Bientôt une baisse de prix pour les céréales?
La guerre en Ukraine a été un catalyseur pour la hausse des prix des céréales à travers le monde. Les prix du blé, du maïs et du colza ont atteint des montants jamais égalés, ce qui fait craindre pour la sécurité alimentaire mondiale. Toutefois, un article publié par le journal Le Monde avance que l'on pourrait assister à une baisse des prix. En effet, le prix de la tonne de blé, qui se situait à 334 euros sur le marché européen Euronext en septembre 2021, a reculé de près de 20 %. À la Bourse de Chicago, le boisseau de blé, qui se négociait à 13,60 dollars au pic de la flambée des marchés, est redescendu à 8,40 dollars au début du mois de juillet 2022.
La baisse des prix ne concerne pas uniquement le blé. Il y a aussi le colza, dont le prix a perdu près de 200 euros la tonne depuis le mois d'avril. De plus, AbcNews rapporte que le prix du maïs, du soja et du blé a chuté d'environ 50 % par rapport au début de l'année. Les prix du blé, de leur côté, ont atteint leur plus bas niveau en 16 mois. Pour certains, cette situation confirme que la montée des prix était uniquement due à des inquiétudes liées à la situation mondiale qui ont enclenché une vague de panique sur tous les marchés financiers. Elle n'était pas attribuable à la demande. En effet, on s'aperçoit que le prix du pétrole et des métaux baisse également. L'incertitude entourant la guerre en Ukraine, combinée au traumatisme de la COVID-19, a exacerbé les réactions et engendré ainsi des spéculations de toute part. Par conséquent, on a assisté à une hausse des prix à tous les niveaux. Ces dernières années, le prix des céréales s'est retrouvé lié à celui du pétrole à cause de l'essor de l'éthanol à base de maïs. De ce fait, même si les prix baissent, le dollar reste tout de même fort, ce qui rend les produits agricoles américains plus chers pour les acheteurs étrangers.
GZERO rajoute que les prix des céréales et des huiles végétales ont chuté respectivement de 4 % et de 16 % en juin. Il semblerait que la hausse des prix ait fait baisser la demande mondiale et que les récoltes soient meilleures que prévu chez certains grands producteurs. Cependant, les prix restent toujours élevés, car c'est 23 % de plus qu'il y a un an et 60 % plus cher qu'avant la pandémie.
L'offre agricole est meilleure que ce qui avait été anticipé. Selon la FAO, on peut s'attendre à une augmentation de la production de 5 %. La baisse des prix des céréales pourrait être bénéfique pour les éleveurs dans la mesure où elle affectera le prix des aliments pour animaux. Par ailleurs, elle pourrait annoncer une stabilisation, voire une baisse future, de l'inflation du prix des aliments. Toutefois, les approvisionnements mondiaux de céréales sont toujours en baisse, et les prix pourraient bondir à nouveau.
La guerre en Ukraine a été un catalyseur pour la hausse des prix des céréales à travers le monde. Les prix du blé, du maïs et du colza ont atteint des montants jamais égalés, ce qui fait craindre pour la sécurité alimentaire mondiale. Toutefois, un article publié par le journal Le Monde avance que l'on pourrait assister à une baisse des prix. En effet, le prix de la tonne de blé, qui se situait à 334 euros sur le marché européen Euronext en septembre 2021, a reculé de près de 20 %. À la Bourse de Chicago, le boisseau de blé, qui se négociait à 13,60 dollars au pic de la flambée des marchés, est redescendu à 8,40 dollars au début du mois de juillet 2022.
La baisse des prix ne concerne pas uniquement le blé. Il y a aussi le colza, dont le prix a perdu près de 200 euros la tonne depuis le mois d'avril. De plus, AbcNews rapporte que le prix du maïs, du soja et du blé a chuté d'environ 50 % par rapport au début de l'année. Les prix du blé, de leur côté, ont atteint leur plus bas niveau en 16 mois. Pour certains, cette situation confirme que la montée des prix était uniquement due à des inquiétudes liées à la situation mondiale qui ont enclenché une vague de panique sur tous les marchés financiers. Elle n'était pas attribuable à la demande. En effet, on s'aperçoit que le prix du pétrole et des métaux baisse également. L'incertitude entourant la guerre en Ukraine, combinée au traumatisme de la COVID-19, a exacerbé les réactions et engendré ainsi des spéculations de toute part. Par conséquent, on a assisté à une hausse des prix à tous les niveaux. Ces dernières années, le prix des céréales s'est retrouvé lié à celui du pétrole à cause de l'essor de l'éthanol à base de maïs. De ce fait, même si les prix baissent, le dollar reste tout de même fort, ce qui rend les produits agricoles américains plus chers pour les acheteurs étrangers.
GZERO rajoute que les prix des céréales et des huiles végétales ont chuté respectivement de 4 % et de 16 % en juin. Il semblerait que la hausse des prix ait fait baisser la demande mondiale et que les récoltes soient meilleures que prévu chez certains grands producteurs. Cependant, les prix restent toujours élevés, car c'est 23 % de plus qu'il y a un an et 60 % plus cher qu'avant la pandémie.
L'offre agricole est meilleure que ce qui avait été anticipé. Selon la FAO, on peut s'attendre à une augmentation de la production de 5 %. La baisse des prix des céréales pourrait être bénéfique pour les éleveurs dans la mesure où elle affectera le prix des aliments pour animaux. Par ailleurs, elle pourrait annoncer une stabilisation, voire une baisse future, de l'inflation du prix des aliments. Toutefois, les approvisionnements mondiaux de céréales sont toujours en baisse, et les prix pourraient bondir à nouveau.