Décortiquer le problème persistant de la croissance des PME au Canada
Selon une étude de 2016 de la Banque de développement du Canada, seulement 2 % des entreprises canadiennes de taille moyenne deviennent de grandes entreprises comptant plus de 500 employés. Des données plus récentes du gouvernement du Canada suggèrent que ce nombre n’a pas bougé.
Parallèlement à la faible croissance des entreprises, il y a une pénurie d’introductions en bourse au Canada depuis le début du siècle, malgré un rebond en 2021. Tout cela mène au fait que 90 % des emplois du secteur privé au Canada se trouvent dans les petites et moyennes entreprises (PME), comparativement à seulement 47 % aux États-Unis, ce qui contribue grandement à l’écart de productivité du travail entre les deux pays.
Le Canada n’est donc pas à court de PME, mais plutôt à court de croissance pour en faire le genre d’entreprises dont nous avons besoin pour stimuler notre productivité en perte de vitesse, soutient un rapport de l’Institut C.D. Howe.
L’Institut a lancé un groupe de travail sur les PME visant à déterminer si les sources de capitaux privés dont nous disposons sont suffisantes pour aider à faire croître les PME canadiennes. Pour répondre à cette question, le rapport passe en revue la littérature sur la relation entre la croissance des entreprises, le capital et la formulation des politiques.
La relation entre la taille et la croissance des entreprises canadiennes suit une courbe en forme de U, ce qui signifie que la croissance ralentit généralement après un démarrage prometteur, et que les entreprises doivent atteindre un certain seuil avant que la croissance puisse repartir. De plus, la probabilité de changement d’échelle diminue à mesure que les entreprises vieillissent. En d’autres termes, ce n’est pas la petite taille qui est importante pour la croissance, c’est la jeunesse.
Sur le plan du financement, un ratio d’endettement plus élevé (en pourcentage des actifs) pèse sur la croissance de l’entreprise et réduit ses chances de changer d’échelle. Avec certaines réserves, il est également possible d’affirmer qu’une forte liquidité laisse souvent présager une forte croissance future.
Dans l’ensemble, des capitaux à long terme plus patients sont nécessaires pour investir dans les talents, les infrastructures et la technologie, tous essentiels à la création d’entreprises durables à forte croissance.
Alors, que savons-nous de la disponibilité du capital au Canada? En ce qui concerne les investisseurs en capital-risque, les participants nationaux jouent un rôle secondaire avec seulement 30 % de part de marché au deuxième trimestre de 2022, les fonds américains représentant la majeure partie du reste. Il n’y a presque pas d’investisseurs particuliers dans trois des quatre plus grands marchés provinciaux du Canada. Et, parmi les fonds nationaux, les entités gouvernementales fédérales et provinciales sont les acteurs dominants.
Nous devons examiner les modèles qui ont permis aux PME de prospérer. Par exemple, Israël permet à celles qui ont réussi un événement de liquidité (par exemple, une introduction en bourse) de réinvestir les bénéfices dans des innovations sans payer d’impôt à l’intérieur d’un laps de temps de deux ans.
Selon une étude de 2016 de la Banque de développement du Canada, seulement 2 % des entreprises canadiennes de taille moyenne deviennent de grandes entreprises comptant plus de 500 employés. Des données plus récentes du gouvernement du Canada suggèrent que ce nombre n’a pas bougé.
Parallèlement à la faible croissance des entreprises, il y a une pénurie d’introductions en bourse au Canada depuis le début du siècle, malgré un rebond en 2021. Tout cela mène au fait que 90 % des emplois du secteur privé au Canada se trouvent dans les petites et moyennes entreprises (PME), comparativement à seulement 47 % aux États-Unis, ce qui contribue grandement à l’écart de productivité du travail entre les deux pays.
Le Canada n’est donc pas à court de PME, mais plutôt à court de croissance pour en faire le genre d’entreprises dont nous avons besoin pour stimuler notre productivité en perte de vitesse, soutient un rapport de l’Institut C.D. Howe.
L’Institut a lancé un groupe de travail sur les PME visant à déterminer si les sources de capitaux privés dont nous disposons sont suffisantes pour aider à faire croître les PME canadiennes. Pour répondre à cette question, le rapport passe en revue la littérature sur la relation entre la croissance des entreprises, le capital et la formulation des politiques.
La relation entre la taille et la croissance des entreprises canadiennes suit une courbe en forme de U, ce qui signifie que la croissance ralentit généralement après un démarrage prometteur, et que les entreprises doivent atteindre un certain seuil avant que la croissance puisse repartir. De plus, la probabilité de changement d’échelle diminue à mesure que les entreprises vieillissent. En d’autres termes, ce n’est pas la petite taille qui est importante pour la croissance, c’est la jeunesse.
Sur le plan du financement, un ratio d’endettement plus élevé (en pourcentage des actifs) pèse sur la croissance de l’entreprise et réduit ses chances de changer d’échelle. Avec certaines réserves, il est également possible d’affirmer qu’une forte liquidité laisse souvent présager une forte croissance future.
Dans l’ensemble, des capitaux à long terme plus patients sont nécessaires pour investir dans les talents, les infrastructures et la technologie, tous essentiels à la création d’entreprises durables à forte croissance.
Alors, que savons-nous de la disponibilité du capital au Canada? En ce qui concerne les investisseurs en capital-risque, les participants nationaux jouent un rôle secondaire avec seulement 30 % de part de marché au deuxième trimestre de 2022, les fonds américains représentant la majeure partie du reste. Il n’y a presque pas d’investisseurs particuliers dans trois des quatre plus grands marchés provinciaux du Canada. Et, parmi les fonds nationaux, les entités gouvernementales fédérales et provinciales sont les acteurs dominants.
Nous devons examiner les modèles qui ont permis aux PME de prospérer. Par exemple, Israël permet à celles qui ont réussi un événement de liquidité (par exemple, une introduction en bourse) de réinvestir les bénéfices dans des innovations sans payer d’impôt à l’intérieur d’un laps de temps de deux ans.