Des goulots d’étranglement entravent les projets d’investissement aux États-Unis
Selon une analyse de fDi Intelligence, les investisseurs nouveaux et existants aux États-Unis sont confrontés à un environnement difficile, alors que le pays est aux prises avec des problèmes persistants de chaîne d’approvisionnement, à des pénuries de main-d’œuvre qualifiée et à un manque de terrains industriels.
Ces contraintes coïncident avec un boom des investissements étrangers. Au cours du premier semestre de 2022, plus de 960 nouveaux projets ont été annoncés par des entreprises étrangères aux États-Unis, soit le deuxième plus grand nombre jamais enregistré sur une période de six mois, selon les dernières données de fDi Markets.
Le resserrement du marché du travail national américain, où la croissance de l’emploi continue d’être forte et où le taux de chômage s’établissait à 3,6 % en juin 2022, rend difficile pour les entreprises de trouver des travailleurs pour les activités existantes et les expansions. En mai 2022, il y avait plus de 11,25 millions d’offres d’emploi aux États-Unis, soit plus du double comparativement à deux ans auparavant, et plus que les 5,95 millions de chômeurs, selon le Bureau of Labor Statistics (BLS). Également, un grand nombre d’Américains ont décidé de prendre leur retraite pendant la pandémie, et de nombreux travailleurs ont récemment décidé de démissionner.
Malgré les efforts entrepris par le gouvernement, de concert avec l’industrie, les universités et les syndicats pour combler le manque de main‑d’œuvre dans certains secteurs, « le manque de talents reste le plus grand défi auquel sont confrontés les dirigeants des entreprises manufacturières », déclare un expert. « Le secteur de la fabrication a progressé beaucoup plus rapidement que les systèmes d’éducation qui le servaient auparavant », dit-il.
Alors que les entreprises envisagent de relocaliser leurs opérations aux États-Unis, les experts affirment que le problème de la main-d’œuvre rendra ce processus encore plus difficile. En conséquence, il est plus probable qu’on assistera à une diversification des chaînes d’approvisionnement pour permettre de multiples sources d’approvisionnement dans plusieurs régions plutôt qu’à une relocalisation strictement américaine.
Alors qu’on s’interroge toujours sur l’ampleur du processus de relocalisation en cours, les données sont éloquentes. En 2021, il y a eu 261 000 annonces d’emplois liés à la relocalisation et à l’investissement direct étranger aux États-Unis, selon Reshoring Initiative, ce qui marque un nouveau sommet.
Outre les problèmes de main-d’œuvre, les entreprises ont du mal à trouver des terrains plus vastes. Au deuxième trimestre de 2022, la demande de terrains industriels aux États-Unis a dépassé l’offre pour un septième trimestre consécutif, selon un rapport de Cushman & Wakefield.
Le manque de sites appropriés touche particulièrement les mégaprojets, soit ceux qui impliquent un investissement d’une valeur d’au moins 1 milliard de dollars. Selon fDi Markets, un nombre record de 23 mégaprojets d’une valeur totale de 97 milliards de dollars américains ont été annoncés en 2021 par des entreprises étrangères et nationales à travers les États-Unis. Dans ce contexte, pour réussir leur entrée sur le marché, les entreprises doivent élaborer un plan stratégique très sérieux et à long terme.
Selon une analyse de fDi Intelligence, les investisseurs nouveaux et existants aux États-Unis sont confrontés à un environnement difficile, alors que le pays est aux prises avec des problèmes persistants de chaîne d’approvisionnement, à des pénuries de main-d’œuvre qualifiée et à un manque de terrains industriels.
Ces contraintes coïncident avec un boom des investissements étrangers. Au cours du premier semestre de 2022, plus de 960 nouveaux projets ont été annoncés par des entreprises étrangères aux États-Unis, soit le deuxième plus grand nombre jamais enregistré sur une période de six mois, selon les dernières données de fDi Markets.
Le resserrement du marché du travail national américain, où la croissance de l’emploi continue d’être forte et où le taux de chômage s’établissait à 3,6 % en juin 2022, rend difficile pour les entreprises de trouver des travailleurs pour les activités existantes et les expansions. En mai 2022, il y avait plus de 11,25 millions d’offres d’emploi aux États-Unis, soit plus du double comparativement à deux ans auparavant, et plus que les 5,95 millions de chômeurs, selon le Bureau of Labor Statistics (BLS). Également, un grand nombre d’Américains ont décidé de prendre leur retraite pendant la pandémie, et de nombreux travailleurs ont récemment décidé de démissionner.
Malgré les efforts entrepris par le gouvernement, de concert avec l’industrie, les universités et les syndicats pour combler le manque de main‑d’œuvre dans certains secteurs, « le manque de talents reste le plus grand défi auquel sont confrontés les dirigeants des entreprises manufacturières », déclare un expert. « Le secteur de la fabrication a progressé beaucoup plus rapidement que les systèmes d’éducation qui le servaient auparavant », dit-il.
Alors que les entreprises envisagent de relocaliser leurs opérations aux États-Unis, les experts affirment que le problème de la main-d’œuvre rendra ce processus encore plus difficile. En conséquence, il est plus probable qu’on assistera à une diversification des chaînes d’approvisionnement pour permettre de multiples sources d’approvisionnement dans plusieurs régions plutôt qu’à une relocalisation strictement américaine.
Alors qu’on s’interroge toujours sur l’ampleur du processus de relocalisation en cours, les données sont éloquentes. En 2021, il y a eu 261 000 annonces d’emplois liés à la relocalisation et à l’investissement direct étranger aux États-Unis, selon Reshoring Initiative, ce qui marque un nouveau sommet.
Outre les problèmes de main-d’œuvre, les entreprises ont du mal à trouver des terrains plus vastes. Au deuxième trimestre de 2022, la demande de terrains industriels aux États-Unis a dépassé l’offre pour un septième trimestre consécutif, selon un rapport de Cushman & Wakefield.
Le manque de sites appropriés touche particulièrement les mégaprojets, soit ceux qui impliquent un investissement d’une valeur d’au moins 1 milliard de dollars. Selon fDi Markets, un nombre record de 23 mégaprojets d’une valeur totale de 97 milliards de dollars américains ont été annoncés en 2021 par des entreprises étrangères et nationales à travers les États-Unis. Dans ce contexte, pour réussir leur entrée sur le marché, les entreprises doivent élaborer un plan stratégique très sérieux et à long terme.