4 façons de surmonter la « paranoïa de la productivité » soulevée par le télétravail
MITSloan propose quatre façons d'aider les entreprises à surmonter ce qu'on appelle la « paranoïa de la productivité », soit la crainte démesurée d'une perte de performance en raison du télétravail et la méfiance que celle-ci peut susciter entre les collègues et entre ceux-ci et les gestionnaires. Ultimement, cette paranoïa pourrait nuire à la culture et au moral du lieu de travail, ce qui se manifeste, notamment, par le désengagement et l'absentéisme.
MITSloan propose quatre étapes qui devraient contribuer à développer une culture organisationnelle postpandémique basée elle-même sur la confiance et où les employés pourront devenir plus fiables et productifs.
- Il s'agirait d'abord d'évaluer comment les employés composent individuellement avec les environnements de travail virtuels. Cela permettrait aux gestionnaires de mieux comprendre leur comportement tout en ayant la possibilité d'apporter des correctifs au besoin. Éventuellement, cette connaissance permettrait de définir des attentes claires, fondées sur le véritable potentiel des employés et sur la performance attendue. De plus, il serait possible d'établir les heures de travail que les employés devraient réserver aux interactions avec les collègues.
- Étant donné que les interactions naturelles en personne sont le moyen le plus efficace pour la création d'une atmosphère de confiance, MITSloan suggère d'investir dans de nouvelles technologies qui seront capables de simuler ce type de rencontres. Cela implique la mise en place de meilleurs équipements de visioconférence ainsi que la conception d'applications, virtuelles et très robustes, permettant une participation plus riche aux événements qui, souvent, se déroulent en personne : les programmes de mentorat, les assemblées publiques et les événements sociaux, entre autres. Enfin, il faut préserver la communication téléphonique, car elle offrirait, par l'analyse des indices, la fluctuation du rythme de la voix, des pistes précieuses sur la confiance des employés.
- On suggère que le suivi à distance de la productivité des employés soit très transparent. Cela permettrait d'éviter des situations controversées qui peuvent être en conflit avec l'éthique et qui pourraient augmenter le stress et nuire à la performance. Apparemment, lorsque les entreprises sont ouvertes sur la façon dont elles surveillent les employés – à distance et sur place – et sont explicites sur les objectifs, les employés développent une plus grande confiance les uns envers les autres.
- Dans le domaine du mentorat, il s'agit d'outiller les employés avec des techniques leur permettant de mieux exprimer leur véritable opinion. Apparemment, il y aurait des gens qui s'affichent comme des mentors, mais dont le comportement rend les autres méfiants et réticents à exposer leur point de vue. Dans ce contexte, MITSloan souligne le bien-fondé des stratégies de formation où l'on propose des techniques particulières pour encourager la confiance et amener les gens à être honnêtes.
MITSloan propose quatre façons d'aider les entreprises à surmonter ce qu'on appelle la « paranoïa de la productivité », soit la crainte démesurée d'une perte de performance en raison du télétravail et la méfiance que celle-ci peut susciter entre les collègues et entre ceux-ci et les gestionnaires. Ultimement, cette paranoïa pourrait nuire à la culture et au moral du lieu de travail, ce qui se manifeste, notamment, par le désengagement et l'absentéisme.
MITSloan propose quatre étapes qui devraient contribuer à développer une culture organisationnelle postpandémique basée elle-même sur la confiance et où les employés pourront devenir plus fiables et productifs.
- Il s'agirait d'abord d'évaluer comment les employés composent individuellement avec les environnements de travail virtuels. Cela permettrait aux gestionnaires de mieux comprendre leur comportement tout en ayant la possibilité d'apporter des correctifs au besoin. Éventuellement, cette connaissance permettrait de définir des attentes claires, fondées sur le véritable potentiel des employés et sur la performance attendue. De plus, il serait possible d'établir les heures de travail que les employés devraient réserver aux interactions avec les collègues.
- Étant donné que les interactions naturelles en personne sont le moyen le plus efficace pour la création d'une atmosphère de confiance, MITSloan suggère d'investir dans de nouvelles technologies qui seront capables de simuler ce type de rencontres. Cela implique la mise en place de meilleurs équipements de visioconférence ainsi que la conception d'applications, virtuelles et très robustes, permettant une participation plus riche aux événements qui, souvent, se déroulent en personne : les programmes de mentorat, les assemblées publiques et les événements sociaux, entre autres. Enfin, il faut préserver la communication téléphonique, car elle offrirait, par l'analyse des indices, la fluctuation du rythme de la voix, des pistes précieuses sur la confiance des employés.
- On suggère que le suivi à distance de la productivité des employés soit très transparent. Cela permettrait d'éviter des situations controversées qui peuvent être en conflit avec l'éthique et qui pourraient augmenter le stress et nuire à la performance. Apparemment, lorsque les entreprises sont ouvertes sur la façon dont elles surveillent les employés – à distance et sur place – et sont explicites sur les objectifs, les employés développent une plus grande confiance les uns envers les autres.
- Dans le domaine du mentorat, il s'agit d'outiller les employés avec des techniques leur permettant de mieux exprimer leur véritable opinion. Apparemment, il y aurait des gens qui s'affichent comme des mentors, mais dont le comportement rend les autres méfiants et réticents à exposer leur point de vue. Dans ce contexte, MITSloan souligne le bien-fondé des stratégies de formation où l'on propose des techniques particulières pour encourager la confiance et amener les gens à être honnêtes.