Après une saison estivale très rentable, l’industrie du voyage ferait face à un environnement incertain
Le Financial Times signale qu’après avoir connu une saison estivale très rentable, l’industrie du voyage pourrait faire face à un hiver incertain caractérisé par une inflation élevée et une économie qui stagne.
La plupart des cadres supérieurs, notamment en Europe, pensent que les dépenses des consommateurs en matière de voyages sont à l’abri de la crise du coût de la vie. D’autres, cependant, s’inquiètent de l’état de confiance des consommateurs, qui doivent composer avec « des taux d’intérêt plus élevés, des remboursements hypothécaires plus élevés et des prix de l’énergie plus élevés », aux dires de Michael O’Leary, directeur général de Ryanair.
Il y aurait déjà, en effet, des signes annonciateurs d’un affaiblissement de la demande du marché intérieur. On note, par exemple, la décision de la compagnie aérienne à bas prix Spirit de proposer des « réductions importantes », tandis que JetBlue a signalé un « abandon » des voyages intérieurs en août.
Certains voyagistes, comme Dana Dunne, directrice générale d’eDreams ODIGEO, estiment toutefois que l’industrie est revenue à des « modes de voyage normaux » et qu’il n’y aurait pas de signes d’effondrement de la demande. D’autres suggèrent, en revanche, la possibilité d’une « bulle » de voyage postpandémique qui pourrait éclater. Le taux d’occupation des hôtels en serait un indicateur.
Le Financial Times note, en effet, qu’à la mi-septembre, le taux d’occupation des hôtels du monde entier au quatrième trimestre était en hausse de 11 % par rapport à la même période l’année dernière, selon les données du voyagiste Amadeus. Un indicateur clé pour le secteur, le revenu par chambre disponible, s’élevait jusqu’à la fin août à 116 $, juste en dessous de la moyenne de 117 $ en 2019, mais bien au-delà de celle de 99 $ pour 2022.
Pour les compagnies aériennes, l’ampleur de la demande hivernale est une donnée critique étant donné la forte hausse des coûts du carburant. Autrement dit, ces entreprises ont besoin d’une forte demande de voyages pour pouvoir refiler ces coûts aux consommateurs par l’entremise d’une hausse des prix des billets. Faisant référence à Chris Tarry, consultant en aviation, le Financial Times indique que l’industrie des voyages bénéficiait toujours de la « demande excédentaire » postpandémique. Néanmoins, après cette période exceptionnelle, ce sont les « facteurs économiques » qui détermineront à nouveau la fortune des entreprises.
Enfin, le Financial Times note que les investisseurs n’ont jamais adhéré à l’histoire de la reprise d’une industrie, celle des voyages, qui est généralement considérée comme cyclique et exposée à l’économie mondiale. La preuve est que les cours des actions de la plupart des principaux transporteurs sont toujours inférieurs à leurs niveaux d’avant la pandémie.
Le Financial Times signale qu’après avoir connu une saison estivale très rentable, l’industrie du voyage pourrait faire face à un hiver incertain caractérisé par une inflation élevée et une économie qui stagne.
La plupart des cadres supérieurs, notamment en Europe, pensent que les dépenses des consommateurs en matière de voyages sont à l’abri de la crise du coût de la vie. D’autres, cependant, s’inquiètent de l’état de confiance des consommateurs, qui doivent composer avec « des taux d’intérêt plus élevés, des remboursements hypothécaires plus élevés et des prix de l’énergie plus élevés », aux dires de Michael O’Leary, directeur général de Ryanair.
Il y aurait déjà, en effet, des signes annonciateurs d’un affaiblissement de la demande du marché intérieur. On note, par exemple, la décision de la compagnie aérienne à bas prix Spirit de proposer des « réductions importantes », tandis que JetBlue a signalé un « abandon » des voyages intérieurs en août.
Certains voyagistes, comme Dana Dunne, directrice générale d’eDreams ODIGEO, estiment toutefois que l’industrie est revenue à des « modes de voyage normaux » et qu’il n’y aurait pas de signes d’effondrement de la demande. D’autres suggèrent, en revanche, la possibilité d’une « bulle » de voyage postpandémique qui pourrait éclater. Le taux d’occupation des hôtels en serait un indicateur.
Le Financial Times note, en effet, qu’à la mi-septembre, le taux d’occupation des hôtels du monde entier au quatrième trimestre était en hausse de 11 % par rapport à la même période l’année dernière, selon les données du voyagiste Amadeus. Un indicateur clé pour le secteur, le revenu par chambre disponible, s’élevait jusqu’à la fin août à 116 $, juste en dessous de la moyenne de 117 $ en 2019, mais bien au-delà de celle de 99 $ pour 2022.
Pour les compagnies aériennes, l’ampleur de la demande hivernale est une donnée critique étant donné la forte hausse des coûts du carburant. Autrement dit, ces entreprises ont besoin d’une forte demande de voyages pour pouvoir refiler ces coûts aux consommateurs par l’entremise d’une hausse des prix des billets. Faisant référence à Chris Tarry, consultant en aviation, le Financial Times indique que l’industrie des voyages bénéficiait toujours de la « demande excédentaire » postpandémique. Néanmoins, après cette période exceptionnelle, ce sont les « facteurs économiques » qui détermineront à nouveau la fortune des entreprises.
Enfin, le Financial Times note que les investisseurs n’ont jamais adhéré à l’histoire de la reprise d’une industrie, celle des voyages, qui est généralement considérée comme cyclique et exposée à l’économie mondiale. La preuve est que les cours des actions de la plupart des principaux transporteurs sont toujours inférieurs à leurs niveaux d’avant la pandémie.