Comment améliorer la chaîne d’approvisionnement des semi-conducteurs?
Le délai de production d’un lot de puces varie de 20 à 60 jours, selon l’usine et la complexité du circuit intégré. La majorité des usines de fabrication de semi-conducteurs sont implantées à Taiwan, en Chine et en Corée du Sud. Ces puces sont ensuite expédiées vers des installations d’assemblage et de test, presque toutes situées en Asie, pour produire divers composants. Cette étape peut prendre de 30 à 40 jours. Enfin, dans l’industrie automobile, les composants sont utilisés dans différents modules, pièces et systèmes comme les modules de contrôle ou d’éclairage, les systèmes d’entrée sans clé, les onduleurs, les freins ou la direction assistée, qui sont ensuite assemblés en produits finis. Par conséquent, une pénurie à l’usine de fabrication des puces ne sera perceptible chez le fabricant automobile qu’après un long délai. Il est compréhensible que, suite à la pénurie mondiale de semi-conducteurs causée par la pandémie de COVID-19, les gouvernements ainsi que des entreprises veuillent construire leurs propres usines pour éviter d’être pris en otage lors d’une nouvelle panne similaire. Toutefois, se concentrer uniquement sur l’augmentation de la capacité de production ne sera pas suffisant pour lutter contre la pénurie. Pour prévenir ces pénuries à long terme, il faut de la résilience, une diversification des types de puces produites et l’élaboration de normes communes sur les puces. C’est ce que rapporte un article publié dans la Harvard Business Review.
- Construire pour la résilience. Il faut comprendre que la relocalisation à elle seule ne crée pas de la résilience. La conception des chaînes d’approvisionnement pour les nouvelles installations doit prendre en compte la résilience. On a vu avec la pandémie de COVID-19 qu’il y a eu une pénurie de viande aux États-Unis en 2020, bien que la chaîne d’approvisionnement de cette industrie soit nationale. En fait, les entreprises avaient mis l’accent sur la consolidation des activités de fabrication, donc quand les usines ont commencé à fermer, on s’est rendu compte qu’un nombre relativement restreint d’abattoirs effectuaient également la transformation. En gardant cet exemple à l’esprit, les nouvelles chaînes d’approvisionnement des semi-conducteurs doivent être testées pour confirmer leur résilience.
- Diversifier le type de puces produites. Une grande partie des investissements discutés se concentre sur des puces avancées, alors que plusieurs industries utilisent encore des puces simples. Par ailleurs, il faut songer à des installations qui prennent en compte la chaîne de valeur complète, car si les puces doivent être produites pour ensuite être envoyées en Asie pour l’assemblage, on risque de se retrouver avec les mêmes problèmes de chaîne d’approvisionnement.
- Élaborer une stratégie à court terme. La construction de nouvelles usines prendra au minimum deux années. Il faut donc avoir divers plans, comme la création d’une réserve de puces, l’utilisation des puces usagées et le développement d’une base de données nationale permettant de s’informer sur les stocks disponibles et leur emplacement.
- Établir des normes communes pour les puces. Une normalisation contribuerait à améliorer la capacité de production afin d’éviter les ruptures d’approvisionnement.
Le délai de production d’un lot de puces varie de 20 à 60 jours, selon l’usine et la complexité du circuit intégré. La majorité des usines de fabrication de semi-conducteurs sont implantées à Taiwan, en Chine et en Corée du Sud. Ces puces sont ensuite expédiées vers des installations d’assemblage et de test, presque toutes situées en Asie, pour produire divers composants. Cette étape peut prendre de 30 à 40 jours. Enfin, dans l’industrie automobile, les composants sont utilisés dans différents modules, pièces et systèmes comme les modules de contrôle ou d’éclairage, les systèmes d’entrée sans clé, les onduleurs, les freins ou la direction assistée, qui sont ensuite assemblés en produits finis. Par conséquent, une pénurie à l’usine de fabrication des puces ne sera perceptible chez le fabricant automobile qu’après un long délai. Il est compréhensible que, suite à la pénurie mondiale de semi-conducteurs causée par la pandémie de COVID-19, les gouvernements ainsi que des entreprises veuillent construire leurs propres usines pour éviter d’être pris en otage lors d’une nouvelle panne similaire. Toutefois, se concentrer uniquement sur l’augmentation de la capacité de production ne sera pas suffisant pour lutter contre la pénurie. Pour prévenir ces pénuries à long terme, il faut de la résilience, une diversification des types de puces produites et l’élaboration de normes communes sur les puces. C’est ce que rapporte un article publié dans la Harvard Business Review.
- Construire pour la résilience. Il faut comprendre que la relocalisation à elle seule ne crée pas de la résilience. La conception des chaînes d’approvisionnement pour les nouvelles installations doit prendre en compte la résilience. On a vu avec la pandémie de COVID-19 qu’il y a eu une pénurie de viande aux États-Unis en 2020, bien que la chaîne d’approvisionnement de cette industrie soit nationale. En fait, les entreprises avaient mis l’accent sur la consolidation des activités de fabrication, donc quand les usines ont commencé à fermer, on s’est rendu compte qu’un nombre relativement restreint d’abattoirs effectuaient également la transformation. En gardant cet exemple à l’esprit, les nouvelles chaînes d’approvisionnement des semi-conducteurs doivent être testées pour confirmer leur résilience.
- Diversifier le type de puces produites. Une grande partie des investissements discutés se concentre sur des puces avancées, alors que plusieurs industries utilisent encore des puces simples. Par ailleurs, il faut songer à des installations qui prennent en compte la chaîne de valeur complète, car si les puces doivent être produites pour ensuite être envoyées en Asie pour l’assemblage, on risque de se retrouver avec les mêmes problèmes de chaîne d’approvisionnement.
- Élaborer une stratégie à court terme. La construction de nouvelles usines prendra au minimum deux années. Il faut donc avoir divers plans, comme la création d’une réserve de puces, l’utilisation des puces usagées et le développement d’une base de données nationale permettant de s’informer sur les stocks disponibles et leur emplacement.
- Établir des normes communes pour les puces. Une normalisation contribuerait à améliorer la capacité de production afin d’éviter les ruptures d’approvisionnement.