Dans un marché du travail très serré, les entreprises s’ouvrent à l’embauche des « travailleurs sans frontières »
La concurrence pour le talent devient tellement intense et le marché du travail si fluide que les entreprises sont ouvertes à embaucher des travailleurs en vertu d’un arrangement de télétravail international. En effet, MH&L mentionne une enquête effectuée par Gartner auprès de 288 cadres supérieurs, qui fait état de la forte augmentation de ce qu’on appelle désormais la « main-d’œuvre sans frontières » (borderless workforce). Il s’agit des talents technologiques qui travaillent à distance depuis différents pays sur la base d’un contrat de travail conclu à l’étranger.
Selon l’enquête de Gartner, ce type de travailleurs aurait doublé au cours des trois dernières années. Qui plus est, 58 % des entreprises interrogées déclarent avoir déjà certains employés engagés selon ce modèle de travail. Parmi ces organisations, 19 % du personnel informatique serait composé de travailleurs sans frontières. Enfin, il s’agit d’une tendance qui s’accentue, car 27 % des dirigeants prévoient à l’heure actuelle d’embaucher des employés technologiques sans frontières. Les compétences les plus recherchées, selon les répondants, sont l’ingénierie logicielle et le développement d’applications (62 %) ainsi que le soutien applicatif (55 %).
Pour Gartner, cette tendance n’a rien de surprenant étant donné que l’embauche et la rétention de la main‑d’œuvre spécialisée sont une préoccupation de premier ordre pour les dirigeants en 2022 et 2023. De plus, les contraintes de la pandémie n’ont fait qu’accélérer l’adoption d’un modèle de travail qui était considéré jusqu’à tout récemment comme exceptionnel.
Certes, l’embauche de travailleurs sans frontières nécessite que les chefs d’entreprise et les responsables informatiques apportent des ajustements importants à leur modèle opérationnel, notamment en ce qui concerne « les techniques de gestion, l’infrastructure et la technologie, la cybersécurité et la protection des données, ainsi que l’équité salariale », aux dires d’un spécialiste de Gartner.
Cependant, la lutte pour séduire le talent technologique – entre les secteurs public et privé, puis entre les différents pays – est si forte qu’elle efface les frontières traditionnelles de la concurrence. Les entreprises et les responsables informatiques vont donc chercher leurs employés là où ils ont le plus grand avantage concurrentiel : dans la zone sans frontières.
Selon Gartner, l’Inde serait le pays préféré par la plupart des recruteurs d’employés technologiques sans frontières, suivie par les États-Unis et le Canada, puis le Royaume-Uni, qui se classe en quatrième position. Il est à noter que l’Europe concentre une partie importante de ces embauches en raison d’une législation du travail favorable à l’embauche de personnel sans frontières.
La concurrence pour le talent devient tellement intense et le marché du travail si fluide que les entreprises sont ouvertes à embaucher des travailleurs en vertu d’un arrangement de télétravail international. En effet, MH&L mentionne une enquête effectuée par Gartner auprès de 288 cadres supérieurs, qui fait état de la forte augmentation de ce qu’on appelle désormais la « main-d’œuvre sans frontières » (borderless workforce). Il s’agit des talents technologiques qui travaillent à distance depuis différents pays sur la base d’un contrat de travail conclu à l’étranger.
Selon l’enquête de Gartner, ce type de travailleurs aurait doublé au cours des trois dernières années. Qui plus est, 58 % des entreprises interrogées déclarent avoir déjà certains employés engagés selon ce modèle de travail. Parmi ces organisations, 19 % du personnel informatique serait composé de travailleurs sans frontières. Enfin, il s’agit d’une tendance qui s’accentue, car 27 % des dirigeants prévoient à l’heure actuelle d’embaucher des employés technologiques sans frontières. Les compétences les plus recherchées, selon les répondants, sont l’ingénierie logicielle et le développement d’applications (62 %) ainsi que le soutien applicatif (55 %).
Pour Gartner, cette tendance n’a rien de surprenant étant donné que l’embauche et la rétention de la main‑d’œuvre spécialisée sont une préoccupation de premier ordre pour les dirigeants en 2022 et 2023. De plus, les contraintes de la pandémie n’ont fait qu’accélérer l’adoption d’un modèle de travail qui était considéré jusqu’à tout récemment comme exceptionnel.
Certes, l’embauche de travailleurs sans frontières nécessite que les chefs d’entreprise et les responsables informatiques apportent des ajustements importants à leur modèle opérationnel, notamment en ce qui concerne « les techniques de gestion, l’infrastructure et la technologie, la cybersécurité et la protection des données, ainsi que l’équité salariale », aux dires d’un spécialiste de Gartner.
Cependant, la lutte pour séduire le talent technologique – entre les secteurs public et privé, puis entre les différents pays – est si forte qu’elle efface les frontières traditionnelles de la concurrence. Les entreprises et les responsables informatiques vont donc chercher leurs employés là où ils ont le plus grand avantage concurrentiel : dans la zone sans frontières.
Selon Gartner, l’Inde serait le pays préféré par la plupart des recruteurs d’employés technologiques sans frontières, suivie par les États-Unis et le Canada, puis le Royaume-Uni, qui se classe en quatrième position. Il est à noter que l’Europe concentre une partie importante de ces embauches en raison d’une législation du travail favorable à l’embauche de personnel sans frontières.