Est-il réaliste de penser que le recyclage des pièces automobiles est une solution d’avenir?
Selon une analyse du New York Times appuyée, en partie, par une initiative de recherche du Forum économique mondial, la « fabrication circulaire » dans le secteur automobile promet de réduire les déchets en réutilisant des pièces et composantes pour fabriquer de nouvelles voitures. Il y a des lueurs d’espoir dans cette démarche, mais elles sont actuellement dépassées par les défis.
Aujourd’hui, des scientifiques, des écologistes, des décideurs politiques et des fabricants automobiles promeuvent le concept industriel appelé « fabrication circulaire », qui vise à construire des voitures dont les composantes peuvent être réutilisées à l’infini pour en fabriquer de nouvelles. La fabrication circulaire fait partie du Pacte vert pour l’Europe, qui jette les bases d’une nouvelle réglementation pour les constructeurs automobiles.
La caractéristique centrale de la fabrication circulaire – la circularité – crée à la fois un dilemme et une occasion à saisir : il n’y a pas de point de départ unique, et chaque segment du cycle est aussi important que le suivant. Cela signifie qu’il n’y a pas de problème central à résoudre, et que même des éléments obscurs de la fabrication automobile peuvent contribuer à l’amélioration.
En gros, l’idée est de réduire la quantité d’énergie et de matériaux nécessaires à la fabrication d’une voiture. Il y a plusieurs façons d’y parvenir : utiliser plus d’énergie éolienne et solaire dans le processus de fabrication, par exemple, ou fabriquer des pièces avec plus de matériaux recyclés. Même si cela semble simple, une berline américaine de taille moyenne comprenait en 1998 environ 20 000 composants. D’après un expert : « Il y a beaucoup de place pour l’amélioration à la fin de la vie du véhicule ».
Les recycleurs de voitures en retirent les pièces précieuses, comme les moteurs en état de marche, pour les réutiliser. Les carcasses vont aux entreprises de ferraille, qui détruisent généralement le reste. Même le broyat en alliage mixte a une utilisation limitée. Dans la fabrication circulaire, la réponse au problème de tri est de modifier le processus de conception pour inclure un plan de démontage. Les matériaux d’emballage et d’expédition sont le domaine où l’industrie automobile affirme réaliser des gains tangibles.
Entre la construction et le recyclage, il y a bien sûr l’usage. L’objectif circulaire est de prolonger la durée de vie d’une voiture sur la route : moins de voitures neuves signifie moins de matériaux et moins d’énergie nécessaire pour les construire. Mais il y a un hic : à un certain moment, garder une vieille voiture en marche peut être plus polluant que la construction d’une nouvelle.
Malgré les défis, il y a des lueurs du côté d’entreprises aussi diverses qu’une jeune pousse de super-voitures en Californie, un projet étudiant aux Pays-Bas et un consortium de pièces automobiles.
Selon une analyse du New York Times appuyée, en partie, par une initiative de recherche du Forum économique mondial, la « fabrication circulaire » dans le secteur automobile promet de réduire les déchets en réutilisant des pièces et composantes pour fabriquer de nouvelles voitures. Il y a des lueurs d’espoir dans cette démarche, mais elles sont actuellement dépassées par les défis.
Aujourd’hui, des scientifiques, des écologistes, des décideurs politiques et des fabricants automobiles promeuvent le concept industriel appelé « fabrication circulaire », qui vise à construire des voitures dont les composantes peuvent être réutilisées à l’infini pour en fabriquer de nouvelles. La fabrication circulaire fait partie du Pacte vert pour l’Europe, qui jette les bases d’une nouvelle réglementation pour les constructeurs automobiles.
La caractéristique centrale de la fabrication circulaire – la circularité – crée à la fois un dilemme et une occasion à saisir : il n’y a pas de point de départ unique, et chaque segment du cycle est aussi important que le suivant. Cela signifie qu’il n’y a pas de problème central à résoudre, et que même des éléments obscurs de la fabrication automobile peuvent contribuer à l’amélioration.
En gros, l’idée est de réduire la quantité d’énergie et de matériaux nécessaires à la fabrication d’une voiture. Il y a plusieurs façons d’y parvenir : utiliser plus d’énergie éolienne et solaire dans le processus de fabrication, par exemple, ou fabriquer des pièces avec plus de matériaux recyclés. Même si cela semble simple, une berline américaine de taille moyenne comprenait en 1998 environ 20 000 composants. D’après un expert : « Il y a beaucoup de place pour l’amélioration à la fin de la vie du véhicule ».
Les recycleurs de voitures en retirent les pièces précieuses, comme les moteurs en état de marche, pour les réutiliser. Les carcasses vont aux entreprises de ferraille, qui détruisent généralement le reste. Même le broyat en alliage mixte a une utilisation limitée. Dans la fabrication circulaire, la réponse au problème de tri est de modifier le processus de conception pour inclure un plan de démontage. Les matériaux d’emballage et d’expédition sont le domaine où l’industrie automobile affirme réaliser des gains tangibles.
Entre la construction et le recyclage, il y a bien sûr l’usage. L’objectif circulaire est de prolonger la durée de vie d’une voiture sur la route : moins de voitures neuves signifie moins de matériaux et moins d’énergie nécessaire pour les construire. Mais il y a un hic : à un certain moment, garder une vieille voiture en marche peut être plus polluant que la construction d’une nouvelle.
Malgré les défis, il y a des lueurs du côté d’entreprises aussi diverses qu’une jeune pousse de super-voitures en Californie, un projet étudiant aux Pays-Bas et un consortium de pièces automobiles.