IPC ou taux d’inflation, pour déterminer l’inflation réelle?
Un article publié par Les Affaires demande s’il est toujours possible de se fier au taux d’inflation pour déterminer sa tendance. L’inflation reflète l’évolution de l’indice des prix à la consommation (IPC). Rappelons que la pandémie de COVID-19 a conduit les gouvernements à fermer leur économie et à injecter des sommes d’argent considérables pour assister les familles et soutenir leur économie. De ce fait, à la reprise des activités économiques, ces sommes d’argent toujours en circulation ont créé un excès qui a favorisé la hausse des prix. De plus, d’autres effets comme les goulots d’étranglement dans les chaînes d’approvisionnement, la guerre en Ukraine, la pénurie de main-d’œuvre ainsi que la baisse du taux de chômage exacerbent la situation. On estime que les banques centrales ont fait l’erreur de tarder à retirer l’excès de monnaie en circulation parce qu’elles pensaient que l’inflation était temporaire. Toutefois, malgré la hausse des taux d’intérêt pour résorber l’excès de monnaie, on constate que l’inflation reste élevée.
Pour les auteurs de l’article, il ne faut pas utiliser le taux d’inflation pour évaluer sa tendance, mais l’IPC. En effet, après une hausse du taux directeur, il faut attendre trois à six trimestres pour pleinement percevoir l’impact, selon la Banque du Canada. Les auteurs estiment que les hausses sont trop rapprochées, dans la mesure où une hausse de 1,50 % à 4,75 % en un an n’a pas encore produit tous les effets pour réduire l’inflation. Pour illustrer leur théorie, un graphique de l’IPC montre que l’accélération de l’inflation s’est produite lorsque la Banque du Canada maintenait son taux directeur à 0,25 % en juin 2021, passant de 2,9 % à 6,6 %. L’inflation a continué sa trajectoire à la hausse en atteignant un taux annualisé de 9,9 % en janvier 2022. À partir de mars 2022, la Banque du Canada commençait les hausses du taux directeur dans une tentative de ralentir l’inflation. En juin 2022, on constate que le taux annualisé de l’inflation se situait à 8,1 %. On observe, toutefois, que ce pourcentage se situe entre les deux tendances annualisées de l’IPC de 6,6 % et de 9,9 %. Depuis juin 2022, on observe que l’IPC progresse à peu près à un rythme de 3 %. En juin 2023, la tendance annuelle de l’inflation évoluait autour de 3,2 %. Selon les prévisions, la tendance actuelle de l’IPC montre que le taux de l’inflation continuera à baisser annuellement de 3,0 % ou moins. En conclusion, l’évolution de l’IPC est un meilleur indicateur de la tendance de l’inflation par rapport au taux d’inflation des douze derniers mois.
Un article publié par Les Affaires demande s’il est toujours possible de se fier au taux d’inflation pour déterminer sa tendance. L’inflation reflète l’évolution de l’indice des prix à la consommation (IPC). Rappelons que la pandémie de COVID-19 a conduit les gouvernements à fermer leur économie et à injecter des sommes d’argent considérables pour assister les familles et soutenir leur économie. De ce fait, à la reprise des activités économiques, ces sommes d’argent toujours en circulation ont créé un excès qui a favorisé la hausse des prix. De plus, d’autres effets comme les goulots d’étranglement dans les chaînes d’approvisionnement, la guerre en Ukraine, la pénurie de main-d’œuvre ainsi que la baisse du taux de chômage exacerbent la situation. On estime que les banques centrales ont fait l’erreur de tarder à retirer l’excès de monnaie en circulation parce qu’elles pensaient que l’inflation était temporaire. Toutefois, malgré la hausse des taux d’intérêt pour résorber l’excès de monnaie, on constate que l’inflation reste élevée.
Pour les auteurs de l’article, il ne faut pas utiliser le taux d’inflation pour évaluer sa tendance, mais l’IPC. En effet, après une hausse du taux directeur, il faut attendre trois à six trimestres pour pleinement percevoir l’impact, selon la Banque du Canada. Les auteurs estiment que les hausses sont trop rapprochées, dans la mesure où une hausse de 1,50 % à 4,75 % en un an n’a pas encore produit tous les effets pour réduire l’inflation. Pour illustrer leur théorie, un graphique de l’IPC montre que l’accélération de l’inflation s’est produite lorsque la Banque du Canada maintenait son taux directeur à 0,25 % en juin 2021, passant de 2,9 % à 6,6 %. L’inflation a continué sa trajectoire à la hausse en atteignant un taux annualisé de 9,9 % en janvier 2022. À partir de mars 2022, la Banque du Canada commençait les hausses du taux directeur dans une tentative de ralentir l’inflation. En juin 2022, on constate que le taux annualisé de l’inflation se situait à 8,1 %. On observe, toutefois, que ce pourcentage se situe entre les deux tendances annualisées de l’IPC de 6,6 % et de 9,9 %. Depuis juin 2022, on observe que l’IPC progresse à peu près à un rythme de 3 %. En juin 2023, la tendance annuelle de l’inflation évoluait autour de 3,2 %. Selon les prévisions, la tendance actuelle de l’IPC montre que le taux de l’inflation continuera à baisser annuellement de 3,0 % ou moins. En conclusion, l’évolution de l’IPC est un meilleur indicateur de la tendance de l’inflation par rapport au taux d’inflation des douze derniers mois.