Comment intégrer le développement durable dans les activités de son entreprise?
Harvard Business Review France a publié un article offrant des conseils aux entreprises pour mieux intégrer le développement durable dans leurs activités. Il y est proposé d’adopter une démarche en trois étapes.
- Agir à la marge. Les enjeux en matière de développement durable varient d’une industrie à l’autre. Il faut donc établir la liste des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans l’industrie ciblée et effectuer des améliorations à la marge. Dans l’agroalimentaire par exemple, on peut se pencher sur l’impact des modes de production sur l’environnement. Dans l’énergie ou la logistique, sur l’impact des combustibles fossiles sur le réchauffement climatique. Dans le textile, sur l’impact des matières utilisées sur la pollution…
- Améliorer l’efficience opérationnelle grâce au développement durable. Il s’agit de prendre les enjeux environnementaux et sociétaux en compte dans la structure opérationnelle de l’entreprise. Dans l’analyse des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance, il y a des critères matériels et des critères non matériels. Les entreprises peuvent donc choisir les critères sur lesquels elles veulent travailler. Une étude effectuée auprès de plus de deux mille entreprises sur plus de vingt ans a démontré que le taux de rentabilité des entreprises qui se concentrent sur les critères ESG matériels est supérieur de 7,04 %. Celui des entreprises qui se concentrent sur les critères ESG immatériels n’est supérieur que de 2,58 %. De ce fait, l’approche d’investissement dans les critères matériels pour améliorer l’efficience opérationnelle grâce au développement durable est mieux valorisée que les actions à la marge.
- Mettre le développement durable au cœur de la stratégie. Il s’agit de faire des choix stratégiques en développement durable qui permettront à l’entreprise de se différencier totalement de ses concurrents. Cette étape demande parfois la remise en cause du modèle d’affaires de l’entreprise et exige de la créativité.
Dans le domaine du développement durable, de nombreuses entreprises se contentent de faire uniquement des améliorations à la marge. Cette première étape est le minimum que puisse faire une entreprise en matière de développement durable. Elle est souvent appelée « greenwashing », car utilisée pour faire du marketing plutôt que d’intégrer véritablement le développement durable dans les activités de l’entreprise. Son impact sur l’environnement et la société est limité. L’entreprise peut aller plus loin en conciliant le développement durable et l’efficience opérationnelle, ou résolument mettre le développement durable au cœur de sa stratégie.
Harvard Business Review France a publié un article offrant des conseils aux entreprises pour mieux intégrer le développement durable dans leurs activités. Il y est proposé d’adopter une démarche en trois étapes.
- Agir à la marge. Les enjeux en matière de développement durable varient d’une industrie à l’autre. Il faut donc établir la liste des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans l’industrie ciblée et effectuer des améliorations à la marge. Dans l’agroalimentaire par exemple, on peut se pencher sur l’impact des modes de production sur l’environnement. Dans l’énergie ou la logistique, sur l’impact des combustibles fossiles sur le réchauffement climatique. Dans le textile, sur l’impact des matières utilisées sur la pollution…
- Améliorer l’efficience opérationnelle grâce au développement durable. Il s’agit de prendre les enjeux environnementaux et sociétaux en compte dans la structure opérationnelle de l’entreprise. Dans l’analyse des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance, il y a des critères matériels et des critères non matériels. Les entreprises peuvent donc choisir les critères sur lesquels elles veulent travailler. Une étude effectuée auprès de plus de deux mille entreprises sur plus de vingt ans a démontré que le taux de rentabilité des entreprises qui se concentrent sur les critères ESG matériels est supérieur de 7,04 %. Celui des entreprises qui se concentrent sur les critères ESG immatériels n’est supérieur que de 2,58 %. De ce fait, l’approche d’investissement dans les critères matériels pour améliorer l’efficience opérationnelle grâce au développement durable est mieux valorisée que les actions à la marge.
- Mettre le développement durable au cœur de la stratégie. Il s’agit de faire des choix stratégiques en développement durable qui permettront à l’entreprise de se différencier totalement de ses concurrents. Cette étape demande parfois la remise en cause du modèle d’affaires de l’entreprise et exige de la créativité.
Dans le domaine du développement durable, de nombreuses entreprises se contentent de faire uniquement des améliorations à la marge. Cette première étape est le minimum que puisse faire une entreprise en matière de développement durable. Elle est souvent appelée « greenwashing », car utilisée pour faire du marketing plutôt que d’intégrer véritablement le développement durable dans les activités de l’entreprise. Son impact sur l’environnement et la société est limité. L’entreprise peut aller plus loin en conciliant le développement durable et l’efficience opérationnelle, ou résolument mettre le développement durable au cœur de sa stratégie.