Des analyses variées sur le rôle des plastiques dans les émissions de gaz à effet de serre (GES)
McKinsey signale que malgré les aspects controversés des plastiques, notamment la pollution marine et les problèmes de recyclage, on néglige des aspects positifs liés à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et à la diminution de la détérioration des aliments. En fait, il serait possible, dit-on, d’examiner dans une perspective scientifique plus équilibrée les atouts des plastiques par rapport aux matériaux de remplacement.
Plus précisément, l’analyse commentée par McKinsey se concentre sur les cinq secteurs avec la plus grande consommation de plastiques – emballages, bâtiment et construction, biens de consommation, automobile et textiles –, qui représentent environ 90 % du volume mondial de plastiques. Apparemment, comparativement aux produits de remplacement utilisés à grande échelle, dans 13 des 14 cas examinés, les plastiques ont offert une contribution totale inférieure en matière d’émissions de GES. De plus, il semblerait que l’adoption des plastiques pourrait contribuer, dans le court terme, aux efforts de décarbonation mentionnés plus haut, notamment en matière de détérioration des aliments et d’efficacité énergétique.
Dans une perspective opposée, un article de Nature Sustainability souligne les effets négatifs de la production de plastiques sur l’environnement, la santé et le tissu socio-économique en raison de sa répercussion sur l’empreinte de carbone. C’est une perspective nouvelle, car, traditionnellement, la recherche sur les impacts environnementaux de la chaîne de valeur mondiale des plastiques s’est intéressée principalement à la phase d’élimination, qui est considérée comme la plus nocive pour l’environnement et la santé humaine.
Concrètement, il semble que la croissance de l’empreinte carbone, qui a doublé depuis 1995, s’expliquerait principalement par la croissance de la production de plastiques dans les économies qui privilégient l’utilisation du charbon comme combustible. C’est le cas, par exemple, de la Chine, qui utilise les plastiques dans le secteur des transports, de l’Indonésie, qui les utilise dans l’industrie électronique, et de l’Inde, avec le secteur de la construction. À ce qu’il paraît, l’empreinte de carbone liée aux plastiques dans ces trois pays s’est multipliée par plus de 50 depuis 1995.
Nature Sustainability ajoute que les plastiques ont été responsables, en 2015, de 4,5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. De surcroît, plus de 6 % de l’électricité mondiale provenant du charbon serait utilisé pour la production de plastiques. Enfin, puisque les pays riches externalisent les aspects les plus énergivores de la production de plastiques vers des économies basées sur le charbon, des investissements tout au long de la chaîne de valeur des plastiques s’avèrent incontournables pour réussir une production et une consommation durables.
McKinsey signale que malgré les aspects controversés des plastiques, notamment la pollution marine et les problèmes de recyclage, on néglige des aspects positifs liés à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et à la diminution de la détérioration des aliments. En fait, il serait possible, dit-on, d’examiner dans une perspective scientifique plus équilibrée les atouts des plastiques par rapport aux matériaux de remplacement.
Plus précisément, l’analyse commentée par McKinsey se concentre sur les cinq secteurs avec la plus grande consommation de plastiques – emballages, bâtiment et construction, biens de consommation, automobile et textiles –, qui représentent environ 90 % du volume mondial de plastiques. Apparemment, comparativement aux produits de remplacement utilisés à grande échelle, dans 13 des 14 cas examinés, les plastiques ont offert une contribution totale inférieure en matière d’émissions de GES. De plus, il semblerait que l’adoption des plastiques pourrait contribuer, dans le court terme, aux efforts de décarbonation mentionnés plus haut, notamment en matière de détérioration des aliments et d’efficacité énergétique.
Dans une perspective opposée, un article de Nature Sustainability souligne les effets négatifs de la production de plastiques sur l’environnement, la santé et le tissu socio-économique en raison de sa répercussion sur l’empreinte de carbone. C’est une perspective nouvelle, car, traditionnellement, la recherche sur les impacts environnementaux de la chaîne de valeur mondiale des plastiques s’est intéressée principalement à la phase d’élimination, qui est considérée comme la plus nocive pour l’environnement et la santé humaine.
Concrètement, il semble que la croissance de l’empreinte carbone, qui a doublé depuis 1995, s’expliquerait principalement par la croissance de la production de plastiques dans les économies qui privilégient l’utilisation du charbon comme combustible. C’est le cas, par exemple, de la Chine, qui utilise les plastiques dans le secteur des transports, de l’Indonésie, qui les utilise dans l’industrie électronique, et de l’Inde, avec le secteur de la construction. À ce qu’il paraît, l’empreinte de carbone liée aux plastiques dans ces trois pays s’est multipliée par plus de 50 depuis 1995.
Nature Sustainability ajoute que les plastiques ont été responsables, en 2015, de 4,5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. De surcroît, plus de 6 % de l’électricité mondiale provenant du charbon serait utilisé pour la production de plastiques. Enfin, puisque les pays riches externalisent les aspects les plus énergivores de la production de plastiques vers des économies basées sur le charbon, des investissements tout au long de la chaîne de valeur des plastiques s’avèrent incontournables pour réussir une production et une consommation durables.