Valoriser les compétences au Canada : une approche statistique
Un document du Conference Board du Canada préparé en collaboration avec le Centre des compétences futures (FSC-CCF) indique que lorsqu'on les examine individuellement, presque toutes les compétences sont positivement associées aux revenus. Mais lorsqu'on examine l'ensemble des compétences, on constate que certaines compétences ont une forte association positive avec les revenus, tandis que d'autres présentent une association négative.
Parmi les autres constats, notons ce qui suit :
- Les cinq compétences les plus bénéfiques sont la résolution de problèmes, la surveillance des opérations, la gestion du temps, la compréhension écrite et le suivi.
- Ces compétences sont intensives sur le plan cognitif et ont tendance à être plus courantes pour les professions de gestion, ainsi que pour certains emplois qui nécessitent des compétences techniques plus poussées. Alors que l'économie canadienne continue de devenir de plus en plus centrée sur le savoir et sur les services, la demande de travailleurs capables de gérer et d'accomplir des tâches plus cognitives va augmenter.
- Les compétences qui ont tendance à être de moindre valeur sont la conception technologique, l'analyse du contrôle qualité, la sélection des équipements, la gestion des ressources matérielles et l'orientation service.
- Bien que ces dernières compétences soient importantes lorsqu'elles sont analysées individuellement, elles ont tendance à être associées à des revenus plus faibles lorsqu'elles sont considérées comme faisant partie d'un ensemble de compétences plus large. Le document remarque que ces compétences sont plus courantes dans les professions qui font appel au travail manuel ainsi que dans les rôles de base du secteur des services, plus susceptibles d'être automatisés. Ainsi, les associations négatives suggèrent que ces compétences sont davantage utilisées dans des emplois relativement moins bien rémunérés, plutôt que de désavantager les travailleurs ou de nuire à leurs revenus potentiels.
Les recommandations :
- Sélectionner et recruter les candidats à l'emploi en fonction des compétences démontrées et non de leur niveau de scolarité. Les employeurs doivent privilégier les compétences que possède un candidat à l'emploi et accorder moins d'importance aux études, mesurées en nombre d'années de scolarité.
- Intégrer l'acquisition des compétences directement dans le programme d'études et la formation en classe. Les enseignants, les administrateurs scolaires et les responsables des politiques éducatives doivent intégrer le développement des compétences directement dans les programmes d'études et dans les normes de réussite scolaire.
- Mettre l'accent sur l'enseignement des compétences les plus utiles. Il ne suffit pas d'affirmer que les enseignants doivent enseigner des compétences; il importe également de choisir les compétences qu'il faut enseigner en priorité. Les résultats de recherche conduisent à recommander que les compétences jugées les plus importantes soient intégrées d'emblée dans le programme d'enseignement général et qu'elles soient mesurées.
Un document du Conference Board du Canada préparé en collaboration avec le Centre des compétences futures (FSC-CCF) indique que lorsqu'on les examine individuellement, presque toutes les compétences sont positivement associées aux revenus. Mais lorsqu'on examine l'ensemble des compétences, on constate que certaines compétences ont une forte association positive avec les revenus, tandis que d'autres présentent une association négative.
Parmi les autres constats, notons ce qui suit :
- Les cinq compétences les plus bénéfiques sont la résolution de problèmes, la surveillance des opérations, la gestion du temps, la compréhension écrite et le suivi.
- Ces compétences sont intensives sur le plan cognitif et ont tendance à être plus courantes pour les professions de gestion, ainsi que pour certains emplois qui nécessitent des compétences techniques plus poussées. Alors que l'économie canadienne continue de devenir de plus en plus centrée sur le savoir et sur les services, la demande de travailleurs capables de gérer et d'accomplir des tâches plus cognitives va augmenter.
- Les compétences qui ont tendance à être de moindre valeur sont la conception technologique, l'analyse du contrôle qualité, la sélection des équipements, la gestion des ressources matérielles et l'orientation service.
- Bien que ces dernières compétences soient importantes lorsqu'elles sont analysées individuellement, elles ont tendance à être associées à des revenus plus faibles lorsqu'elles sont considérées comme faisant partie d'un ensemble de compétences plus large. Le document remarque que ces compétences sont plus courantes dans les professions qui font appel au travail manuel ainsi que dans les rôles de base du secteur des services, plus susceptibles d'être automatisés. Ainsi, les associations négatives suggèrent que ces compétences sont davantage utilisées dans des emplois relativement moins bien rémunérés, plutôt que de désavantager les travailleurs ou de nuire à leurs revenus potentiels.
Les recommandations :
- Sélectionner et recruter les candidats à l'emploi en fonction des compétences démontrées et non de leur niveau de scolarité. Les employeurs doivent privilégier les compétences que possède un candidat à l'emploi et accorder moins d'importance aux études, mesurées en nombre d'années de scolarité.
- Intégrer l'acquisition des compétences directement dans le programme d'études et la formation en classe. Les enseignants, les administrateurs scolaires et les responsables des politiques éducatives doivent intégrer le développement des compétences directement dans les programmes d'études et dans les normes de réussite scolaire.
- Mettre l'accent sur l'enseignement des compétences les plus utiles. Il ne suffit pas d'affirmer que les enseignants doivent enseigner des compétences; il importe également de choisir les compétences qu'il faut enseigner en priorité. Les résultats de recherche conduisent à recommander que les compétences jugées les plus importantes soient intégrées d'emblée dans le programme d'enseignement général et qu'elles soient mesurées.