JobsOhio et la revitalisation audacieuse et à long terme de l’économie d’un État
Après la Grande Récession (2008), l’économie de l’Ohio, comme tant d’autres dans le Midwest et ailleurs, était en difficulté. Avec l’éviscération des emplois manufacturiers, elle avait besoin d’une transformation majeure.
En 2011, l’État a eu une idée originale. En utilisant les bénéfices de l’industrie des boissons, l’Ohio a créé une nouvelle entité, la première du genre à but non lucratif autorisée par l’État, pour stimuler la croissance économique par le biais de nouvelles industries : JobsOhio. Au cours de la décennie suivante, l’État a vu près d’un million d’emplois créés ou protégés.
McKinsey a été l’un des premiers partenaires clés en aidant à développer le plan de croissance de JobsOhio. Ce dernier a identifié dix secteurs offrant des occasions d’emploi, tels que l’aérospatiale et l’aviation, la santé, la logistique et la distribution, la technologie et les services financiers. Si, depuis 2001, l’Ohio avait perdu plus de 230 000 emplois dans ces secteurs et se classait au 47e rang des 50 États en matière de croissance, en 2017, il était 23e et avait ajouté 30 milliards de dollars à la masse salariale.
Même si la création d’emplois de l’État a été la meilleure de tous les temps, JobsOhio voulait s’assurer que sa stratégie serait efficace à l’avenir et, en 2018, elle a demandé à McKinsey de publier un rapport évaluant ses performances. Selon un des coauteurs du rapport : « JobsOhio obtenait certainement de bons résultats par rapport à des organisations comparables, mais nous [avons exhorté l’organisation à mesurer son] succès par rapport aux besoins des habitants de l’Ohio ».
Le rapport a contribué à façonner la stratégie 2.0 de JobsOhio, qui a élargi son champ d’intervention sur l’industrie pour mettre davantage l’accent sur la main-d’œuvre, l’innovation, l’infrastructure et l’investissement dans tout l’État. À partir de là, JobsOhio a développé des districts d’innovation à Cleveland, Columbus et Cincinnati; ces partenariats multiorganisations prévoient de créer 60 000 emplois et de faire de l’Ohio un leader mondial des soins de santé, des sciences de la vie et de la technologie dans ces trois régions.
Alors que la nouvelle stratégie prenait son envol, la COVID-19 a secoué l’économie de l’État. S’associant à nouveau à McKinsey, JobsOhio a rapidement créé une stratégie pour l’économie pandémique, menant au lancement d’Ohio to Work. Conçu pour les travailleurs déplacés, Ohio to Work proposait des évaluations de compétences, un accompagnement professionnel, des salons de l’emploi virtuels et une mise en relation avec des employeurs qui s’étaient inscrits pour interviewer ou embaucher des travailleurs du programme.
Plus précisément, McKinsey a aidé JobsOhio à développer un programme unique de reconversion et de perfectionnement pour les emplois de haute technologie. JobsOhio a payé les frais de scolarité pour les diplômes techniques, et les inscrits remboursaient progressivement JobsOhio selon un pourcentage marginal de leurs revenus s’ils obtenaient un emploi bien rémunéré. Le programme a été un succès.
Après la Grande Récession (2008), l’économie de l’Ohio, comme tant d’autres dans le Midwest et ailleurs, était en difficulté. Avec l’éviscération des emplois manufacturiers, elle avait besoin d’une transformation majeure.
En 2011, l’État a eu une idée originale. En utilisant les bénéfices de l’industrie des boissons, l’Ohio a créé une nouvelle entité, la première du genre à but non lucratif autorisée par l’État, pour stimuler la croissance économique par le biais de nouvelles industries : JobsOhio. Au cours de la décennie suivante, l’État a vu près d’un million d’emplois créés ou protégés.
McKinsey a été l’un des premiers partenaires clés en aidant à développer le plan de croissance de JobsOhio. Ce dernier a identifié dix secteurs offrant des occasions d’emploi, tels que l’aérospatiale et l’aviation, la santé, la logistique et la distribution, la technologie et les services financiers. Si, depuis 2001, l’Ohio avait perdu plus de 230 000 emplois dans ces secteurs et se classait au 47e rang des 50 États en matière de croissance, en 2017, il était 23e et avait ajouté 30 milliards de dollars à la masse salariale.
Même si la création d’emplois de l’État a été la meilleure de tous les temps, JobsOhio voulait s’assurer que sa stratégie serait efficace à l’avenir et, en 2018, elle a demandé à McKinsey de publier un rapport évaluant ses performances. Selon un des coauteurs du rapport : « JobsOhio obtenait certainement de bons résultats par rapport à des organisations comparables, mais nous [avons exhorté l’organisation à mesurer son] succès par rapport aux besoins des habitants de l’Ohio ».
Le rapport a contribué à façonner la stratégie 2.0 de JobsOhio, qui a élargi son champ d’intervention sur l’industrie pour mettre davantage l’accent sur la main-d’œuvre, l’innovation, l’infrastructure et l’investissement dans tout l’État. À partir de là, JobsOhio a développé des districts d’innovation à Cleveland, Columbus et Cincinnati; ces partenariats multiorganisations prévoient de créer 60 000 emplois et de faire de l’Ohio un leader mondial des soins de santé, des sciences de la vie et de la technologie dans ces trois régions.
Alors que la nouvelle stratégie prenait son envol, la COVID-19 a secoué l’économie de l’État. S’associant à nouveau à McKinsey, JobsOhio a rapidement créé une stratégie pour l’économie pandémique, menant au lancement d’Ohio to Work. Conçu pour les travailleurs déplacés, Ohio to Work proposait des évaluations de compétences, un accompagnement professionnel, des salons de l’emploi virtuels et une mise en relation avec des employeurs qui s’étaient inscrits pour interviewer ou embaucher des travailleurs du programme.
Plus précisément, McKinsey a aidé JobsOhio à développer un programme unique de reconversion et de perfectionnement pour les emplois de haute technologie. JobsOhio a payé les frais de scolarité pour les diplômes techniques, et les inscrits remboursaient progressivement JobsOhio selon un pourcentage marginal de leurs revenus s’ils obtenaient un emploi bien rémunéré. Le programme a été un succès.