Changement de comportement chez les consommateurs européens
En Europe, le problème de la hausse des prix surpasse désormais celui de la guerre en Ukraine. Les gens réduisent leurs dépenses, n'achètent que le strict nécessaire ou de plus petites quantités, ou encore ils retardent leurs achats. Le comportement des consommateurs reflète donc désormais les inquiétudes causées par l'inflation. McKinsey a d'ailleurs publié un article découlant d'une étude qu'elle a effectuée sur la réaction des consommateurs européens face au stress engendré par la hausse des prix.
Une grande partie des personnes ayant participé à l'étude, soit 68 %, s'attendent à ce que les prix des produits d'épicerie, des aliments, de l'essence et de l'énergie augmentent au cours des douze prochains mois. Par conséquent, les ménages budgètent leurs dépenses autrement. En effet, les besoins de base occupent une part élevée de ces dépenses. Plus d'un tiers des répondants avouent avoir limité leurs dépenses en produits alimentaires non essentiels. Un autre changement de comportement est le choix de marques plus abordables en raison des meilleurs prix et de la disponibilité des produits. Le changement est plus perceptible dans le domaine des produits ménagers, des collations, des confiseries et des aliments surgelés. De plus, la moitié de ces répondants confirment avoir réduit la somme qu'ils épargnent chaque mois.
Ce sont les magasins qui offrent des produits à bas prix qui profitent le plus de cette tendance. Le nombre de consommateurs qui affirment y avoir fait des achats a augmenté de 25 % au cours des trois derniers mois. En outre, les consommateurs ont déclaré qu'ils fréquentent moins les supermarchés, les épiceries spécialisées et les dépanneurs. Ils estiment que leurs prix sont plus chers. Les supermarchés ont connu une baisse de leur fréquentation de 11 % en trois mois.
De nombreux consommateurs portent une attention particulière aux prix, aux promotions et au rapport qualité-prix. Les personnes de la génération Z et Y sont plus susceptibles d'adopter de nouveaux comportements que les consommateurs plus âgés. Quoiqu'il en soit, la majorité des consommateurs ne pensent pas faire d'achats spéciaux au cours des six prochains mois.
En Europe, le problème de la hausse des prix surpasse désormais celui de la guerre en Ukraine. Les gens réduisent leurs dépenses, n'achètent que le strict nécessaire ou de plus petites quantités, ou encore ils retardent leurs achats. Le comportement des consommateurs reflète donc désormais les inquiétudes causées par l'inflation. McKinsey a d'ailleurs publié un article découlant d'une étude qu'elle a effectuée sur la réaction des consommateurs européens face au stress engendré par la hausse des prix.
Une grande partie des personnes ayant participé à l'étude, soit 68 %, s'attendent à ce que les prix des produits d'épicerie, des aliments, de l'essence et de l'énergie augmentent au cours des douze prochains mois. Par conséquent, les ménages budgètent leurs dépenses autrement. En effet, les besoins de base occupent une part élevée de ces dépenses. Plus d'un tiers des répondants avouent avoir limité leurs dépenses en produits alimentaires non essentiels. Un autre changement de comportement est le choix de marques plus abordables en raison des meilleurs prix et de la disponibilité des produits. Le changement est plus perceptible dans le domaine des produits ménagers, des collations, des confiseries et des aliments surgelés. De plus, la moitié de ces répondants confirment avoir réduit la somme qu'ils épargnent chaque mois.
Ce sont les magasins qui offrent des produits à bas prix qui profitent le plus de cette tendance. Le nombre de consommateurs qui affirment y avoir fait des achats a augmenté de 25 % au cours des trois derniers mois. En outre, les consommateurs ont déclaré qu'ils fréquentent moins les supermarchés, les épiceries spécialisées et les dépanneurs. Ils estiment que leurs prix sont plus chers. Les supermarchés ont connu une baisse de leur fréquentation de 11 % en trois mois.
De nombreux consommateurs portent une attention particulière aux prix, aux promotions et au rapport qualité-prix. Les personnes de la génération Z et Y sont plus susceptibles d'adopter de nouveaux comportements que les consommateurs plus âgés. Quoiqu'il en soit, la majorité des consommateurs ne pensent pas faire d'achats spéciaux au cours des six prochains mois.