Bien commun et rentabilité sont-ils compatibles?
Est-ce qu’une entreprise est créée uniquement pour accumuler du profit? Peut-on concilier la rentabilité et le bien commun? Telles sont les questions auxquelles tente de répondre un article publié par Harvard Business Review France. Cet article rapporte qu’une entreprise dont la stratégie prend en compte les enjeux sociétaux et environnementaux peut, dans la mesure du possible, être rentable. Toutefois, il faut soit réduire les coûts, soit accroître le chiffre d’affaires de l’entreprise.
Dans plusieurs cas, une prise en compte des enjeux environnementaux et sociétaux ne se traduit pas par une baisse des coûts. Au contraire, cela demande le plus souvent des investissements additionnels qui impliquent une hausse des coûts. En même temps, un virage stratégique qui prend en compte les préoccupations sociales et environnementales peut permettre à l’entreprise de justifier des prix plus élevés afin d’absorber le coût des investissements. Cette stratégie ne fonctionne pas dans toutes les industries. Nestlé, par exemple, a réduit le sel, le sucre et le gras dans certains de ses produits pour promouvoir une alimentation plus saine. En l’occurrence, cette offre est bien plus rentable que les produits initiaux. Il faut cependant reconnaître que même si les consommateurs réclament des produits plus responsables, ils ne sont pas prêts à payer plus cher. En effet, la consommation bio ne dépasse pas 5 % du marché de l’alimentation aux États-Unis et en Europe. En outre, les efforts des entreprises ne se manifestent pas toujours par une amélioration de la qualité des produits. De ce fait, les consommateurs sont réticents à payer plus cher pour quelque chose dont ils ne bénéficient pas directement.
Une autre entreprise qui est arrivée à se démarquer dans ce domaine est la compagnie d’assurance Discovery, originaire d’Afrique du Sud. Cette dernière a mis en place un programme appelé Vitality. Ce programme incite les adhérents à acheter des aliments sains et à s’inscrire à des clubs de conditionnement physique en contrepartie d’une remise. Les résultats sont positifs, car les données démontrent que les adhérents ont des dépenses en santé inférieures au reste de la population et vivent plus longtemps.
En somme, il est possible de conjuguer bien commun et rentabilité seulement si les enjeux sociétaux et environnementaux pris en compte permettent de réduire les coûts ou d’accroître le chiffre d’affaires.
Est-ce qu’une entreprise est créée uniquement pour accumuler du profit? Peut-on concilier la rentabilité et le bien commun? Telles sont les questions auxquelles tente de répondre un article publié par Harvard Business Review France. Cet article rapporte qu’une entreprise dont la stratégie prend en compte les enjeux sociétaux et environnementaux peut, dans la mesure du possible, être rentable. Toutefois, il faut soit réduire les coûts, soit accroître le chiffre d’affaires de l’entreprise.
Dans plusieurs cas, une prise en compte des enjeux environnementaux et sociétaux ne se traduit pas par une baisse des coûts. Au contraire, cela demande le plus souvent des investissements additionnels qui impliquent une hausse des coûts. En même temps, un virage stratégique qui prend en compte les préoccupations sociales et environnementales peut permettre à l’entreprise de justifier des prix plus élevés afin d’absorber le coût des investissements. Cette stratégie ne fonctionne pas dans toutes les industries. Nestlé, par exemple, a réduit le sel, le sucre et le gras dans certains de ses produits pour promouvoir une alimentation plus saine. En l’occurrence, cette offre est bien plus rentable que les produits initiaux. Il faut cependant reconnaître que même si les consommateurs réclament des produits plus responsables, ils ne sont pas prêts à payer plus cher. En effet, la consommation bio ne dépasse pas 5 % du marché de l’alimentation aux États-Unis et en Europe. En outre, les efforts des entreprises ne se manifestent pas toujours par une amélioration de la qualité des produits. De ce fait, les consommateurs sont réticents à payer plus cher pour quelque chose dont ils ne bénéficient pas directement.
Une autre entreprise qui est arrivée à se démarquer dans ce domaine est la compagnie d’assurance Discovery, originaire d’Afrique du Sud. Cette dernière a mis en place un programme appelé Vitality. Ce programme incite les adhérents à acheter des aliments sains et à s’inscrire à des clubs de conditionnement physique en contrepartie d’une remise. Les résultats sont positifs, car les données démontrent que les adhérents ont des dépenses en santé inférieures au reste de la population et vivent plus longtemps.
En somme, il est possible de conjuguer bien commun et rentabilité seulement si les enjeux sociétaux et environnementaux pris en compte permettent de réduire les coûts ou d’accroître le chiffre d’affaires.