Dans un environnement défavorable, il faut maximiser les avantages des accords commerciaux pour réactiver le commerce international
Un billet de blogue de la Banque mondiale (février 2024) fait état de la faiblesse actuelle du commerce international, qui, en 2023, aurait affiché une maigre croissance de 0,2 %, soit le rythme le plus lent depuis 50 ans hors des récessions mondiales. La sévère contraction d’environ 2 % du commerce des services serait, en fait, la plus forte de ce siècle. La croissance devrait reprendre en 2024, mais elle n’atteindra que la moitié du taux moyen de la décennie d’avant la pandémie. En fait, d’ici fin 2024, le commerce mondial connaîtra la croissance la plus lente depuis les années 1990.
Selon ce billet de blogue, cette situation serait attribuable à la montée du populisme et à la perte d’intérêt pour l’établissement de nouveaux accords commerciaux. Depuis 2020, dit-on, seulement cinq accords en moyenne ont été signés chaque année, soit moins de la moitié du taux des années 2000. De plus, le commerce international se ressentirait de l’imposition, seulement en 2023, de près de 3 000 restrictions commerciales dans le monde. La conséquence a été un ralentissement prononcé des investissements.
De son côté, le Forum économique mondial (mars 2024), faisant référence au Baromètre de la coopération mondiale 2024, signale que la coopération internationale semble, en effet, fragilisée par une plus grande concurrence et des conflits accrus. De plus, les nouvelles dynamiques de pouvoir, les changements démographiques et l’emprise des technologies disruptives exacerbent un climat de méfiance qui, par ailleurs, couve depuis longtemps. Cependant, la conclusion récente d’une série d’accords commerciaux démontrerait que la coopération est encore possible.
Dans ce contexte, l’International Trade Council (février 2024) appelle à maximiser les avantages des accords commerciaux bilatéraux et multilatéraux en privilégiant une approche stratégique et un engagement actif de la part de toutes les parties.
Cette approche comprend les éléments suivants :
- L’identification des avantages comparatifs en matière de ressources, de technologie ou d’expertise. En se concentrant sur ces atouts, les pays peuvent cibler les secteurs présentant le plus fort potentiel de croissance et d’exportation.
- La promotion et la diversification des marchés d’exportation afin de réduire le risque de dépendre d’un seul partenaire commercial. Les gouvernements peuvent encourager les entreprises à explorer de nouveaux marchés en proposant des incitations, en facilitant les études de marché et en offrant un soutien aux activités de promotion des exportations.
- Une attention particulière aux barrières non tarifaires telles que les réglementations, les normes et les procédures douanières, qui peuvent également entraver les flux commerciaux.
- La fortification des infrastructures et de la logistique. Les réseaux de transport, les ports et les infrastructures logistiques efficaces sont essentiels pour réduire les coûts commerciaux et améliorer la compétitivité.
- L’accélération de l’innovation et du transfert de technologie. Les gouvernements peuvent soutenir les initiatives de recherche et développement, promouvoir le partage de technologies et faciliter le transfert de savoir-faire pour renforcer les industries nationales.
- L’inclusion et le soutien aux petites et moyennes entreprises et aux communautés marginalisées. Il est question de leur offrir un meilleur accès au financement, à la technologie et à la formation.
- La surveillance en continu des accords commerciaux, qui est essentielle pour évaluer leur efficacité et identifier les domaines à améliorer.
Un billet de blogue de la Banque mondiale (février 2024) fait état de la faiblesse actuelle du commerce international, qui, en 2023, aurait affiché une maigre croissance de 0,2 %, soit le rythme le plus lent depuis 50 ans hors des récessions mondiales. La sévère contraction d’environ 2 % du commerce des services serait, en fait, la plus forte de ce siècle. La croissance devrait reprendre en 2024, mais elle n’atteindra que la moitié du taux moyen de la décennie d’avant la pandémie. En fait, d’ici fin 2024, le commerce mondial connaîtra la croissance la plus lente depuis les années 1990.
Selon ce billet de blogue, cette situation serait attribuable à la montée du populisme et à la perte d’intérêt pour l’établissement de nouveaux accords commerciaux. Depuis 2020, dit-on, seulement cinq accords en moyenne ont été signés chaque année, soit moins de la moitié du taux des années 2000. De plus, le commerce international se ressentirait de l’imposition, seulement en 2023, de près de 3 000 restrictions commerciales dans le monde. La conséquence a été un ralentissement prononcé des investissements.
De son côté, le Forum économique mondial (mars 2024), faisant référence au Baromètre de la coopération mondiale 2024, signale que la coopération internationale semble, en effet, fragilisée par une plus grande concurrence et des conflits accrus. De plus, les nouvelles dynamiques de pouvoir, les changements démographiques et l’emprise des technologies disruptives exacerbent un climat de méfiance qui, par ailleurs, couve depuis longtemps. Cependant, la conclusion récente d’une série d’accords commerciaux démontrerait que la coopération est encore possible.
Dans ce contexte, l’International Trade Council (février 2024) appelle à maximiser les avantages des accords commerciaux bilatéraux et multilatéraux en privilégiant une approche stratégique et un engagement actif de la part de toutes les parties.
Cette approche comprend les éléments suivants :
- L’identification des avantages comparatifs en matière de ressources, de technologie ou d’expertise. En se concentrant sur ces atouts, les pays peuvent cibler les secteurs présentant le plus fort potentiel de croissance et d’exportation.
- La promotion et la diversification des marchés d’exportation afin de réduire le risque de dépendre d’un seul partenaire commercial. Les gouvernements peuvent encourager les entreprises à explorer de nouveaux marchés en proposant des incitations, en facilitant les études de marché et en offrant un soutien aux activités de promotion des exportations.
- Une attention particulière aux barrières non tarifaires telles que les réglementations, les normes et les procédures douanières, qui peuvent également entraver les flux commerciaux.
- La fortification des infrastructures et de la logistique. Les réseaux de transport, les ports et les infrastructures logistiques efficaces sont essentiels pour réduire les coûts commerciaux et améliorer la compétitivité.
- L’accélération de l’innovation et du transfert de technologie. Les gouvernements peuvent soutenir les initiatives de recherche et développement, promouvoir le partage de technologies et faciliter le transfert de savoir-faire pour renforcer les industries nationales.
- L’inclusion et le soutien aux petites et moyennes entreprises et aux communautés marginalisées. Il est question de leur offrir un meilleur accès au financement, à la technologie et à la formation.
- La surveillance en continu des accords commerciaux, qui est essentielle pour évaluer leur efficacité et identifier les domaines à améliorer.