En Australie, le Conseil national de la santé et de la recherche médicale (NHMRC) favorise l’accès des femmes au financement de la recherche
Nature signale que, dans une tentative d’atteindre l’équité entre les sexes, le Conseil national de la santé et de la recherche médicale (NHMRC), en Australie, accordera à partir de l’année prochaine la moitié de ses bourses de recherche destinées aux scientifiques en milieu de carrière et chevronnés aux femmes et aux candidats non binaires.
Aux dires des spécialistes, la décision du NHMRC – qui est la principale organisation australienne de financement de la recherche médicale et de la santé – est décisive, car elle supprimerait un obstacle qui a historiquement entravé la représentation des femmes aux niveaux supérieurs de la recherche. De plus, les subventions seront fixées à 400 000 dollars australiens (252 000 dollars US) par an pendant cinq ans.
Il est à noter que le NHMRC travaille depuis une décennie à corriger les inégalités dans l’octroi de ses subventions. En 2017, par exemple, il a introduit le « financement prioritaire structurel », qui compte pour environ 8 % de son budget global de subventions, pour financer des demandes de recherche de haute qualité, dirigées par des femmes, qui ont failli de justesse à être approuvées.
Il semble que, malgré ces efforts, les déséquilibres n’ont pas été corrigés. Le problème se trouverait dans le nombre disproportionné d’hommes parmi les chercheurs qui ont le plus d’expérience. Par exemple, en 2021, seulement 20 % des personnes candidates de ce groupe étaient des femmes. Selon les observateurs, la représentation des hommes dans la recherche la plus avancée est si forte que le financement prioritaire structurel n’y change rien. C’est pourquoi le NHMRC cherche à voir si l’attribution d’un nombre égal de subventions par sexe encouragera plus de femmes expérimentées à demander un financement.
L’intérêt renouvelé du NHMRC à corriger les inégalités dans le financement de la recherche s’expliquerait par les critiques formulées à l’égard du processus d’attribution des bourses en 2021. En effet, l’analyse des données a révélé que, sur un total de 400 millions de dollars australiens, les hommes avaient reçu 23 % de subventions de plus que les femmes. Il s’agit d’une valeur de 95 millions de dollars australiens supplémentaires.
Il semble que le NHMRC sera l’une des premières agences à introduire des quotas de genre dans le domaine de la recherche. L’augmentation de 24 % du nombre de femmes inscrites à des programmes de premier cycle en STIM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques) – comparativement à 9 % pour les hommes – est un autre facteur qui expliquerait la décision de l’agence australienne. Dans ce contexte, il y aurait, dit-on, un besoin de trouver des moyens de garder les femmes scientifiques en poste et de favoriser leur productivité.
Nature signale que, dans une tentative d’atteindre l’équité entre les sexes, le Conseil national de la santé et de la recherche médicale (NHMRC), en Australie, accordera à partir de l’année prochaine la moitié de ses bourses de recherche destinées aux scientifiques en milieu de carrière et chevronnés aux femmes et aux candidats non binaires.
Aux dires des spécialistes, la décision du NHMRC – qui est la principale organisation australienne de financement de la recherche médicale et de la santé – est décisive, car elle supprimerait un obstacle qui a historiquement entravé la représentation des femmes aux niveaux supérieurs de la recherche. De plus, les subventions seront fixées à 400 000 dollars australiens (252 000 dollars US) par an pendant cinq ans.
Il est à noter que le NHMRC travaille depuis une décennie à corriger les inégalités dans l’octroi de ses subventions. En 2017, par exemple, il a introduit le « financement prioritaire structurel », qui compte pour environ 8 % de son budget global de subventions, pour financer des demandes de recherche de haute qualité, dirigées par des femmes, qui ont failli de justesse à être approuvées.
Il semble que, malgré ces efforts, les déséquilibres n’ont pas été corrigés. Le problème se trouverait dans le nombre disproportionné d’hommes parmi les chercheurs qui ont le plus d’expérience. Par exemple, en 2021, seulement 20 % des personnes candidates de ce groupe étaient des femmes. Selon les observateurs, la représentation des hommes dans la recherche la plus avancée est si forte que le financement prioritaire structurel n’y change rien. C’est pourquoi le NHMRC cherche à voir si l’attribution d’un nombre égal de subventions par sexe encouragera plus de femmes expérimentées à demander un financement.
L’intérêt renouvelé du NHMRC à corriger les inégalités dans le financement de la recherche s’expliquerait par les critiques formulées à l’égard du processus d’attribution des bourses en 2021. En effet, l’analyse des données a révélé que, sur un total de 400 millions de dollars australiens, les hommes avaient reçu 23 % de subventions de plus que les femmes. Il s’agit d’une valeur de 95 millions de dollars australiens supplémentaires.
Il semble que le NHMRC sera l’une des premières agences à introduire des quotas de genre dans le domaine de la recherche. L’augmentation de 24 % du nombre de femmes inscrites à des programmes de premier cycle en STIM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques) – comparativement à 9 % pour les hommes – est un autre facteur qui expliquerait la décision de l’agence australienne. Dans ce contexte, il y aurait, dit-on, un besoin de trouver des moyens de garder les femmes scientifiques en poste et de favoriser leur productivité.