Accélérer la croissance verte dans l’environnement bâti
Selon une analyse de McKinsey & Company, le cycle de vie complet (conception, fabrication des matériaux, construction, utilisation et démolition) de tous les bâtiments et infrastructures du domaine résidentiel et commercial est directement ou indirectement responsable d’environ 40 % des émissions mondiales de CO₂ résultant de la consommation de combustibles et de 25 % des émissions globales de gaz à effet de serre (GES).
L’analyse montre que sur le cycle de vie d’un bâtiment typique, 76 % des émissions proviennent de l’exploitation et les 24 % restants proviennent du traitement des matières premières utilisées pour de nouvelles constructions. Étant donné que 80 % du parc immobilier prévu pour 2050 existe aujourd’hui, sa décarbonation ciblera prioritairement les émissions associées à l’exploitation du parc immobilier existant, notamment, le chauffage et le refroidissement. Deux facteurs importants à prendre en compte sont la source d’énergie utilisée pour le chauffage et l’efficacité énergétique du bâtiment.
De nombreux leviers pour décarboner le cadre bâti et effectuer la transition vers des émissions nettes nulles sont connus et éprouvés. Les aspects en amont des matériaux de construction à faible intensité de carbone pourraient également être maximisés pour lutter contre les émissions intrinsèques pendant le processus de construction. Par exemple, les matériaux de construction en bois émettent de 20 à 60 % moins de carbone que l’acier et le béton dans un bâtiment typique.
La décarbonation de l’environnement bâti pourrait créer entre 800 et 1 900 milliards de dollars américains en nouvelles sources de valeur verte dans tous les secteurs, notamment dans les matériaux et systèmes résilients (320 milliards de dollars) et dans la modernisation des actifs existants (240 milliards de dollars).
De nombreux défis à relever
Les industries qui composent l’environnement bâti sont très fragmentées et lentes à changer. Étant donné que le niveau de collaboration tout au long de la chaîne de valeur est faible, il en résulte un écosystème cloisonné dans lequel les entreprises ont tendance à gérer leurs propres risques. Des organes directeurs, des codes de construction locaux et des normes variables aggravent encore le défi et entraînent une baisse de la productivité, ralentissant le délai d’exécution des projets.
Trois ingrédients pourraient potentiellement accélérer la transition verte dans l’environnement bâti :
- Transparence et sensibilisation : Il est essentiel de comprendre les voies possibles de la décarbonisation et ce qu’il faudra pour les mettre à l’échelle de manière rentable (réduction de la demande de ressources primaires; optimisation de la conception et des processus; passage à des matériaux à faible émission de carbone; électrification des équipements lourds; etc.).
- Partenariats tout au long de la chaîne de valeur : Travailler activement à améliorer des collaborations et des partenariats dans des options à coût neutre et plus coûteuses demeure une condition essentielle pour rassembler tous les acteurs.
- Mesures cohérentes et fiables : Mesurer les incidences et les bénéfices en matière de durabilité à l’aide de mesures cohérentes offre de meilleurs points de comparaison et permet un financement compétitif.
Selon une analyse de McKinsey & Company, le cycle de vie complet (conception, fabrication des matériaux, construction, utilisation et démolition) de tous les bâtiments et infrastructures du domaine résidentiel et commercial est directement ou indirectement responsable d’environ 40 % des émissions mondiales de CO₂ résultant de la consommation de combustibles et de 25 % des émissions globales de gaz à effet de serre (GES).
L’analyse montre que sur le cycle de vie d’un bâtiment typique, 76 % des émissions proviennent de l’exploitation et les 24 % restants proviennent du traitement des matières premières utilisées pour de nouvelles constructions. Étant donné que 80 % du parc immobilier prévu pour 2050 existe aujourd’hui, sa décarbonation ciblera prioritairement les émissions associées à l’exploitation du parc immobilier existant, notamment, le chauffage et le refroidissement. Deux facteurs importants à prendre en compte sont la source d’énergie utilisée pour le chauffage et l’efficacité énergétique du bâtiment.
De nombreux leviers pour décarboner le cadre bâti et effectuer la transition vers des émissions nettes nulles sont connus et éprouvés. Les aspects en amont des matériaux de construction à faible intensité de carbone pourraient également être maximisés pour lutter contre les émissions intrinsèques pendant le processus de construction. Par exemple, les matériaux de construction en bois émettent de 20 à 60 % moins de carbone que l’acier et le béton dans un bâtiment typique.
La décarbonation de l’environnement bâti pourrait créer entre 800 et 1 900 milliards de dollars américains en nouvelles sources de valeur verte dans tous les secteurs, notamment dans les matériaux et systèmes résilients (320 milliards de dollars) et dans la modernisation des actifs existants (240 milliards de dollars).
De nombreux défis à relever
Les industries qui composent l’environnement bâti sont très fragmentées et lentes à changer. Étant donné que le niveau de collaboration tout au long de la chaîne de valeur est faible, il en résulte un écosystème cloisonné dans lequel les entreprises ont tendance à gérer leurs propres risques. Des organes directeurs, des codes de construction locaux et des normes variables aggravent encore le défi et entraînent une baisse de la productivité, ralentissant le délai d’exécution des projets.
Trois ingrédients pourraient potentiellement accélérer la transition verte dans l’environnement bâti :
- Transparence et sensibilisation : Il est essentiel de comprendre les voies possibles de la décarbonisation et ce qu’il faudra pour les mettre à l’échelle de manière rentable (réduction de la demande de ressources primaires; optimisation de la conception et des processus; passage à des matériaux à faible émission de carbone; électrification des équipements lourds; etc.).
- Partenariats tout au long de la chaîne de valeur : Travailler activement à améliorer des collaborations et des partenariats dans des options à coût neutre et plus coûteuses demeure une condition essentielle pour rassembler tous les acteurs.
- Mesures cohérentes et fiables : Mesurer les incidences et les bénéfices en matière de durabilité à l’aide de mesures cohérentes offre de meilleurs points de comparaison et permet un financement compétitif.