Il faudrait accélérer l’innovation technologique pour améliorer la capture du dioxyde de carbone dans l’atmosphère
Selon Nature, les 2 milliards de tonnes de CO2 qui sont capturés chaque année, même si cela semble imposant, ne seraient pas suffisants pour atteindre l'objectif de l'Accord de Paris, qui vise à limiter le réchauffement climatique à moins de 2 °C au-dessus des températures préindustrielles. Ce sont les conclusions du rapport The State of Carbon Dioxide Removal, qui fournit les premières estimations mondiales de la quantité totale de carbone aspirée de l'air chaque année et prédit de combien elle devra augmenter selon divers scénarios d'émissions.
Apparemment, pour limiter le réchauffement climatique, il faudrait que l'on réussisse à éliminer d'ici 2030 0,96 milliard de tonnes de dioxyde de carbone supplémentaires chaque année, par rapport à 2020. Vers 2050, la quantité devrait augmenter à environ 4,8 milliards de tonnes au-dessus des niveaux de 2020. Cependant, Nature signale que les gouvernements du monde entier ont proposé une augmentation de seulement entre 0,1 milliard et 0,65 milliard de tonnes de réduction du dioxyde de carbone par an d'ici 2030 et de 1,5 milliard à 2,3 milliards de tonnes par an d'ici 2050.
Il y aurait donc lieu d'investir dans de nouvelles technologies pour accélérer la réduction du dioxyde de carbone. Le rapport indique qu'en moyenne sur l'ensemble des scénarios d'émissions mondiales, la réduction des émissions utilisant des méthodes innovantes devra augmenter d'un facteur de 1 300 d'ici 2050 pour atteindre les objectifs ciblés. À l'heure actuelle, la grande majorité des stratégies de réduction utilise, dit-on, des méthodes conventionnelles. Il s'agit essentiellement de mieux gérer les terres pour qu'elles puissent absorber et stocker plus de dioxyde de carbone atmosphérique, par le biais, par exemple, de la plantation d'arbres, de la restauration des forêts endommagées ou de la reconstitution des sols.
Les spécialistes notent que seulement 0,1 % de l'élimination du carbone – soit environ 2,3 millions de tonnes par an – est effectuée à l'aide de nouvelles technologies. Il s'agit, par exemple, des centrales de bioénergie qui produisent de l'énergie, mais sont capables de capter et stocker les émissions qu'elles produisent. Sont à mentionner aussi les technologies de captage de l'air – qui sont capables d'extraire le dioxyde de carbone directement de l'atmosphère par le biais de réactions chimiques – et puis le charbon de bois biologique, ou « biochar », qui absorbe le carbone net de l'atmosphère lorsqu'il est ajouté au sol. Selon le rapport de Nature, la matérialisation de tous les projets de réduction du dioxyde de carbone en cours de développement pourrait faire augmenter la quantité de dioxyde de carbone ainsi capturée à 11,75 millions de tonnes par an d'ici 2025.
Selon Nature, les 2 milliards de tonnes de CO2 qui sont capturés chaque année, même si cela semble imposant, ne seraient pas suffisants pour atteindre l'objectif de l'Accord de Paris, qui vise à limiter le réchauffement climatique à moins de 2 °C au-dessus des températures préindustrielles. Ce sont les conclusions du rapport The State of Carbon Dioxide Removal, qui fournit les premières estimations mondiales de la quantité totale de carbone aspirée de l'air chaque année et prédit de combien elle devra augmenter selon divers scénarios d'émissions.
Apparemment, pour limiter le réchauffement climatique, il faudrait que l'on réussisse à éliminer d'ici 2030 0,96 milliard de tonnes de dioxyde de carbone supplémentaires chaque année, par rapport à 2020. Vers 2050, la quantité devrait augmenter à environ 4,8 milliards de tonnes au-dessus des niveaux de 2020. Cependant, Nature signale que les gouvernements du monde entier ont proposé une augmentation de seulement entre 0,1 milliard et 0,65 milliard de tonnes de réduction du dioxyde de carbone par an d'ici 2030 et de 1,5 milliard à 2,3 milliards de tonnes par an d'ici 2050.
Il y aurait donc lieu d'investir dans de nouvelles technologies pour accélérer la réduction du dioxyde de carbone. Le rapport indique qu'en moyenne sur l'ensemble des scénarios d'émissions mondiales, la réduction des émissions utilisant des méthodes innovantes devra augmenter d'un facteur de 1 300 d'ici 2050 pour atteindre les objectifs ciblés. À l'heure actuelle, la grande majorité des stratégies de réduction utilise, dit-on, des méthodes conventionnelles. Il s'agit essentiellement de mieux gérer les terres pour qu'elles puissent absorber et stocker plus de dioxyde de carbone atmosphérique, par le biais, par exemple, de la plantation d'arbres, de la restauration des forêts endommagées ou de la reconstitution des sols.
Les spécialistes notent que seulement 0,1 % de l'élimination du carbone – soit environ 2,3 millions de tonnes par an – est effectuée à l'aide de nouvelles technologies. Il s'agit, par exemple, des centrales de bioénergie qui produisent de l'énergie, mais sont capables de capter et stocker les émissions qu'elles produisent. Sont à mentionner aussi les technologies de captage de l'air – qui sont capables d'extraire le dioxyde de carbone directement de l'atmosphère par le biais de réactions chimiques – et puis le charbon de bois biologique, ou « biochar », qui absorbe le carbone net de l'atmosphère lorsqu'il est ajouté au sol. Selon le rapport de Nature, la matérialisation de tous les projets de réduction du dioxyde de carbone en cours de développement pourrait faire augmenter la quantité de dioxyde de carbone ainsi capturée à 11,75 millions de tonnes par an d'ici 2025.