Des initiatives novatrices dans l’économie circulaire du secteur de la construction aux Pays-Bas
The New York Times rapporte les initiatives de recyclage pionnières dans le secteur de la construction qui s’amorcent aux Pays-Bas. Selon les statistiques, près de la moitié de tous les déchets des Pays-Bas proviennent de la construction et de la démolition. L’objectif serait d’aller au-delà de la simple réutilisation de ces matériaux pour faire de l’asphalte. Il est à noter qu’en 2016, le gouvernement néerlandais a annoncé tendre vers l’objectif d’une économie sans déchets.
Cependant, bien qu’on ait annoncé en 2018 que 97 % des déchets de construction avaient été récupérés, les spécialistes constatent que la plupart ont été broyés pour faire de routes ou incinérés pour produire de l’énergie. D’ailleurs, un rapport de 2020 de l’Agence européenne pour l’environnement a souligné que seulement 3 à 4 % des matériaux des nouvelles constructions néerlandaises étaient réutilisés dans leur forme d’origine. Cela veut dire que cette industrie continue à couper massivement des arbres et à extraire du calcaire pour faire du ciment.
C’est dans ce contexte que les concepts d’économie circulaire ou régénérative gagnent en popularité pour une nouvelle cohorte d’architectes, d’ingénieurs, d’entrepreneurs et de designers néerlandais. Cependant, leur application dans le recyclage des bâtiments comporte son lot de défis, notamment en ce qui concerne la réutilisation des matériaux sur des échelles de temps bien plus étendues. À ce titre, une idée intéressante consiste à modifier la propriété des produits.
En effet, The New York Times souligne que si les fabricants conservent la propriété de leurs produits, ils voudront probablement les faire durer plus longtemps et faire en sorte qu’ils nécessitent moins d’entretien. De plus, ils voudront concevoir des objets qui peuvent être facilement démontés et réutilisés. L’hypothèse de base est que personne n’est vraiment porté par l’idée de posséder un ordinateur, une télévision ou une machine à laver. Ce qu’on cherche, ce sont les services qu’ils offrent : capacité informatique, divertissement visuel, nettoyage des textiles.
Bref, la circularité dans l’industrie de la construction pourrait être encouragée si l’on réduisait les incitations à l’obsolescence des produits. Un exemple parlant est celui de la rénovation de l’aéroport Schipol, à Amsterdam, où l’entrepreneur a proposé à Philips de garder la propriété de tout l’équipement électrique, y compris les ampoules. En échange, l’aéroport paiera à Philips une redevance mensuelle pour la fourniture d’une certaine quantité de lumière.
Apparemment, ce contrat d’éclairage a permis d’économiser 50 % de la consommation d’énergie. De son côté, Philips commercialise désormais ce modèle de contrats de service et affirme que ses ampoules circulaires durent 75 % plus longtemps que les ampoules traditionnelles.
The New York Times rapporte les initiatives de recyclage pionnières dans le secteur de la construction qui s’amorcent aux Pays-Bas. Selon les statistiques, près de la moitié de tous les déchets des Pays-Bas proviennent de la construction et de la démolition. L’objectif serait d’aller au-delà de la simple réutilisation de ces matériaux pour faire de l’asphalte. Il est à noter qu’en 2016, le gouvernement néerlandais a annoncé tendre vers l’objectif d’une économie sans déchets.
Cependant, bien qu’on ait annoncé en 2018 que 97 % des déchets de construction avaient été récupérés, les spécialistes constatent que la plupart ont été broyés pour faire de routes ou incinérés pour produire de l’énergie. D’ailleurs, un rapport de 2020 de l’Agence européenne pour l’environnement a souligné que seulement 3 à 4 % des matériaux des nouvelles constructions néerlandaises étaient réutilisés dans leur forme d’origine. Cela veut dire que cette industrie continue à couper massivement des arbres et à extraire du calcaire pour faire du ciment.
C’est dans ce contexte que les concepts d’économie circulaire ou régénérative gagnent en popularité pour une nouvelle cohorte d’architectes, d’ingénieurs, d’entrepreneurs et de designers néerlandais. Cependant, leur application dans le recyclage des bâtiments comporte son lot de défis, notamment en ce qui concerne la réutilisation des matériaux sur des échelles de temps bien plus étendues. À ce titre, une idée intéressante consiste à modifier la propriété des produits.
En effet, The New York Times souligne que si les fabricants conservent la propriété de leurs produits, ils voudront probablement les faire durer plus longtemps et faire en sorte qu’ils nécessitent moins d’entretien. De plus, ils voudront concevoir des objets qui peuvent être facilement démontés et réutilisés. L’hypothèse de base est que personne n’est vraiment porté par l’idée de posséder un ordinateur, une télévision ou une machine à laver. Ce qu’on cherche, ce sont les services qu’ils offrent : capacité informatique, divertissement visuel, nettoyage des textiles.
Bref, la circularité dans l’industrie de la construction pourrait être encouragée si l’on réduisait les incitations à l’obsolescence des produits. Un exemple parlant est celui de la rénovation de l’aéroport Schipol, à Amsterdam, où l’entrepreneur a proposé à Philips de garder la propriété de tout l’équipement électrique, y compris les ampoules. En échange, l’aéroport paiera à Philips une redevance mensuelle pour la fourniture d’une certaine quantité de lumière.
Apparemment, ce contrat d’éclairage a permis d’économiser 50 % de la consommation d’énergie. De son côté, Philips commercialise désormais ce modèle de contrats de service et affirme que ses ampoules circulaires durent 75 % plus longtemps que les ampoules traditionnelles.