Encourager la productivité des PME pour faire face à l’inflation, à la pénurie de travailleurs et aux problèmes d’approvisionnement
Une étude publiée par la Banque de développement du Canada (BDC) signale que les PME sont moins vulnérables aux défis du contexte économique lorsqu’elles accordent la priorité à la productivité. Selon cette étude, les PME canadiennes font face aujourd’hui à trois défis de taille qui menacent leur croissance.
- L’inflation : Les PME canadiennes doivent composer avec les défis d’une poussée inflationniste historique, qui en juin 2022 a atteint 8,1 % de hausse annuelle. Les effets de cette hausse pour les PME se feront sentir autant dans le coût des intrants que dans les salaires, ce à quoi il faut ajouter le coût accru des emprunts pour financer des projets d’expansion ou de modernisation.
Face à l’inflation, la plupart des entreprises vont faire le choix d’augmenter les prix. Il s’agit d’une solution qui, à terme, peut nuire à la compétitivité. En revanche, les entreprises plus productives vont essayer d’atténuer la hausse des coûts par l’amélioration de leur efficacité opérationnelle. De plus, ces entreprises seront plus portées à investir dans l’automatisation pour créer de la nouvelle valeur. - La persistance de la pénurie de main-d’œuvre : Cette situation s’explique par des facteurs multiples, notamment, les répercussions du vieillissement de la population sur le bassin de main-d’œuvre disponible; le départ à la retraite d’environ 20 % des travailleurs au cours des 10 prochaines années; et le ralentissement de l’immigration depuis deux ans, qui a créé un manque de 440 000 travailleurs au pays. Par conséquent, les PME doivent trouver de nouvelles façons de fonctionner pour gagner en efficacité.
Les entreprises plus productives, au lieu de se limiter à offrir de meilleurs salaires, vont essayer de maximiser la productivité de leurs employés par le biais de l’offre de formations aux employés et gestionnaires ainsi que par la numérisation des tâches répétitives. - Les problèmes avec les chaînes d’approvisionnement : Les effets conjugués des contraintes sanitaires et de la pression à la hausse des coûts de transport se sont traduits par des arrêts de production et par la congestion dans de nombreux ports. Bien que les problèmes logistiques se résorbent et que les tarifs moyens diminuent, ils demeurent aujourd’hui quatre fois plus élevés (6 500 CAD) qu’à l’été 2019 (1 600 CAD).
Enfin, les PME plus productives sont capables de dégager des ressources qui sont réallouées pour réduire les problèmes d’approvisionnement. Plus précisément, elles sont capables d’améliorer l’efficience de leurs procédés, d’augmenter leurs stocks et d’affecter une partie de leur personnel à la gestion de l’approvisionnement.
Une étude publiée par la Banque de développement du Canada (BDC) signale que les PME sont moins vulnérables aux défis du contexte économique lorsqu’elles accordent la priorité à la productivité. Selon cette étude, les PME canadiennes font face aujourd’hui à trois défis de taille qui menacent leur croissance.
- L’inflation : Les PME canadiennes doivent composer avec les défis d’une poussée inflationniste historique, qui en juin 2022 a atteint 8,1 % de hausse annuelle. Les effets de cette hausse pour les PME se feront sentir autant dans le coût des intrants que dans les salaires, ce à quoi il faut ajouter le coût accru des emprunts pour financer des projets d’expansion ou de modernisation.
Face à l’inflation, la plupart des entreprises vont faire le choix d’augmenter les prix. Il s’agit d’une solution qui, à terme, peut nuire à la compétitivité. En revanche, les entreprises plus productives vont essayer d’atténuer la hausse des coûts par l’amélioration de leur efficacité opérationnelle. De plus, ces entreprises seront plus portées à investir dans l’automatisation pour créer de la nouvelle valeur. - La persistance de la pénurie de main-d’œuvre : Cette situation s’explique par des facteurs multiples, notamment, les répercussions du vieillissement de la population sur le bassin de main-d’œuvre disponible; le départ à la retraite d’environ 20 % des travailleurs au cours des 10 prochaines années; et le ralentissement de l’immigration depuis deux ans, qui a créé un manque de 440 000 travailleurs au pays. Par conséquent, les PME doivent trouver de nouvelles façons de fonctionner pour gagner en efficacité.
Les entreprises plus productives, au lieu de se limiter à offrir de meilleurs salaires, vont essayer de maximiser la productivité de leurs employés par le biais de l’offre de formations aux employés et gestionnaires ainsi que par la numérisation des tâches répétitives. - Les problèmes avec les chaînes d’approvisionnement : Les effets conjugués des contraintes sanitaires et de la pression à la hausse des coûts de transport se sont traduits par des arrêts de production et par la congestion dans de nombreux ports. Bien que les problèmes logistiques se résorbent et que les tarifs moyens diminuent, ils demeurent aujourd’hui quatre fois plus élevés (6 500 CAD) qu’à l’été 2019 (1 600 CAD).
Enfin, les PME plus productives sont capables de dégager des ressources qui sont réallouées pour réduire les problèmes d’approvisionnement. Plus précisément, elles sont capables d’améliorer l’efficience de leurs procédés, d’augmenter leurs stocks et d’affecter une partie de leur personnel à la gestion de l’approvisionnement.