Tout le monde peut éprouver des problèmes de santé mentale, et la pandémie a accentué ce mal. Aux États-Unis, le pourcentage d’adultes présentant des symptômes d’un trouble anxieux ou dépressif est passé de 36,4 % à 41,5 % de 2020 à 2021. The Lancet a également estimé que la pandémie avait causé 53,2 millions de cas supplémentaires de trouble dépressif majeur dans le monde et 76,2 millions de cas supplémentaires de troubles anxieux dans le monde. En tant que gestionnaire, il est important de savoir comment aider un employé qui se confie sur ses problèmes de santé mentale.  Harvard Business Review a publié un article à l’intention des gestionnaires qui offre des outils pour répondre de manière optimale si la situation se présente.

• Être prêt pour les conversations en situation de vulnérabilité. Le gestionnaire doit susciter de la confiance pour que les employés se confient à lui. Il doit se familiariser avec les bases des pratiques de confidentialité sur le lieu de travail et avoir en main une série de questions pour les conversations sur la santé mentale. Il doit poser des questions ouvertes et les associer à des observations sans jugement. Par ailleurs, le gestionnaire doit se montrer ouvert afin que les personnes souffrant de problèmes de santé mentale puissent s’exprimer sans peur d’être discriminées. En outre, ce dernier doit se familiariser avec les outils disponibles au sein de l’entreprise en matière de santé mentale afin de mieux assister les employés.

• Définir et protéger les limites. Chaque fois que la question de la santé mentale est abordée au travail, les limites personnelles sont testées, ce qui peut être inconfortable et émotionnellement épuisant. Il faut donc avoir ces conversations tout en protégeant ses limites. Le gestionnaire doit apprendre à mettre en pratique la « vulnérabilité limitée ». Il est important pour lui de comprendre que ses propres angoisses peuvent être déclenchées lorsqu’il se penche sur les défis de santé mentale de ses employés, d’où la nécessité de définir et protéger ses limites.

• Être présent. Être à l’écoute des besoins des employés est la chose la plus importante que le gestionnaire puisse leur offrir. Engager des conversations avec les employés plutôt que de faire des hypothèses normalise les discussions sur la santé mentale. Les conversations que le gestionnaire engage avec les employés sur leur santé mentale sont la résultante de la culture qu’il promeut.