Des groupes pétroliers manifestent leurs réserves quant au Plan directeur de décarbonisation annoncé aux États-Unis
Energy.gov mentionne qu’en janvier 2022, les départements de l’Énergie, des Transports, du Logement et du Développement urbain ainsi que l’Agence de protection de l’environnement ont publié le Plan directeur pour la décarbonisation du transport aux États-Unis. Celui-ci sera suivi, dit-on, de plans d’action de décarbonation plus détaillés, qui seront élaborés et mis en œuvre par ces agences en coopération avec tous les autres paliers gouvernementaux.
L’objectif de cette stratégie est de réduire les émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports d’ici 2050. Plus précisément, il s’agit de réduire les émissions produites par tous les moyens de transport – terrestres, aériens ou maritimes – lors du déplacement de personnes et de marchandises. Celles-ci représenteraient un tiers de toutes les émissions de gaz à effet de serre générées au pays.
Supply Chain Quarterly mentionne que les agences se donnent pour objectif que 30 % des camions et autobus moyens et lourds neufs vendus soient à zéro émission d’ici 2030 pour atteindre 100 % d’ici 2040, tout en s’assurant que 100 % de la flotte fédérale de ces véhicules sera à zéro émission d’ici 2035. Le plan directeur a aussi pour objectif d’encourager une plus grande utilisation du rail pour le transport des passagers et des marchandises afin de réduire les émissions des véhicules routiers, ainsi que d’augmenter la production de carburant d’aviation durable (SAF) à au moins trois milliards de gallons par an d’ici 2030 et à environ 35 milliards de gallons d’ici 2050, ce qui permettrait de garantir l’approvisionnement de l’ensemble du secteur. Cependant, ce dernier point est l’objet de critiques des joueurs de l’industrie du carburant.
En effet, CCJDigital signale que selon les groupes pétroliers, le Plan directeur de décarbonisation annule les efforts de réduction des émissions du secteur du camionnage aux États-Unis. Apparemment, le développement et le déploiement de carburants durables ont été réservés à l’industrie aéronautique au détriment de la NATSO – qui représente les centres de voyage et relais routiers américains – et de SIGMA, qui est un des principaux distributeurs de carburant au pays. La NATSO et SIGMA représentent collectivement plus de 80 % des détaillants de carburant aux États-Unis.
À ce sujet, CISION rapporte la déclaration de la NATSO et de SIGMA au sujet de ce plan directeur, signalant que proposer « le carburant d’aviation durable (SAF) comme une nouvelle méthode pour réduire les émissions de carbone du transport ignore le fait qu’il dénouera des décennies de réductions de carbone existantes dans le transport routier et augmentera les prix du carburant pour les flottes commerciales ». Selon cette déclaration, la production de SAF a simplement pour objectif de remplacer la production actuelle et future de diesel renouvelable, moins coûteux.
Energy.gov mentionne qu’en janvier 2022, les départements de l’Énergie, des Transports, du Logement et du Développement urbain ainsi que l’Agence de protection de l’environnement ont publié le Plan directeur pour la décarbonisation du transport aux États-Unis. Celui-ci sera suivi, dit-on, de plans d’action de décarbonation plus détaillés, qui seront élaborés et mis en œuvre par ces agences en coopération avec tous les autres paliers gouvernementaux.
L’objectif de cette stratégie est de réduire les émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports d’ici 2050. Plus précisément, il s’agit de réduire les émissions produites par tous les moyens de transport – terrestres, aériens ou maritimes – lors du déplacement de personnes et de marchandises. Celles-ci représenteraient un tiers de toutes les émissions de gaz à effet de serre générées au pays.
Supply Chain Quarterly mentionne que les agences se donnent pour objectif que 30 % des camions et autobus moyens et lourds neufs vendus soient à zéro émission d’ici 2030 pour atteindre 100 % d’ici 2040, tout en s’assurant que 100 % de la flotte fédérale de ces véhicules sera à zéro émission d’ici 2035. Le plan directeur a aussi pour objectif d’encourager une plus grande utilisation du rail pour le transport des passagers et des marchandises afin de réduire les émissions des véhicules routiers, ainsi que d’augmenter la production de carburant d’aviation durable (SAF) à au moins trois milliards de gallons par an d’ici 2030 et à environ 35 milliards de gallons d’ici 2050, ce qui permettrait de garantir l’approvisionnement de l’ensemble du secteur. Cependant, ce dernier point est l’objet de critiques des joueurs de l’industrie du carburant.
En effet, CCJDigital signale que selon les groupes pétroliers, le Plan directeur de décarbonisation annule les efforts de réduction des émissions du secteur du camionnage aux États-Unis. Apparemment, le développement et le déploiement de carburants durables ont été réservés à l’industrie aéronautique au détriment de la NATSO – qui représente les centres de voyage et relais routiers américains – et de SIGMA, qui est un des principaux distributeurs de carburant au pays. La NATSO et SIGMA représentent collectivement plus de 80 % des détaillants de carburant aux États-Unis.
À ce sujet, CISION rapporte la déclaration de la NATSO et de SIGMA au sujet de ce plan directeur, signalant que proposer « le carburant d’aviation durable (SAF) comme une nouvelle méthode pour réduire les émissions de carbone du transport ignore le fait qu’il dénouera des décennies de réductions de carbone existantes dans le transport routier et augmentera les prix du carburant pour les flottes commerciales ». Selon cette déclaration, la production de SAF a simplement pour objectif de remplacer la production actuelle et future de diesel renouvelable, moins coûteux.