Des millions de personnes en âge de travailler ont disparu de la population active aux États-Unis, mais pas au Canada
À bien des égards, les marchés du travail canadien et américain ont connu leurs meilleurs moments ces derniers temps, soutient un article du ROB MAGAZINE (Globe and Mail). Le taux de chômage du Canada est tombé en dessous de 5 % au cours de l’été, soit le taux le plus bas depuis que Statistique Canada a commencé à suivre la mesure à l’aide de la méthodologie actuelle, tandis qu’au sud de la frontière, le taux est tombé à 3,6 % pour la deuxième fois seulement depuis 1969.
Toutefois, il y a une différence importante et croissante entre les deux pays : des millions d’Américains dans la force de l’âge – ceux âgés de 25 à 54 ans – sont absents de la population active, même si cette même cohorte au Canada continue de croître. Au cours de la dernière décennie, la population active canadienne dans la force de l’âge a augmenté de près de 13 %, tandis que la population active américaine n’a augmenté que de 2,1 %, n’étant pas encore pleinement remise des chocs de la Grande Récession (2008) et de la COVID-19.
La participation à la vie active est essentielle à la croissance. En l’absence d’une productivité plus élevée, une main-d’œuvre au point mort ou en diminution revient à attacher un limiteur de vitesse à une économie.
L’écart entre les deux pays s’explique en partie par la croissance démographique générale plus rapide du Canada. Par exemple, au deuxième trimestre de 2022, la population du Canada a augmenté de 1,3 %, contre 0,3 % aux États-Unis, où l’immigration internationale nette est en baisse depuis 2016 et a atteint son plus bas niveau depuis des décennies en 2021.
Mais la diminution de la main-d’œuvre américaine dans la force de l’âge est motivée par des problèmes encore plus insolubles. Le taux de participation au marché du travail chez les hommes de ce groupe d’âge est en baisse depuis des décennies – étant passé de 97 % en 1960 à 88 % aujourd’hui –, en particulier chez ceux qui ont un faible niveau d’éducation, car la technologie et la délocalisation réduisent les options pour les travailleurs peu qualifiés. Alors que les femmes âgées de 25 à 54 ans entrant sur le marché du travail ont compensé le déclin chez les hommes, la Grande Récession a également inversé cette tendance, la participation des femmes n’étant revenue que récemment au même niveau qu’en 2008.
Il y a eu ces derniers mois des signes encourageants indiquant que les travailleurs dans la force de l’âge réintègrent enfin la population active.
À bien des égards, les marchés du travail canadien et américain ont connu leurs meilleurs moments ces derniers temps, soutient un article du ROB MAGAZINE (Globe and Mail). Le taux de chômage du Canada est tombé en dessous de 5 % au cours de l’été, soit le taux le plus bas depuis que Statistique Canada a commencé à suivre la mesure à l’aide de la méthodologie actuelle, tandis qu’au sud de la frontière, le taux est tombé à 3,6 % pour la deuxième fois seulement depuis 1969.
Toutefois, il y a une différence importante et croissante entre les deux pays : des millions d’Américains dans la force de l’âge – ceux âgés de 25 à 54 ans – sont absents de la population active, même si cette même cohorte au Canada continue de croître. Au cours de la dernière décennie, la population active canadienne dans la force de l’âge a augmenté de près de 13 %, tandis que la population active américaine n’a augmenté que de 2,1 %, n’étant pas encore pleinement remise des chocs de la Grande Récession (2008) et de la COVID-19.
La participation à la vie active est essentielle à la croissance. En l’absence d’une productivité plus élevée, une main-d’œuvre au point mort ou en diminution revient à attacher un limiteur de vitesse à une économie.
L’écart entre les deux pays s’explique en partie par la croissance démographique générale plus rapide du Canada. Par exemple, au deuxième trimestre de 2022, la population du Canada a augmenté de 1,3 %, contre 0,3 % aux États-Unis, où l’immigration internationale nette est en baisse depuis 2016 et a atteint son plus bas niveau depuis des décennies en 2021.
Mais la diminution de la main-d’œuvre américaine dans la force de l’âge est motivée par des problèmes encore plus insolubles. Le taux de participation au marché du travail chez les hommes de ce groupe d’âge est en baisse depuis des décennies – étant passé de 97 % en 1960 à 88 % aujourd’hui –, en particulier chez ceux qui ont un faible niveau d’éducation, car la technologie et la délocalisation réduisent les options pour les travailleurs peu qualifiés. Alors que les femmes âgées de 25 à 54 ans entrant sur le marché du travail ont compensé le déclin chez les hommes, la Grande Récession a également inversé cette tendance, la participation des femmes n’étant revenue que récemment au même niveau qu’en 2008.
Il y a eu ces derniers mois des signes encourageants indiquant que les travailleurs dans la force de l’âge réintègrent enfin la population active.