De nouvelles méthodes de fabrication sont nécessaires pour démarrer la prochaine vague d’innovations dans les sciences de la vie
Selon IndustryWeek, l’industrie biomanufacturière a besoin de nouveaux processus de fabrication pour libérer son plein potentiel. En effet, il semble que la lenteur dans la découverte de nouveaux médicaments n’est pas seulement une conséquence des contraintes réglementaires, mais aussi de la faible intégration d’un état d’esprit plus opérationnel dans la chaîne de valeur des entreprises qui agissent dans le secteur des sciences de la vie.
Certes, IndustryWeek souligne que les spécialistes anticipent une profusion d’innovations dans le secteur de la biotechnologie, animées par la vitalité d’une poignée de jeunes pousses. Par exemple, McKinsey prévoit l’avènement de nouvelles plateformes thérapeutiques – comme les thérapies cellulaires et géniques – et la popularisation de la médecine personnalisée propulsée par l’apprentissage automatique.
Cela étant dit, IndustryWeek estime que les méthodes de fabrication entravent l’éclosion des innovations que la société attend impatiemment. On note que, selon un document publié par le réseau industriel BioPhorum, les systèmes d’exécution de la fabrication actuels, que l’on qualifie de lents et coûteux, ne sont pas adaptés à l’ère de la biofabrication.
Apparemment, malgré les techniques de production allégée conçues par Toyota et les efforts d’automatisation massive effectués au cours du siècle dernier, l’industrie manufacturière n’est pas généralement considérée comme un chef de file de l’innovation. Plus récemment, dit-on, la vision de l’industrie 4.0 semble avoir capturé les espoirs d’une révolution manufacturière. Il se pourrait cependant qu’on néglige le rôle de l’être humain.
En effet, IndustryWeek note que traditionnellement, la main-d’œuvre a été considérée comme un facteur qui ralentissait la production : elle peut commettre des erreurs, elle a besoin de motivation et son besoin d’épanouissement est source de tensions permanentes.
Cependant, quoique les arguments à l’égard du facteur humain ne soient pas faux, la main-d’œuvre est aussi une source d’innovation. Dans cette perspective, pour libérer le véritable potentiel du travailleur d’usine, il faudrait évoluer d’une vision centrée sur la machine à une vision centrée sur l’humain. Cela semble particulièrement pertinent dans les usines de technologie.
En effet, IndustryWeek indique qu’au lieu d’attacher les humains à la machinerie, il est préférable d’outiller les travailleurs avec une technologie discrète et minimaliste. Cela leur donnerait bien plus de liberté pour se déplacer et communiquer aisément avec leurs collègues. De plus, ils pourraient avoir accès en temps réel aux données de production clés, à la fois en amont et en aval de la chaîne d’approvisionnement.
Nous serions donc à l’aube de la biofabrication qui, selon BioPhorum, devrait proposer de nouvelles fonctionnalités telles l’identité matérielle et le suivi logistique, l’intégration avec les opérations de production et un modèle distribué qui devrait dépasser le modèle des cellules de production traditionnelles.
Selon IndustryWeek, l’industrie biomanufacturière a besoin de nouveaux processus de fabrication pour libérer son plein potentiel. En effet, il semble que la lenteur dans la découverte de nouveaux médicaments n’est pas seulement une conséquence des contraintes réglementaires, mais aussi de la faible intégration d’un état d’esprit plus opérationnel dans la chaîne de valeur des entreprises qui agissent dans le secteur des sciences de la vie.
Certes, IndustryWeek souligne que les spécialistes anticipent une profusion d’innovations dans le secteur de la biotechnologie, animées par la vitalité d’une poignée de jeunes pousses. Par exemple, McKinsey prévoit l’avènement de nouvelles plateformes thérapeutiques – comme les thérapies cellulaires et géniques – et la popularisation de la médecine personnalisée propulsée par l’apprentissage automatique.
Cela étant dit, IndustryWeek estime que les méthodes de fabrication entravent l’éclosion des innovations que la société attend impatiemment. On note que, selon un document publié par le réseau industriel BioPhorum, les systèmes d’exécution de la fabrication actuels, que l’on qualifie de lents et coûteux, ne sont pas adaptés à l’ère de la biofabrication.
Apparemment, malgré les techniques de production allégée conçues par Toyota et les efforts d’automatisation massive effectués au cours du siècle dernier, l’industrie manufacturière n’est pas généralement considérée comme un chef de file de l’innovation. Plus récemment, dit-on, la vision de l’industrie 4.0 semble avoir capturé les espoirs d’une révolution manufacturière. Il se pourrait cependant qu’on néglige le rôle de l’être humain.
En effet, IndustryWeek note que traditionnellement, la main-d’œuvre a été considérée comme un facteur qui ralentissait la production : elle peut commettre des erreurs, elle a besoin de motivation et son besoin d’épanouissement est source de tensions permanentes.
Cependant, quoique les arguments à l’égard du facteur humain ne soient pas faux, la main-d’œuvre est aussi une source d’innovation. Dans cette perspective, pour libérer le véritable potentiel du travailleur d’usine, il faudrait évoluer d’une vision centrée sur la machine à une vision centrée sur l’humain. Cela semble particulièrement pertinent dans les usines de technologie.
En effet, IndustryWeek indique qu’au lieu d’attacher les humains à la machinerie, il est préférable d’outiller les travailleurs avec une technologie discrète et minimaliste. Cela leur donnerait bien plus de liberté pour se déplacer et communiquer aisément avec leurs collègues. De plus, ils pourraient avoir accès en temps réel aux données de production clés, à la fois en amont et en aval de la chaîne d’approvisionnement.
Nous serions donc à l’aube de la biofabrication qui, selon BioPhorum, devrait proposer de nouvelles fonctionnalités telles l’identité matérielle et le suivi logistique, l’intégration avec les opérations de production et un modèle distribué qui devrait dépasser le modèle des cellules de production traditionnelles.