Inflation et dette gouvernementale
Selon BNP Paribas, les gouvernements devraient se réjouir de l’inflation, car elle augmente les recettes fiscales. Toutefois, l’inflation peut contribuer à aggraver la dynamique du taux d’endettement. Elle fait en effet baisser la valeur réelle puisque les impôts sont prélevés sur des montants nominaux. Les recettes fiscales augmentent avec l’inflation et, par conséquent, réduisent la charge de la dette existante. De plus, lorsque l’inflation n’alourdit pas les dépenses ni les activités, elle entraîne une augmentation du PIB et donc une baisse du ratio entre la dette publique et le PIB. Si ce ratio était stable avant la hausse de l’inflation, on peut en conclure que son repli accroît la marge de manœuvre budgétaire.
Cependant, l’effet de l’inflation sur les finances publiques est tributaire de l’anticipation ou non de sa hausse par les marchés financiers et de la persistance attendue. Une inflation non anticipée a des effets néfastes sur le ratio de la dette. Toutefois, lorsque l’inflation est anticipée, on perçoit une augmentation des taux d’intérêt nominaux avant que l’inflation et la croissance nominale commencent à remonter. Cela a pour effet de perturber la dynamique du ratio de la dette. Comme l’inflation actuelle n’a pas été anticipée, on peut s’attendre à une hausse des marchés, surtout des rendements obligataires nominaux. Toutefois, la hausse du coût moyen de la dette ne sera perçue que sur le long terme.
Les banques centrales devraient être en mesure de resserrer leur politique monétaire en cas d’inflation supérieure à leur objectif. Elles jouent donc un rôle primordial dans la gestion de l’inflation. Les décideurs doivent ainsi donc faire faire preuve de vigilance et de crédibilité dans la mise en place des politiques monétaires qui permettent d’anticiper l’inflation pour qu’une prime de risque ne soit pas intégrée dans les prix sur les marchés. Une banque centrale qui n’hésite pas à resserrer sa politique monétaire est donc un atout pour les finances publiques. Par ailleurs, la politique budgétaire permet également de garder le contrôle sur le ratio entre la dette publique et le PIB. Elle permet de s’assurer que les anticipations de l’inflation restent bien ancrées et de maîtriser le déficit budgétaire.
Selon BNP Paribas, les gouvernements devraient se réjouir de l’inflation, car elle augmente les recettes fiscales. Toutefois, l’inflation peut contribuer à aggraver la dynamique du taux d’endettement. Elle fait en effet baisser la valeur réelle puisque les impôts sont prélevés sur des montants nominaux. Les recettes fiscales augmentent avec l’inflation et, par conséquent, réduisent la charge de la dette existante. De plus, lorsque l’inflation n’alourdit pas les dépenses ni les activités, elle entraîne une augmentation du PIB et donc une baisse du ratio entre la dette publique et le PIB. Si ce ratio était stable avant la hausse de l’inflation, on peut en conclure que son repli accroît la marge de manœuvre budgétaire.
Cependant, l’effet de l’inflation sur les finances publiques est tributaire de l’anticipation ou non de sa hausse par les marchés financiers et de la persistance attendue. Une inflation non anticipée a des effets néfastes sur le ratio de la dette. Toutefois, lorsque l’inflation est anticipée, on perçoit une augmentation des taux d’intérêt nominaux avant que l’inflation et la croissance nominale commencent à remonter. Cela a pour effet de perturber la dynamique du ratio de la dette. Comme l’inflation actuelle n’a pas été anticipée, on peut s’attendre à une hausse des marchés, surtout des rendements obligataires nominaux. Toutefois, la hausse du coût moyen de la dette ne sera perçue que sur le long terme.
Les banques centrales devraient être en mesure de resserrer leur politique monétaire en cas d’inflation supérieure à leur objectif. Elles jouent donc un rôle primordial dans la gestion de l’inflation. Les décideurs doivent ainsi donc faire faire preuve de vigilance et de crédibilité dans la mise en place des politiques monétaires qui permettent d’anticiper l’inflation pour qu’une prime de risque ne soit pas intégrée dans les prix sur les marchés. Une banque centrale qui n’hésite pas à resserrer sa politique monétaire est donc un atout pour les finances publiques. Par ailleurs, la politique budgétaire permet également de garder le contrôle sur le ratio entre la dette publique et le PIB. Elle permet de s’assurer que les anticipations de l’inflation restent bien ancrées et de maîtriser le déficit budgétaire.