Des jeunes pousses novatrices proposent de nouveaux matériaux pour fabriquer des batteries lithium-ion et réduire le coût des voitures électriques
Reuters signale que les jeunes pousses (startups) américaines et européennes misent sur de nouveaux matériaux pour développer la prochaine génération de batteries bon marché pour les voitures électriques (VE). L’objectif est de diminuer la dépendance des pays occidentaux à l’égard des pays asiatiques, notamment la Chine.
Ce qu’il faut comprendre est que les VE fonctionnent grâce à des batteries lithium-ion, qui sont composées principalement de minéraux comme le lithium, le cobalt, le manganèse et le nickel de haute qualité, dont les prix ont grimpé en flèche ces derniers mois. De plus, selon Benchmark Mineral Intelligence, leur extraction et leur raffinage sont, pour l’instant, dominés par la Chine.
En effet, la Chine possède actuellement 75 % de la capacité mondiale de raffinage du cobalt et 59 % de la capacité de traitement du lithium. Selon les spécialistes, cette dépendance aurait des implications géopolitiques mondiales et constituerait un défi de taille pour la sécurité énergétique, économique et nationale.
En revanche, ce contexte représenterait une occasion d’affaires pour une poignée de jeunes pousses très avancées qui ont réussi à attirer des millions de dollars d’investissements, ainsi que des subventions gouvernementales, pour développer de nouveaux types de batteries. En effet, ces jeunes pousses privilégient, deux éléments abondants et bon marché, pour éviter les goulots d’étranglement qui entravent la production de VE et l’approvisionnement.
Mentionnons par exemple Amandarry, une jeune pousse américaine, et la britannique AMTE Power, qui développent des batteries sodium-ion en utilisant du chlorure de sodium comme ingrédient principal des cathodes. De leur côté, les entreprises américaines Lyten et Conamix ainsi que l’allemande Theion et la norvégienne Morrow développent des cathodes au lithium-soufre qui ont encore besoin de lithium en plus petites quantités, mais ne nécessitent pas de nickel ou de cobalt.
Les percées technologiques potentielles de ces entreprises novatrices pourraient faire chuter le prix des VE de façon significative vers 2025. En effet, les nouvelles voitures pourraient être jusqu’aux deux tiers moins chères que celles propulsées par des batteries au lithium-ion.
Les experts estiment que malgré les défis techniques, il y aurait un marché certain pour ces nouvelles batteries. Par exemple, les batteries sodium-ion pourraient être utilisées pour le stockage stationnaire et les véhicules bas de gamme sur des marchés sensibles aux coûts tels que la Chine, l’Inde, l’Afrique et l’Amérique du Sud.
Évidemment, ces jeunes pousses voudraient introduire leurs batteries sodium-ion et lithium-soufre dans l’industrie automobile. Apparemment, elles échangent déjà avec de grands constructeurs. Certains parmi ces derniers testent activement de nouvelles batteries qui pourraient être sur la route dans des véhicules électriques grand public avant la fin de la décennie. À ce qu’il paraît, les constructeurs tiennent à garder leurs options ouvertes.
Reuters signale que les jeunes pousses (startups) américaines et européennes misent sur de nouveaux matériaux pour développer la prochaine génération de batteries bon marché pour les voitures électriques (VE). L’objectif est de diminuer la dépendance des pays occidentaux à l’égard des pays asiatiques, notamment la Chine.
Ce qu’il faut comprendre est que les VE fonctionnent grâce à des batteries lithium-ion, qui sont composées principalement de minéraux comme le lithium, le cobalt, le manganèse et le nickel de haute qualité, dont les prix ont grimpé en flèche ces derniers mois. De plus, selon Benchmark Mineral Intelligence, leur extraction et leur raffinage sont, pour l’instant, dominés par la Chine.
En effet, la Chine possède actuellement 75 % de la capacité mondiale de raffinage du cobalt et 59 % de la capacité de traitement du lithium. Selon les spécialistes, cette dépendance aurait des implications géopolitiques mondiales et constituerait un défi de taille pour la sécurité énergétique, économique et nationale.
En revanche, ce contexte représenterait une occasion d’affaires pour une poignée de jeunes pousses très avancées qui ont réussi à attirer des millions de dollars d’investissements, ainsi que des subventions gouvernementales, pour développer de nouveaux types de batteries. En effet, ces jeunes pousses privilégient, deux éléments abondants et bon marché, pour éviter les goulots d’étranglement qui entravent la production de VE et l’approvisionnement.
Mentionnons par exemple Amandarry, une jeune pousse américaine, et la britannique AMTE Power, qui développent des batteries sodium-ion en utilisant du chlorure de sodium comme ingrédient principal des cathodes. De leur côté, les entreprises américaines Lyten et Conamix ainsi que l’allemande Theion et la norvégienne Morrow développent des cathodes au lithium-soufre qui ont encore besoin de lithium en plus petites quantités, mais ne nécessitent pas de nickel ou de cobalt.
Les percées technologiques potentielles de ces entreprises novatrices pourraient faire chuter le prix des VE de façon significative vers 2025. En effet, les nouvelles voitures pourraient être jusqu’aux deux tiers moins chères que celles propulsées par des batteries au lithium-ion.
Les experts estiment que malgré les défis techniques, il y aurait un marché certain pour ces nouvelles batteries. Par exemple, les batteries sodium-ion pourraient être utilisées pour le stockage stationnaire et les véhicules bas de gamme sur des marchés sensibles aux coûts tels que la Chine, l’Inde, l’Afrique et l’Amérique du Sud.
Évidemment, ces jeunes pousses voudraient introduire leurs batteries sodium-ion et lithium-soufre dans l’industrie automobile. Apparemment, elles échangent déjà avec de grands constructeurs. Certains parmi ces derniers testent activement de nouvelles batteries qui pourraient être sur la route dans des véhicules électriques grand public avant la fin de la décennie. À ce qu’il paraît, les constructeurs tiennent à garder leurs options ouvertes.