BMW prévoit un investissement de 800 millions € au Mexique dans les véhicules électriques
Le constructeur automobile allemand BMW a annoncé qu’il investirait 800 millions € pour augmenter la production de véhicules électriques au Mexique, alors que ce dernier pays devrait bénéficier de son inclusion dans les subventions américaines liées à la loi sur le climat (Inflation Reduction Act – IRA), soutient un article du Financial Times.
L’investissement comprend 500 millions € pour la construction d’un centre d’assemblage de batteries lithium-ion sur le terrain d’une usine automobile BMW à San Luis Potosí. La somme restante servira à préparer l’usine pour la production de véhicules électriques. BMW a déclaré que l’investissement créerait 1 000 emplois.
Selon BloombergNEF, au moins 34 milliards $ US ont été annoncés pour développer la chaîne d’approvisionnement des véhicules électriques du continent nord-américain (dont 715 millions $ d’investissements au Mexique) depuis la signature du projet de loi par le président américain Joe Biden en août 2022, soulignant la position privilégiée de la région pour profiter de la transition énergétique et des efforts pour découpler les chaînes d’approvisionnement de la Chine.
Les 369 milliards $ US de subventions vertes ont déclenché une dispute diplomatique avec l’Europe, qui affirme qu’elles pourraient détourner injustement les investissements et enfreindre les règles de l’Organisation mondiale du commerce.
En plus de la proximité du Mexique avec le marché américain et de ses avantages fiscaux à la consommation pour les véhicules électriques, BMW a déclaré qu’il bénéficierait de la main-d’œuvre du pays et de son futur approvisionnement en lithium.
Alors que l’IRA exclut les alliés européens de ses subventions vertes, il étend les crédits d’impôt pour l’assemblage final des véhicules électriques au Mexique et au Canada. Les pays ayant des accords de libre-échange avec les États-Unis sont également admissibles aux subventions pour les batteries, bien que les entreprises attendent toujours que le Trésor américain annonce des lignes directrices.
Le Mexique est le plus grand exportateur de pièces automobiles vers les États-Unis et presque tous les grands constructeurs automobiles ont des opérations établies de longue date dans le pays. Une poignée d’entreprises ont déjà décidé d’ouvrir de nouvelles usines ou d’augmenter la production de véhicules électriques au Mexique.
Les chefs de file du commerce et de l’industrie affirment que le Mexique attirerait beaucoup plus d’entreprises si ses politiques énergétiques étaient plus favorables aux investisseurs. En effet, le président mexicain a modifié les règles du marché de l’électricité pour favoriser la production d’électricité à plus forte teneur en carbone des entreprises publiques par rapport aux énergies renouvelables privées carboneutres. Selon le vice-président pour les Amériques de la Chambre de commerce des États-Unis, la politique énergétique mexicaine représente « le plus grand risque » pour attirer les investissements dans les véhicules électriques et les batteries. Le recycleur de batteries Li-Cycle a déclaré que les sources d’énergie propres étaient un « élément clé » dans son processus de sélection de sites et que l’entreprise accordait la priorité aux États-Unis et au Canada en Amérique du Nord.
Le constructeur automobile allemand BMW a annoncé qu’il investirait 800 millions € pour augmenter la production de véhicules électriques au Mexique, alors que ce dernier pays devrait bénéficier de son inclusion dans les subventions américaines liées à la loi sur le climat (Inflation Reduction Act – IRA), soutient un article du Financial Times.
L’investissement comprend 500 millions € pour la construction d’un centre d’assemblage de batteries lithium-ion sur le terrain d’une usine automobile BMW à San Luis Potosí. La somme restante servira à préparer l’usine pour la production de véhicules électriques. BMW a déclaré que l’investissement créerait 1 000 emplois.
Selon BloombergNEF, au moins 34 milliards $ US ont été annoncés pour développer la chaîne d’approvisionnement des véhicules électriques du continent nord-américain (dont 715 millions $ d’investissements au Mexique) depuis la signature du projet de loi par le président américain Joe Biden en août 2022, soulignant la position privilégiée de la région pour profiter de la transition énergétique et des efforts pour découpler les chaînes d’approvisionnement de la Chine.
Les 369 milliards $ US de subventions vertes ont déclenché une dispute diplomatique avec l’Europe, qui affirme qu’elles pourraient détourner injustement les investissements et enfreindre les règles de l’Organisation mondiale du commerce.
En plus de la proximité du Mexique avec le marché américain et de ses avantages fiscaux à la consommation pour les véhicules électriques, BMW a déclaré qu’il bénéficierait de la main-d’œuvre du pays et de son futur approvisionnement en lithium.
Alors que l’IRA exclut les alliés européens de ses subventions vertes, il étend les crédits d’impôt pour l’assemblage final des véhicules électriques au Mexique et au Canada. Les pays ayant des accords de libre-échange avec les États-Unis sont également admissibles aux subventions pour les batteries, bien que les entreprises attendent toujours que le Trésor américain annonce des lignes directrices.
Le Mexique est le plus grand exportateur de pièces automobiles vers les États-Unis et presque tous les grands constructeurs automobiles ont des opérations établies de longue date dans le pays. Une poignée d’entreprises ont déjà décidé d’ouvrir de nouvelles usines ou d’augmenter la production de véhicules électriques au Mexique.
Les chefs de file du commerce et de l’industrie affirment que le Mexique attirerait beaucoup plus d’entreprises si ses politiques énergétiques étaient plus favorables aux investisseurs. En effet, le président mexicain a modifié les règles du marché de l’électricité pour favoriser la production d’électricité à plus forte teneur en carbone des entreprises publiques par rapport aux énergies renouvelables privées carboneutres. Selon le vice-président pour les Amériques de la Chambre de commerce des États-Unis, la politique énergétique mexicaine représente « le plus grand risque » pour attirer les investissements dans les véhicules électriques et les batteries. Le recycleur de batteries Li-Cycle a déclaré que les sources d’énergie propres étaient un « élément clé » dans son processus de sélection de sites et que l’entreprise accordait la priorité aux États-Unis et au Canada en Amérique du Nord.