Données probantes sur le financement des PME à la fine pointe de la recherche économique : le programme SBIR
Selon la professeure Sabrina T. Howell, qui vient de publier la recherche « Mechanisms and Impacts of Innovation Policy » sur le site du National Bureau of Economic Research, dont une synthèse se trouve sur le site du C.D. Howe Institute, les gouvernements peuvent tirer des leçons importantes des récentes recherches économiques dans le domaine des programmes de financement des PME.
Le programme Small Business Innovation Research (SBIR) est le principal véhicule de Washington pour soutenir directement l’innovation dans les petites entreprises et les encourager à entrer dans le circuit des contrats fédéraux. Il est disponible dans 11 agences fédérales et comporte toujours deux étapes. Les entreprises postulent d’abord à un concours de subvention de phase 1, d’environ 150 000 $, propre à un sous-secteur ou à une thématique. Les gagnants de la phase 1 peuvent ensuite postuler pour la phase 2, d’un million de dollars.
Après avoir examiné un grand échantillon de gagnants de la phase 1 au ministère de l’Énergie, la chercheuse a découvert des effets importants : les entreprises sélectionnées ont considérablement augmenté leur nombre de brevets pondérés par les citations et les chances d’accroître les investissements en capital de risque, leurs revenus et leur survie. En moyenne, les subventions de démarrage n’ont pas évincé les capitaux privés et ont plutôt permis aux nouvelles technologies de progresser.
Le tableau n’était pas si rose pour la phase 2. Cette subvention plus importante n’a eu aucun effet mesurable. Près de 40 % des gagnants de la phase 1 n’ont pas postulé à la phase 2, et ceux-ci étaient de manière disproportionnée des bénéficiaires de capital de risque.
Les critères d’admissibilité de la phase 2, qui incluent l’exigence que l’entreprise ne modifie pas sa stratégie commerciale et ne soit pas détenue à plus de 50 % par des investisseurs, ont apparemment généré cette sélection adverse. Ainsi, l’efficacité d’un programme devient tributaire de son processus de sélection.
Les programmes efficaces ciblent les entreprises aux prises avec des contraintes financières. Les effets positifs importants des programmes SBIR proviennent des attributions aux petites et jeunes entreprises qui découvrent SBIR et les marchés publics. Celles-ci utilisent les fonds en partie pour payer les employés, en particulier ceux qui ont de longues années d’ancienneté dans l’entreprise. Ces entreprises avec des contraintes financières semblent se financer en partie en s’engageant dans des contrats salariaux différés avec leurs travailleurs. En allégeant les contraintes, SBIR ouvre la voie aux investissements et à la croissance futurs.
Une autre décision clé dans les marchés publics se situe entre les approches centralisées, où l’acheteur précise l’innovation souhaitée, et décentralisées, où les candidats ont la possibilité de suggérer des solutions. Il apparaît que l’approche ouverte semble fonctionner en partie parce qu’elle offre aux entreprises un moyen d’identifier les occasions technologiques dont le gouvernement n’est pas encore pleinement conscient, et qu’elle permet aux entreprises de poursuivre leurs activités de commercialisation privées et gouvernementales simultanément.
Selon la professeure Sabrina T. Howell, qui vient de publier la recherche « Mechanisms and Impacts of Innovation Policy » sur le site du National Bureau of Economic Research, dont une synthèse se trouve sur le site du C.D. Howe Institute, les gouvernements peuvent tirer des leçons importantes des récentes recherches économiques dans le domaine des programmes de financement des PME.
Le programme Small Business Innovation Research (SBIR) est le principal véhicule de Washington pour soutenir directement l’innovation dans les petites entreprises et les encourager à entrer dans le circuit des contrats fédéraux. Il est disponible dans 11 agences fédérales et comporte toujours deux étapes. Les entreprises postulent d’abord à un concours de subvention de phase 1, d’environ 150 000 $, propre à un sous-secteur ou à une thématique. Les gagnants de la phase 1 peuvent ensuite postuler pour la phase 2, d’un million de dollars.
Après avoir examiné un grand échantillon de gagnants de la phase 1 au ministère de l’Énergie, la chercheuse a découvert des effets importants : les entreprises sélectionnées ont considérablement augmenté leur nombre de brevets pondérés par les citations et les chances d’accroître les investissements en capital de risque, leurs revenus et leur survie. En moyenne, les subventions de démarrage n’ont pas évincé les capitaux privés et ont plutôt permis aux nouvelles technologies de progresser.
Le tableau n’était pas si rose pour la phase 2. Cette subvention plus importante n’a eu aucun effet mesurable. Près de 40 % des gagnants de la phase 1 n’ont pas postulé à la phase 2, et ceux-ci étaient de manière disproportionnée des bénéficiaires de capital de risque.
Les critères d’admissibilité de la phase 2, qui incluent l’exigence que l’entreprise ne modifie pas sa stratégie commerciale et ne soit pas détenue à plus de 50 % par des investisseurs, ont apparemment généré cette sélection adverse. Ainsi, l’efficacité d’un programme devient tributaire de son processus de sélection.
Les programmes efficaces ciblent les entreprises aux prises avec des contraintes financières. Les effets positifs importants des programmes SBIR proviennent des attributions aux petites et jeunes entreprises qui découvrent SBIR et les marchés publics. Celles-ci utilisent les fonds en partie pour payer les employés, en particulier ceux qui ont de longues années d’ancienneté dans l’entreprise. Ces entreprises avec des contraintes financières semblent se financer en partie en s’engageant dans des contrats salariaux différés avec leurs travailleurs. En allégeant les contraintes, SBIR ouvre la voie aux investissements et à la croissance futurs.
Une autre décision clé dans les marchés publics se situe entre les approches centralisées, où l’acheteur précise l’innovation souhaitée, et décentralisées, où les candidats ont la possibilité de suggérer des solutions. Il apparaît que l’approche ouverte semble fonctionner en partie parce qu’elle offre aux entreprises un moyen d’identifier les occasions technologiques dont le gouvernement n’est pas encore pleinement conscient, et qu’elle permet aux entreprises de poursuivre leurs activités de commercialisation privées et gouvernementales simultanément.