80 milliards de dollars investis dans la politique industrielle basée sur le lieu
Le 117e Congrès américain s’est terminé avec quelque 3,8 billions de dollars en dépenses de programmes. Mais au-delà de cette échelle historique, l’investissement de 80 milliards de dollars dans la politique industrielle basée sur le lieu mérite particulièrement d’être souligné, soutient une analyse de la Brookings Institution.
Les États-Unis sont arrivés à un tournant important en matière de politique économique : bien que ces politiques territoriales visent également à faire progresser des objectifs nationaux, le gouvernement fédéral expérimente des investissements directs à grande échelle dans des lieux et des régions sous-développés.
En tant que tel, le succès des politiques industrielles basées sur le lieu repose sur les concentrations de talents, de fournisseurs et de connaissances qui interagissent de manière unique dans un certain lieu pour stimuler le développement. À cette fin, la conception de ces programmes doit tenir compte des besoins locaux des travailleurs et des communautés.
Pour évaluer l’éventail complet des politiques industrielles basées sur les lieux adoptés par le 117eCongrès, les chercheurs ont examiné des centaines de programmes distincts au sein des textes législatifs. Ils ont identifié des programmes qui constituaient à la fois des politiques industrielles et étaient basés sur le lieu. Au total, ils en ont dénombré 19, dont les objectifs se regroupaient ainsi : l’expansion de la fabrication nationale de semi-conducteurs; la création de « pôles d’innovation » et de « moteurs d’innovation » régionaux pour faire progresser le développement technologique et la création d’emplois; et le financement des efforts menés au niveau régional pour développer les technologies énergétiques propres émergentes.
Les programmes basés sur le lieu dans les trois lois fournissent un aperçu des nouvelles orientations de la politique industrielle :
- Plus de 77 % du financement de la politique industrielle axée sur le lieu réside dans la loi « CHIPS and Science Act »;
- Cinq programmes représentent 82 % des dépenses;
- Le commerce joue un rôle central. En raison de la taille importante du CHIPS for America Fund, environ 69 % de toutes les dépenses de politique industrielle locales sont supervisées par le département du Commerce;
- Les subventions en échange de la réalisation de projets précis prédominent. Cela représente une forme puissante d’investissement basé sur le lieu, puisque la nature compétitive du système de récompense peut rallier les acteurs locaux autour d’une vision commune. Dans la mesure où les communautés ou les régions veulent obtenir du financement fédéral, elles seront bien servies en identifiant où leurs grappes existantes s’alignent sur ces possibilités, ainsi qu’en s’assurant que divers acteurs régionaux travaillent en coopération pour obtenir ce financement;
- Les stratégies de grappes sont prédominantes.
Les programmes industriels basés sur le lieu reflètent une reconnaissance croissante du fait que l’économie nationale est elle-même basée sur le lieu, façonnée par un réseau « d’économies régionales distinctes, chacune avec sa propre histoire et ses propres possibilités ».
Le 117e Congrès américain s’est terminé avec quelque 3,8 billions de dollars en dépenses de programmes. Mais au-delà de cette échelle historique, l’investissement de 80 milliards de dollars dans la politique industrielle basée sur le lieu mérite particulièrement d’être souligné, soutient une analyse de la Brookings Institution.
Les États-Unis sont arrivés à un tournant important en matière de politique économique : bien que ces politiques territoriales visent également à faire progresser des objectifs nationaux, le gouvernement fédéral expérimente des investissements directs à grande échelle dans des lieux et des régions sous-développés.
En tant que tel, le succès des politiques industrielles basées sur le lieu repose sur les concentrations de talents, de fournisseurs et de connaissances qui interagissent de manière unique dans un certain lieu pour stimuler le développement. À cette fin, la conception de ces programmes doit tenir compte des besoins locaux des travailleurs et des communautés.
Pour évaluer l’éventail complet des politiques industrielles basées sur les lieux adoptés par le 117eCongrès, les chercheurs ont examiné des centaines de programmes distincts au sein des textes législatifs. Ils ont identifié des programmes qui constituaient à la fois des politiques industrielles et étaient basés sur le lieu. Au total, ils en ont dénombré 19, dont les objectifs se regroupaient ainsi : l’expansion de la fabrication nationale de semi-conducteurs; la création de « pôles d’innovation » et de « moteurs d’innovation » régionaux pour faire progresser le développement technologique et la création d’emplois; et le financement des efforts menés au niveau régional pour développer les technologies énergétiques propres émergentes.
Les programmes basés sur le lieu dans les trois lois fournissent un aperçu des nouvelles orientations de la politique industrielle :
- Plus de 77 % du financement de la politique industrielle axée sur le lieu réside dans la loi « CHIPS and Science Act »;
- Cinq programmes représentent 82 % des dépenses;
- Le commerce joue un rôle central. En raison de la taille importante du CHIPS for America Fund, environ 69 % de toutes les dépenses de politique industrielle locales sont supervisées par le département du Commerce;
- Les subventions en échange de la réalisation de projets précis prédominent. Cela représente une forme puissante d’investissement basé sur le lieu, puisque la nature compétitive du système de récompense peut rallier les acteurs locaux autour d’une vision commune. Dans la mesure où les communautés ou les régions veulent obtenir du financement fédéral, elles seront bien servies en identifiant où leurs grappes existantes s’alignent sur ces possibilités, ainsi qu’en s’assurant que divers acteurs régionaux travaillent en coopération pour obtenir ce financement;
- Les stratégies de grappes sont prédominantes.
Les programmes industriels basés sur le lieu reflètent une reconnaissance croissante du fait que l’économie nationale est elle-même basée sur le lieu, façonnée par un réseau « d’économies régionales distinctes, chacune avec sa propre histoire et ses propres possibilités ».