Des programmes de formation professionnelle qui peuvent montrer la voie aux autres
Une poignée d’innovateurs ont créé des programmes de formation professionnelle de plus en plus couronnés de succès pour aider les travailleurs à faible revenu à intégrer la classe moyenne. Une enquête du New York Times se demande si ce modèle pourrait devenir la norme.
Year Up fait partie de ces programmes de formation professionnelle à but non lucratif qui ont établi leur crédibilité.
Le programme comprend des cours sur la prise de parole en public, le travail d’équipe, le comportement professionnel et la tenue vestimentaire, suivis d’un stage de six mois dans une entreprise. L’organisme organise également une aide pour les besoins de base, dont la garde d’enfants subventionnée, l’assurance médicale et l’aide alimentaire.
Ces OBNL, dont font également partie Per Scholas, NPower, Project Quest et, plus récemment, Merit America et Pursuit, sont adaptés aux besoins d’embauche des entreprises, mais vont bien au-delà de la formation liée aux compétences professionnelles recherchées. Elles partagent une approche holistique du développement de la main-d’œuvre. Elles entretiennent des relations étroites avec les employeurs. Elles offrent un accompagnement dans les « compétences non techniques », comme la communication et le travail d’équipe. Et elles fournissent ou organisent de l’aide pour relever les défis de la vie quotidienne, comme la garde d’enfants et le transport. Mais même s’ils grandissent, ces programmes demeurent de taille modeste. Même les plus imposants, comme Year Up, n’atteignent que quelques milliers d’étudiants par an.
Poussées par un marché du travail tendu et pressées de diversifier leurs effectifs, de plus en plus d’entreprises élargissent leurs efforts de recrutement, ajoutant des programmes d’apprentissage et d’autres programmes de formation en cours d’emploi. Des recherches récentes montrent que les entreprises abandonnent progressivement les exigences de diplômes dans leurs offres d’emploi.
L’obtention d’un diplôme universitaire comme condition préalable à l’avancement constitue un obstacle rigide pour de nombreux travailleurs. Près des deux tiers des adultes américains n’ont pas de diplôme de premier cycle universitaire.
La présélection par diplôme universitaire frappe particulièrement durement les minorités, éliminant 76 % des adultes noirs et 83 % des adultes latino-américains du bassin d’employés. Ces dernières années, des organisations comme Opportunity@Work et la Fondation Markle ont poussé le concept selon lequel les compétences plutôt que les diplômes devraient être la base de l’embauche et de l’avancement professionnel dans la plupart des professions.
Les objectifs de diversité des entreprises entrent également en jeu. Selon un expert, la diversité de la main-d’œuvre deviendra de plus en plus une considération concurrentielle, tout comme l’environnement et le changement climatique, une question qui préoccupe les employés, les clients et les investisseurs. Un autre expert estime « qu’il y a ici des leçons très précieuses pour que le gouvernement améliore ses propres programmes ». Appliquer ces leçons à plus grande échelle est justement l’objectif du programme de subventions du gouvernement Good Jobs Challenge.
Une poignée d’innovateurs ont créé des programmes de formation professionnelle de plus en plus couronnés de succès pour aider les travailleurs à faible revenu à intégrer la classe moyenne. Une enquête du New York Times se demande si ce modèle pourrait devenir la norme.
Year Up fait partie de ces programmes de formation professionnelle à but non lucratif qui ont établi leur crédibilité.
Le programme comprend des cours sur la prise de parole en public, le travail d’équipe, le comportement professionnel et la tenue vestimentaire, suivis d’un stage de six mois dans une entreprise. L’organisme organise également une aide pour les besoins de base, dont la garde d’enfants subventionnée, l’assurance médicale et l’aide alimentaire.
Ces OBNL, dont font également partie Per Scholas, NPower, Project Quest et, plus récemment, Merit America et Pursuit, sont adaptés aux besoins d’embauche des entreprises, mais vont bien au-delà de la formation liée aux compétences professionnelles recherchées. Elles partagent une approche holistique du développement de la main-d’œuvre. Elles entretiennent des relations étroites avec les employeurs. Elles offrent un accompagnement dans les « compétences non techniques », comme la communication et le travail d’équipe. Et elles fournissent ou organisent de l’aide pour relever les défis de la vie quotidienne, comme la garde d’enfants et le transport. Mais même s’ils grandissent, ces programmes demeurent de taille modeste. Même les plus imposants, comme Year Up, n’atteignent que quelques milliers d’étudiants par an.
Poussées par un marché du travail tendu et pressées de diversifier leurs effectifs, de plus en plus d’entreprises élargissent leurs efforts de recrutement, ajoutant des programmes d’apprentissage et d’autres programmes de formation en cours d’emploi. Des recherches récentes montrent que les entreprises abandonnent progressivement les exigences de diplômes dans leurs offres d’emploi.
L’obtention d’un diplôme universitaire comme condition préalable à l’avancement constitue un obstacle rigide pour de nombreux travailleurs. Près des deux tiers des adultes américains n’ont pas de diplôme de premier cycle universitaire.
La présélection par diplôme universitaire frappe particulièrement durement les minorités, éliminant 76 % des adultes noirs et 83 % des adultes latino-américains du bassin d’employés. Ces dernières années, des organisations comme Opportunity@Work et la Fondation Markle ont poussé le concept selon lequel les compétences plutôt que les diplômes devraient être la base de l’embauche et de l’avancement professionnel dans la plupart des professions.
Les objectifs de diversité des entreprises entrent également en jeu. Selon un expert, la diversité de la main-d’œuvre deviendra de plus en plus une considération concurrentielle, tout comme l’environnement et le changement climatique, une question qui préoccupe les employés, les clients et les investisseurs. Un autre expert estime « qu’il y a ici des leçons très précieuses pour que le gouvernement améliore ses propres programmes ». Appliquer ces leçons à plus grande échelle est justement l’objectif du programme de subventions du gouvernement Good Jobs Challenge.