Faire la lumière sur les moteurs de la négociabilité des services sur deux décennies
Historiquement, les services ont souvent été catégorisés comme « non échangeables ». Cependant, les dernières décennies ont été marquées par une augmentation considérable du volume du commerce international des services. Cette étude de l’OCDE examine les changements dans la négociabilité des services et couvre les années 2000 à 2019. Elle exploite les informations disponibles sur le commerce transfrontalier des services entre 47 économies dans trois secteurs : services financiers et assurance, services de communication et services aux entreprises.
Les résultats révèlent une tendance marquée à la mondialisation du commerce des services et une baisse correspondante des coûts du commerce transfrontalier de ceux-ci au fil du temps. Par rapport au début du millénaire, la part des services échangés à l’échelle internationale a augmenté d’une proportion allant de 70 % à 200 %. L’analyse révèle simultanément de larges possibilités de croissance future du commerce des services.
Au cours des 20 dernières années, on estime que la réduction des coûts du commerce des services est passée de 30 % à 60 %. Cette expansion est plus prononcée pour les économies les plus avancées. Dans une large mesure, cette tendance est due à l’expansion des technologies de l’information et de la communication (TIC), à la croissance du transport aérien et à la libéralisation des services par le biais d’accords commerciaux régionaux (ACR).
L’adoption des TIC depuis 2012 peut expliquer au moins un quart de la baisse totale des coûts du commerce des services de communication. Les contributions des TIC à la réduction du coût du commerce transfrontalier des services financiers et des services aux entreprises semblent encore plus importantes. Il existe des preuves provisoires que l’importance des TIC en tant que déterminant des coûts du commerce des services a augmenté au fil du temps.
L’expansion du transport aérien peut représenter de 10 % à 50 % de la réduction des coûts du commerce transfrontalier des services. Cela donne à penser que les exportateurs de services s’appuient sur un ensemble de canaux complémentaires pour les exportations et les importations de services, y compris l’échange de données, ainsi que les contacts en personne et les réunions d’affaires.
Les ACR relatifs aux services peuvent expliquer entre 5 % et 15 % de la baisse des coûts commerciaux pour les services de communication et les services financiers. Pour les services aux entreprises, il n’existe aucune preuve tangible de l’impact bénéfique des ACR sur les services. Cela dit, il convient de noter que cette variable n’est qu’un indicateur approximatif de l’ouverture des secteurs des services, qui dépendent également fortement de la réglementation intérieure et des mesures au-delà des frontières.
Tous les résultats reposent sur des données couvrant jusqu’à 2019. De futures études couvrant les années ultérieures aideront à améliorer notre compréhension des changements structurels induits par la pandémie de COVID-19 et pourraient également examiner le potentiel de l’adoption des TIC pour limiter le besoin de déplacements professionnels.
Historiquement, les services ont souvent été catégorisés comme « non échangeables ». Cependant, les dernières décennies ont été marquées par une augmentation considérable du volume du commerce international des services. Cette étude de l’OCDE examine les changements dans la négociabilité des services et couvre les années 2000 à 2019. Elle exploite les informations disponibles sur le commerce transfrontalier des services entre 47 économies dans trois secteurs : services financiers et assurance, services de communication et services aux entreprises.
Les résultats révèlent une tendance marquée à la mondialisation du commerce des services et une baisse correspondante des coûts du commerce transfrontalier de ceux-ci au fil du temps. Par rapport au début du millénaire, la part des services échangés à l’échelle internationale a augmenté d’une proportion allant de 70 % à 200 %. L’analyse révèle simultanément de larges possibilités de croissance future du commerce des services.
Au cours des 20 dernières années, on estime que la réduction des coûts du commerce des services est passée de 30 % à 60 %. Cette expansion est plus prononcée pour les économies les plus avancées. Dans une large mesure, cette tendance est due à l’expansion des technologies de l’information et de la communication (TIC), à la croissance du transport aérien et à la libéralisation des services par le biais d’accords commerciaux régionaux (ACR).
L’adoption des TIC depuis 2012 peut expliquer au moins un quart de la baisse totale des coûts du commerce des services de communication. Les contributions des TIC à la réduction du coût du commerce transfrontalier des services financiers et des services aux entreprises semblent encore plus importantes. Il existe des preuves provisoires que l’importance des TIC en tant que déterminant des coûts du commerce des services a augmenté au fil du temps.
L’expansion du transport aérien peut représenter de 10 % à 50 % de la réduction des coûts du commerce transfrontalier des services. Cela donne à penser que les exportateurs de services s’appuient sur un ensemble de canaux complémentaires pour les exportations et les importations de services, y compris l’échange de données, ainsi que les contacts en personne et les réunions d’affaires.
Les ACR relatifs aux services peuvent expliquer entre 5 % et 15 % de la baisse des coûts commerciaux pour les services de communication et les services financiers. Pour les services aux entreprises, il n’existe aucune preuve tangible de l’impact bénéfique des ACR sur les services. Cela dit, il convient de noter que cette variable n’est qu’un indicateur approximatif de l’ouverture des secteurs des services, qui dépendent également fortement de la réglementation intérieure et des mesures au-delà des frontières.
Tous les résultats reposent sur des données couvrant jusqu’à 2019. De futures études couvrant les années ultérieures aideront à améliorer notre compréhension des changements structurels induits par la pandémie de COVID-19 et pourraient également examiner le potentiel de l’adoption des TIC pour limiter le besoin de déplacements professionnels.