Une stratégie en quatre étapes pour améliorer la résilience des chaînes d’approvisionnement
Un article d’IndustryWeek propose un modèle analytique en quatre étapes qui permettrait aux entreprises d’augmenter la résilience des chaînes d’approvisionnement et de mieux résister à l’impact des hausses de tarifs. Ultimement, l’objectif est la diversification de l’approvisionnement afin de diminuer la dépendance à l’égard de la Chine.
Cette stratégie en quatre étapes serait incontournable alors que l’on constate, d’un côté, des changements profonds de la politique commerciale américaine et, de l’autre, la persistance d’un écosystème mondial de fabrication qui reste profondément interconnecté malgré les efforts déployés ces dernières années. Dans ce contexte, l’article propose une refonte stratégique qui doit être guidée par quatre questions cruciales :
- Quels matériaux, processus ou capacités doivent être produits localement et quels autres doivent être achetés auprès de fournisseurs externes? Il s’agit essentiellement de trouver le point d’équilibre entre les compétences de base à conserver en interne et les fonctions non essentielles qui peuvent être externalisées. Cette évaluation permettrait de reconfigurer les chaînes d’approvisionnement mondiales en fonction de l’internalisation des capacités critiques et des processus plus complexes et difficiles à maîtriser. Cela devrait se traduire par un avantage concurrentiel en raison d’un meilleur contrôle de la chaîne d’approvisionnement.
- Où produire et s’approvisionner? Le rapprochement de la production par rapport aux clients ou au pays d’origine permettrait de créer des chaînes d’approvisionnement plus courtes et résilientes. Cependant, même s’il y a une diminution des risques géopolitiques, la relocalisation entraîne des coûts plus élevés et donc des pressions inflationnistes. D’ailleurs, on note que la relocalisation n’est pas à l’abri de perturbations telles que les grèves, les pannes informatiques ou les modifications des accords régissant les échanges transfrontaliers. C’est pourquoi l’article insiste sur l’évaluation que doivent faire les entreprises afin de trouver le point d’équilibre entre les avantages de la production locale ou de proximité et les faibles coûts qui sont offerts par la délocalisation traditionnelle.
- Auprès de qui l’entreprise doit-elle s’approvisionner? Puisque le choix des fournisseurs est un élément crucial pour renforcer la résilience de la chaîne d’approvisionnement, les entreprises devraient mettre en œuvre un programme solide d’évaluation, de sélection et de gestion. Il s’agit de juger, entre autres, leur infrastructure logistique et leurs compétences en main-d’œuvre, puis d’être ouverts à investir des ressources pour le développement de leurs capacités. L’article mentionne que la stratégie de double approvisionnement peut atténuer les risques dans un premier temps, car elle permettrait aux entreprises de conserver les sources existantes tout en augmentant progressivement les capacités des fournisseurs nationaux ou des fournisseurs d’autres pays où les coûts sont plus bas.
- Comment l’entreprise doit-elle gérer ses fournisseurs? Le maintien de relations appropriées avec les fournisseurs est essentiel à la réussite de la refonte de la chaîne d’approvisionnement. C’est pourquoi les équipes responsables de l’externalisation doivent créer des liens collaboratifs avec les fournisseurs, notamment en ce qui concerne la qualité, l’ingénierie et la planification. De plus, une diligence raisonnable est nécessaire pour assurer l’exactitude de la documentation interne et des propositions des fournisseurs.
Un article d’IndustryWeek propose un modèle analytique en quatre étapes qui permettrait aux entreprises d’augmenter la résilience des chaînes d’approvisionnement et de mieux résister à l’impact des hausses de tarifs. Ultimement, l’objectif est la diversification de l’approvisionnement afin de diminuer la dépendance à l’égard de la Chine.
Cette stratégie en quatre étapes serait incontournable alors que l’on constate, d’un côté, des changements profonds de la politique commerciale américaine et, de l’autre, la persistance d’un écosystème mondial de fabrication qui reste profondément interconnecté malgré les efforts déployés ces dernières années. Dans ce contexte, l’article propose une refonte stratégique qui doit être guidée par quatre questions cruciales :
- Quels matériaux, processus ou capacités doivent être produits localement et quels autres doivent être achetés auprès de fournisseurs externes? Il s’agit essentiellement de trouver le point d’équilibre entre les compétences de base à conserver en interne et les fonctions non essentielles qui peuvent être externalisées. Cette évaluation permettrait de reconfigurer les chaînes d’approvisionnement mondiales en fonction de l’internalisation des capacités critiques et des processus plus complexes et difficiles à maîtriser. Cela devrait se traduire par un avantage concurrentiel en raison d’un meilleur contrôle de la chaîne d’approvisionnement.
- Où produire et s’approvisionner? Le rapprochement de la production par rapport aux clients ou au pays d’origine permettrait de créer des chaînes d’approvisionnement plus courtes et résilientes. Cependant, même s’il y a une diminution des risques géopolitiques, la relocalisation entraîne des coûts plus élevés et donc des pressions inflationnistes. D’ailleurs, on note que la relocalisation n’est pas à l’abri de perturbations telles que les grèves, les pannes informatiques ou les modifications des accords régissant les échanges transfrontaliers. C’est pourquoi l’article insiste sur l’évaluation que doivent faire les entreprises afin de trouver le point d’équilibre entre les avantages de la production locale ou de proximité et les faibles coûts qui sont offerts par la délocalisation traditionnelle.
- Auprès de qui l’entreprise doit-elle s’approvisionner? Puisque le choix des fournisseurs est un élément crucial pour renforcer la résilience de la chaîne d’approvisionnement, les entreprises devraient mettre en œuvre un programme solide d’évaluation, de sélection et de gestion. Il s’agit de juger, entre autres, leur infrastructure logistique et leurs compétences en main-d’œuvre, puis d’être ouverts à investir des ressources pour le développement de leurs capacités. L’article mentionne que la stratégie de double approvisionnement peut atténuer les risques dans un premier temps, car elle permettrait aux entreprises de conserver les sources existantes tout en augmentant progressivement les capacités des fournisseurs nationaux ou des fournisseurs d’autres pays où les coûts sont plus bas.
- Comment l’entreprise doit-elle gérer ses fournisseurs? Le maintien de relations appropriées avec les fournisseurs est essentiel à la réussite de la refonte de la chaîne d’approvisionnement. C’est pourquoi les équipes responsables de l’externalisation doivent créer des liens collaboratifs avec les fournisseurs, notamment en ce qui concerne la qualité, l’ingénierie et la planification. De plus, une diligence raisonnable est nécessaire pour assurer l’exactitude de la documentation interne et des propositions des fournisseurs.