Bâtir un écosystème de jeunes pousses (néerlandaises) de classe mondiale
Un article de La Presse nous informait que seulement 5,8 % des entrepreneurs émergents québécois accéderont au statut d’entrepreneur établi (après la période charnière des 42 mois de salaires versés), comparativement à un taux de 8,9 % pour le reste du Canada (au 2e rang des 24 pays de l’OCDE).
L’enjeu de la pérennité des activités des entreprises se trouve, justement, au cœur de la stratégie proposée par McKinsey & Company à l’égard de l’écosystème d’entrepreneuriat des Pays-Bas, visant à la fois à augmenter le nombre de jeunes pousses et à faciliter leur capacité à évoluer.
L’analyse a identifié deux facteurs essentiels pour que les entreprises en démarrage aux Pays-Bas soient plus compétitives par rapport aux écosystèmes d’entrepreneuriat concurrents : premièrement, amener un ensemble nouveau et diversifié d’entrepreneurs à la table; et deuxièmement, ce qui est de loin le levier le plus critique, s’assurer que toutes ces entreprises sont capables d’évoluer.
Pour créer de nouvelles entreprises à un rythme plus rapide, plusieurs initiatives intégrées à l’intérieur de cinq mandats peuvent surmonter certains des obstacles identifiés et aider à accroître l’activité de démarrage dans les groupes démographiques sous-représentés :
- Augmenter la part des fondateurs avec une formation non universitaire;
- Augmenter la part des femmes fondatrices;
- Doubler la part des fondateurs issus de l’immigration non occidentale;
- Augmenter la part des fondateurs expérimentés;
- Augmenter le nombre d’essaimages des universités et instituts de recherche néerlandais.
L’essentiel de la création de valeur est généré par les jeunes entreprises en pleine croissance à des stades de maturité avancés (scale-ups). La capitalisation boursière des jeunes pousses en pourcentage du PIB est d’environ 6 % aux Pays-Bas, 25 % en Israël, 20 % en Estonie, 17 % aux États-Unis et 15 % en Suède. La valorisation moyenne d’une jeune pousse aux Pays-Bas est d’environ 5,5 millions d’euros, tandis qu’elle s’élève à 55 millions d’euros aux États-Unis, 19 millions d’euros en Israël et 14 millions d’euros en Suède.
Ainsi, pour faciliter sa croissance, les conditions de mise à l’échelle d’une entreprise aux Pays-Bas devront probablement être améliorées. Six prérequis de mise à l’échelle ont été identifiés :
- Se concentrer sur les secteurs qui sont à la fois pertinents au niveau mondial et qui font la force des Pays-Bas;
- Adopter une perspective mondiale dès le départ;
- Attirer les meilleurs talents;
- Écosystème de capital-risque : Donner aux jeunes pousses des conseils et un financement suffisants, en particulier dans les phases avancées;
- Capital : Favoriser les investissements provenant d’une variété d’investisseurs;
- Faciliter un environnement favorable aux jeunes pousses.
Si l’écosystème néerlandais d’entreprises en démarrage débloquait ces cinq leviers pour augmenter le nombre d’entreprises fondées et répondait aux six priorités pour améliorer le succès de la mise à l’échelle, les entreprises fondées aux Pays-Bas entre 2022 et 2030 pourraient potentiellement apporter une contribution estimée entre 250 et 400 milliards d’euros de capitalisation boursière.
Un article de La Presse nous informait que seulement 5,8 % des entrepreneurs émergents québécois accéderont au statut d’entrepreneur établi (après la période charnière des 42 mois de salaires versés), comparativement à un taux de 8,9 % pour le reste du Canada (au 2e rang des 24 pays de l’OCDE).
L’enjeu de la pérennité des activités des entreprises se trouve, justement, au cœur de la stratégie proposée par McKinsey & Company à l’égard de l’écosystème d’entrepreneuriat des Pays-Bas, visant à la fois à augmenter le nombre de jeunes pousses et à faciliter leur capacité à évoluer.
L’analyse a identifié deux facteurs essentiels pour que les entreprises en démarrage aux Pays-Bas soient plus compétitives par rapport aux écosystèmes d’entrepreneuriat concurrents : premièrement, amener un ensemble nouveau et diversifié d’entrepreneurs à la table; et deuxièmement, ce qui est de loin le levier le plus critique, s’assurer que toutes ces entreprises sont capables d’évoluer.
Pour créer de nouvelles entreprises à un rythme plus rapide, plusieurs initiatives intégrées à l’intérieur de cinq mandats peuvent surmonter certains des obstacles identifiés et aider à accroître l’activité de démarrage dans les groupes démographiques sous-représentés :
- Augmenter la part des fondateurs avec une formation non universitaire;
- Augmenter la part des femmes fondatrices;
- Doubler la part des fondateurs issus de l’immigration non occidentale;
- Augmenter la part des fondateurs expérimentés;
- Augmenter le nombre d’essaimages des universités et instituts de recherche néerlandais.
L’essentiel de la création de valeur est généré par les jeunes entreprises en pleine croissance à des stades de maturité avancés (scale-ups). La capitalisation boursière des jeunes pousses en pourcentage du PIB est d’environ 6 % aux Pays-Bas, 25 % en Israël, 20 % en Estonie, 17 % aux États-Unis et 15 % en Suède. La valorisation moyenne d’une jeune pousse aux Pays-Bas est d’environ 5,5 millions d’euros, tandis qu’elle s’élève à 55 millions d’euros aux États-Unis, 19 millions d’euros en Israël et 14 millions d’euros en Suède.
Ainsi, pour faciliter sa croissance, les conditions de mise à l’échelle d’une entreprise aux Pays-Bas devront probablement être améliorées. Six prérequis de mise à l’échelle ont été identifiés :
- Se concentrer sur les secteurs qui sont à la fois pertinents au niveau mondial et qui font la force des Pays-Bas;
- Adopter une perspective mondiale dès le départ;
- Attirer les meilleurs talents;
- Écosystème de capital-risque : Donner aux jeunes pousses des conseils et un financement suffisants, en particulier dans les phases avancées;
- Capital : Favoriser les investissements provenant d’une variété d’investisseurs;
- Faciliter un environnement favorable aux jeunes pousses.
Si l’écosystème néerlandais d’entreprises en démarrage débloquait ces cinq leviers pour augmenter le nombre d’entreprises fondées et répondait aux six priorités pour améliorer le succès de la mise à l’échelle, les entreprises fondées aux Pays-Bas entre 2022 et 2030 pourraient potentiellement apporter une contribution estimée entre 250 et 400 milliards d’euros de capitalisation boursière.