en démarrage, comme moyen d’évaluer le potentiel de croissance de solutions de biologie synthétique au Québec. Y a-t-il une justification économique suffisante pour implanter une bioraffinerie de taille moyenne au Québec?
Recommandation IV : Investir en capital financier
Il est proposé de lancer un ou plusieurs fonds d’investissement ayant des horizons temporels d’environ trois ans et ciblant spécifiquement les jeunes entreprises dans les phases de développement entourant l’émergence de la preuve de concept.
Recommandation V : Investir dans le capital humain
La nouvelle réalité de la bioéconomie implique la transformation de la main-d’œuvre et le développement de nouvelles compétences transdisciplinaires. Des études devraient être mandatées pour anticiper les besoins futurs en main-d’œuvre et répartir les ressources (humaines et matérielles) en conséquence dans les réseaux collégial et universitaire.
Recommandation VI : Soutien de la demande pour la nouvelle bioéconomie
Le gouvernement peut participer au développement de la bioéconomie grâce à son pouvoir d’achat en adoptant des politiques de passation de marchés publics permettant à l’innovation et aux produits durables de concurrencer les produits existants.