Des experts proposent de cesser d’utiliser le PIB comme seul instrument pour mesurer la croissance de l’économie
Selon Nature, il y aurait une pression croissante pour modifier les instruments qui ont été utilisés traditionnellement pour mesurer la croissance de l’économie. En effet, certains analystes pensent que l’on devrait moins privilégier le produit intérieur brut (PIB) et accorder une plus grande importance à d’autres indicateurs tels que la santé, les écosystèmes et le climat, entre autres.
Il semble que les contraintes imposées par la COVID-19 et la guerre en Ukraine n’ont fait qu’éloigner l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) que les Nations Unies ont fixés pour protéger l’environnement et mettre fin à la pauvreté et aux inégalités d’ici 2030. De plus, on constate la dégradation de l’indice de développement humain (IDH), qui, après 2019, a chuté pour deux années consécutives. C’est la première fois que cela se produit depuis sa création, en 1990.
Dans un tel contexte, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, et les dirigeants d’autres agences des Nations Unies ont évoqué la pertinence de cesser d’utiliser le PIB comme principale mesure de la prospérité mondiale. Il s’agirait, dit-on, du plus grand changement dans la façon de mesurer les économies en près de 70 ans, soit depuis que les pays ont commencé à utiliser le PIB, en 1953.
À ce qu’il paraît, le problème avec le PIB comme indicateur de croissance est qu’il ne rend pas compte d’autres indicateurs critiques qui, eux, se dégradent. Aux dires de Guterres, « nous détruisons la nature, mais nous comptons cela comme une augmentation de richesse ». Il y aurait donc, selon les économistes environnementaux, une tension entre les ODD et la croissance du PIB qui peut affecter négativement d’autres objectifs, tels que l’action pour le climat et la biodiversité.
En même temps, les experts soulignent que le PIB n’est pas un indicateur que l’on peut délaisser facilement. En effet, le calcul du PIB est une opération très consolidée à l’échelle industrielle qui s’appuie sur la collecte d’un grand nombre de données gouvernementales ainsi que sur des enquêtes auprès des ménages et des entreprises.
La solution serait, selon Guterres, de corriger le PIB avec l’ajout de 10 à 20 nouveaux indicateurs de type ODD. Cette initiative se heurte cependant au manque d’intérêt de plusieurs pays et surtout à sa faible standardisation. En fait, le grand succès du PIB est que les pays produisent leurs propres chiffres selon des règles convenues à l’international, ce qui permet d’effectuer une comparaison croisée dans le temps. C’est pourquoi Nature signale qu’un PIB corrigé par des données environnementales ne pourrait être accepté que si chaque pays adhère au concept en même temps.
Selon Nature, il y aurait une pression croissante pour modifier les instruments qui ont été utilisés traditionnellement pour mesurer la croissance de l’économie. En effet, certains analystes pensent que l’on devrait moins privilégier le produit intérieur brut (PIB) et accorder une plus grande importance à d’autres indicateurs tels que la santé, les écosystèmes et le climat, entre autres.
Il semble que les contraintes imposées par la COVID-19 et la guerre en Ukraine n’ont fait qu’éloigner l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) que les Nations Unies ont fixés pour protéger l’environnement et mettre fin à la pauvreté et aux inégalités d’ici 2030. De plus, on constate la dégradation de l’indice de développement humain (IDH), qui, après 2019, a chuté pour deux années consécutives. C’est la première fois que cela se produit depuis sa création, en 1990.
Dans un tel contexte, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, et les dirigeants d’autres agences des Nations Unies ont évoqué la pertinence de cesser d’utiliser le PIB comme principale mesure de la prospérité mondiale. Il s’agirait, dit-on, du plus grand changement dans la façon de mesurer les économies en près de 70 ans, soit depuis que les pays ont commencé à utiliser le PIB, en 1953.
À ce qu’il paraît, le problème avec le PIB comme indicateur de croissance est qu’il ne rend pas compte d’autres indicateurs critiques qui, eux, se dégradent. Aux dires de Guterres, « nous détruisons la nature, mais nous comptons cela comme une augmentation de richesse ». Il y aurait donc, selon les économistes environnementaux, une tension entre les ODD et la croissance du PIB qui peut affecter négativement d’autres objectifs, tels que l’action pour le climat et la biodiversité.
En même temps, les experts soulignent que le PIB n’est pas un indicateur que l’on peut délaisser facilement. En effet, le calcul du PIB est une opération très consolidée à l’échelle industrielle qui s’appuie sur la collecte d’un grand nombre de données gouvernementales ainsi que sur des enquêtes auprès des ménages et des entreprises.
La solution serait, selon Guterres, de corriger le PIB avec l’ajout de 10 à 20 nouveaux indicateurs de type ODD. Cette initiative se heurte cependant au manque d’intérêt de plusieurs pays et surtout à sa faible standardisation. En fait, le grand succès du PIB est que les pays produisent leurs propres chiffres selon des règles convenues à l’international, ce qui permet d’effectuer une comparaison croisée dans le temps. C’est pourquoi Nature signale qu’un PIB corrigé par des données environnementales ne pourrait être accepté que si chaque pays adhère au concept en même temps.