Technologies de l'information et des communications/
Forces de l'industrie québécoise des TIC
L’industrie des TIC a été désignée comme l’un des principaux secteurs à soutenir afin de réussir le virage vers l’industrie du savoir.
Le Québec a ainsi mis en place une série de mesures visant à développer cette industrie d’avenir. Ces différentes mesures agissent sur de multiples facteurs :
- La main-d’œuvre, car le Québec demeure un emplacement de choix pour les entreprises étrangères en raison de l’expertise et de la créativité de sa main‑d’œuvre. Il possède un avantage réel pour les activités de R‑D et de création;
- Des infrastructures de recherche privées et publiques importantes, grâce à la présence au Québec d’une masse critique d’entreprises du secteur et à des investissements récurrents du gouvernement du Québec dans divers centres de recherche et de transfert spécialisés en TIC, notamment ceux-ci :
- Centre de collaboration MiQro Innovation (C2MI),
- Centre de recherche informatique de Montréal (CRIM),
- Centre R‑D pour la défense Canada‑Valcartier (RDDC‑Valcartier),
- Consortium de recherche PROMPT,
- Institut national d’optique (INO),
- Société des arts technologiques (SAT),
- Plusieurs centres collégiaux de transfert de technologie (CCTT) très spécialisés;
- La présence d’établissements d’enseignement et de centres de recherche universitaires ayant des programmes de qualité, et celle d’un solide réseau de formation collégiale et universitaire dans des créneaux de pointe diversifiés, notamment l’IVADO de l’Université de Montréal et le CIM (Centre for Intelligent Machines) de l’Université McGill, tous deux spécialisés en intelligence artificielle;
- Des mesures fiscales avantageuses, notamment les crédits d’impôt à la R‑D, le crédit d’impôt pour la recherche précompétitive en partenariat privé, le crédit d’impôt pour la production de titres multimédias (CTMM), le crédit d’impôt pour le développement des affaires électroniques (CDAE) et le congé fiscal pour le traitement et l’hébergement de données (congé d’impôt pour les investissements : C2I);
- Des coûts compétitifs d’implantation et d’exploitation des entreprises au Québec. L’agglomération de Montréal se classe au premier rang des 20 plus grandes métropoles nord-américaines pour la compétitivité des coûts d’exploitation, selon Montréal International, en matière de salaires, de loyer commercial et de coût de l’énergie.