Des organismes de surveillance dénoncent l’écoblanchiment dans de nombreuses déclarations d’engagement environnemental
Reuters (8 novembre) mentionne que selon un rapport publié dans le cadre de la COP27, qui a eu lieu en Égypte, « les promesses des entreprises, des banques et des villes d’atteindre des émissions nettes nulles ne représentent souvent que de l’écoblanchiment (greenwashing) ». Aux dires des experts de l’ONU, ces fausses déclarations, qui dans certains cas ne sont que des slogans, pourraient induire en erreur les consommateurs, les investisseurs et les décideurs politiques.
L’écoblanchiment est un concept de pleine actualité. Selon Investopedia, il correspond à la pratique de transmettre une fausse impression ou des informations trompeuses sur la façon dont les produits d’une entreprise sont respectueux de l’environnement. Il y a aussi écoblanchiment lorsqu’une entreprise amplifie les aspects durables d’un produit pour éclipser son implication dans des pratiques préjudiciables à l’environnement.
Reuters (25 octobre) note également que dans le monde entier, des milliards de dollars ont été placés dans des investissements dits ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance). Cependant, il n’y aurait pas de règles robustes définissant ce qui constitue un investissement ESG. Ce flou est inquiétant au vu de la croissance du marché des investissements responsables. Au Royaume-Uni, ils auraient augmenté de 64 % en 2021 pour atteindre 79 milliards de livres sterling (89,34 milliards de dollars US).
C’est pourquoi, selon Reuters, les régulateurs un peu partout dans le monde commencent à établir des règles plus strictes pour étayer la légitimité environnementale de certaines activités. Il semblerait cependant que les progrès soient lacunaires et que les organisations de surveillance (watchdogs) se tournent de plus en plus vers les tribunaux pour contester de fausses allégations.
Par exemple, le mois dernier, un organisme de surveillance financier britannique a proposé la mise en place d’un ensemble de recommandations, à partir de 2024, pour encadrer la gestion des fonds, assurer la crédibilité des revendications environnementales et éviter que les consommateurs ne soient induits en erreur.
Il est proposé, par exemple, qu’une entreprise ne puisse pas prétendre à la neutralité carbone si elle continue à investir dans de nouvelles industries de combustibles fossiles ou dans la déforestation. Le rapport critique également l’utilisation de crédits carbone bon marché pour compenser les émissions continues, une pratique qui encourage les entreprises, les institutions financières, les villes et les régions à se concentrer sur les émissions pures et non sur l’intensité carbone.
Aux dires des spécialistes en investissements responsables, si jamais le rapport devenait une norme juridique, il pourrait offrir les arguments pour entamer des poursuites et mettre en place des mesures réglementaires. Ultimement, l’objectif serait de rendre l’absence d’action climatique plus onéreuse pour les entreprises.
Reuters (8 novembre) mentionne que selon un rapport publié dans le cadre de la COP27, qui a eu lieu en Égypte, « les promesses des entreprises, des banques et des villes d’atteindre des émissions nettes nulles ne représentent souvent que de l’écoblanchiment (greenwashing) ». Aux dires des experts de l’ONU, ces fausses déclarations, qui dans certains cas ne sont que des slogans, pourraient induire en erreur les consommateurs, les investisseurs et les décideurs politiques.
L’écoblanchiment est un concept de pleine actualité. Selon Investopedia, il correspond à la pratique de transmettre une fausse impression ou des informations trompeuses sur la façon dont les produits d’une entreprise sont respectueux de l’environnement. Il y a aussi écoblanchiment lorsqu’une entreprise amplifie les aspects durables d’un produit pour éclipser son implication dans des pratiques préjudiciables à l’environnement.
Reuters (25 octobre) note également que dans le monde entier, des milliards de dollars ont été placés dans des investissements dits ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance). Cependant, il n’y aurait pas de règles robustes définissant ce qui constitue un investissement ESG. Ce flou est inquiétant au vu de la croissance du marché des investissements responsables. Au Royaume-Uni, ils auraient augmenté de 64 % en 2021 pour atteindre 79 milliards de livres sterling (89,34 milliards de dollars US).
C’est pourquoi, selon Reuters, les régulateurs un peu partout dans le monde commencent à établir des règles plus strictes pour étayer la légitimité environnementale de certaines activités. Il semblerait cependant que les progrès soient lacunaires et que les organisations de surveillance (watchdogs) se tournent de plus en plus vers les tribunaux pour contester de fausses allégations.
Par exemple, le mois dernier, un organisme de surveillance financier britannique a proposé la mise en place d’un ensemble de recommandations, à partir de 2024, pour encadrer la gestion des fonds, assurer la crédibilité des revendications environnementales et éviter que les consommateurs ne soient induits en erreur.
Il est proposé, par exemple, qu’une entreprise ne puisse pas prétendre à la neutralité carbone si elle continue à investir dans de nouvelles industries de combustibles fossiles ou dans la déforestation. Le rapport critique également l’utilisation de crédits carbone bon marché pour compenser les émissions continues, une pratique qui encourage les entreprises, les institutions financières, les villes et les régions à se concentrer sur les émissions pures et non sur l’intensité carbone.
Aux dires des spécialistes en investissements responsables, si jamais le rapport devenait une norme juridique, il pourrait offrir les arguments pour entamer des poursuites et mettre en place des mesures réglementaires. Ultimement, l’objectif serait de rendre l’absence d’action climatique plus onéreuse pour les entreprises.