Faut-il surveiller ses employés?
Selon un article publié sur Harvard Business Review, lorsque l’on surveille ses employés, ils deviennent plus enclins à enfreindre les règles. Le travail à distance devient de plus en plus courant, et les entreprises ont commencé à surveiller leurs employés grâce à des logiciels installés sur les ordinateurs, à la vidéo de surveillance et à d’autres outils numériques. Ces systèmes de surveillance ont pour objectif de renforcer le respect des règles. Toutefois, une étude a démontré que les employés surveillés se sentent inconsciemment moins responsables de leurs propres actes.
La demande mondiale de logiciels de surveillance a doublé en avril 2020, et les recherches en ligne sur les manières de surveiller les employés qui travaillent à domicile ont augmenté de 1 705 %. Certains de ces systèmes prétendent utiliser les données des employés pour améliorer leur bien-être, mais la grande majorité des outils de surveillance se concentrent sur le suivi des performances, l’augmentation de la productivité et la dissuasion (ne pas enfreindre les règles). Certaines entreprises vont jusqu’à installer des logiciels qui prennent des captures d’écran toutes les dix minutes et enregistrent les activités des employés. Ces informations sont ensuite utilisées pour déterminer les niveaux de productivité et établir l’identité des contrevenants.
Selon l’étude, les employés surveillés ont tendance à rejeter la responsabilité de leurs actions sur leurs supérieurs lorsqu’ils ne respectent pas les règles, tandis que les employés non surveillés sont plus enclins à assumer leurs fautes. Il semble que la réduction du pouvoir d’action des employés surveillés les rend plus à risque d’agir contre leur propre morale. Ils adoptent ainsi des comportements qui ne reflètent pas leurs valeurs, mais refusent tout de même d’en assumer la responsabilité. Savoir qu’une autorité surveille leurs actions les rend inconsciemment moins responsables de leur conduite.
La surveillance peut également avoir des effets positifs. Tout réside dans l’équité de traitement. Lorsque les employés ont le sentiment d’être traités de manière juste, ils sont moins susceptibles de perdre leur sens de la responsabilité morale. De ce fait, les entreprises devraient déterminer la surveillance appropriée en collaboration avec leurs employés. Elles devraient faire de même quant aux moments où la surveillance est interdite, puis s’en tenir à ces limites. Le simple fait d’expliquer la portée et l’objectif de la surveillance peut faciliter l’acceptation des employés d’environ 70 %.
Selon un article publié sur Harvard Business Review, lorsque l’on surveille ses employés, ils deviennent plus enclins à enfreindre les règles. Le travail à distance devient de plus en plus courant, et les entreprises ont commencé à surveiller leurs employés grâce à des logiciels installés sur les ordinateurs, à la vidéo de surveillance et à d’autres outils numériques. Ces systèmes de surveillance ont pour objectif de renforcer le respect des règles. Toutefois, une étude a démontré que les employés surveillés se sentent inconsciemment moins responsables de leurs propres actes.
La demande mondiale de logiciels de surveillance a doublé en avril 2020, et les recherches en ligne sur les manières de surveiller les employés qui travaillent à domicile ont augmenté de 1 705 %. Certains de ces systèmes prétendent utiliser les données des employés pour améliorer leur bien-être, mais la grande majorité des outils de surveillance se concentrent sur le suivi des performances, l’augmentation de la productivité et la dissuasion (ne pas enfreindre les règles). Certaines entreprises vont jusqu’à installer des logiciels qui prennent des captures d’écran toutes les dix minutes et enregistrent les activités des employés. Ces informations sont ensuite utilisées pour déterminer les niveaux de productivité et établir l’identité des contrevenants.
Selon l’étude, les employés surveillés ont tendance à rejeter la responsabilité de leurs actions sur leurs supérieurs lorsqu’ils ne respectent pas les règles, tandis que les employés non surveillés sont plus enclins à assumer leurs fautes. Il semble que la réduction du pouvoir d’action des employés surveillés les rend plus à risque d’agir contre leur propre morale. Ils adoptent ainsi des comportements qui ne reflètent pas leurs valeurs, mais refusent tout de même d’en assumer la responsabilité. Savoir qu’une autorité surveille leurs actions les rend inconsciemment moins responsables de leur conduite.
La surveillance peut également avoir des effets positifs. Tout réside dans l’équité de traitement. Lorsque les employés ont le sentiment d’être traités de manière juste, ils sont moins susceptibles de perdre leur sens de la responsabilité morale. De ce fait, les entreprises devraient déterminer la surveillance appropriée en collaboration avec leurs employés. Elles devraient faire de même quant aux moments où la surveillance est interdite, puis s’en tenir à ces limites. Le simple fait d’expliquer la portée et l’objectif de la surveillance peut faciliter l’acceptation des employés d’environ 70 %.