Une renaissance de la relocalisation est en cours
Selon une recherche publiée sur le site de la MIT Sloan Management Review, les entreprises érigent des installations de fabrication aux États-Unis à un rythme jamais vu depuis des décennies. Une confluence de facteurs est à l’origine de cette tendance : dans un contexte de goulets d’étranglement dans la chaîne d’approvisionnement, d’augmentation des coûts de main-d’œuvre et de transport, de droits de douane américains sur la Chine et de tensions géopolitiques, les entreprises reconnaissent l’intérêt de relocaliser leur production. Les politiques industrielles américaines favorisant la fabrication nationale, notamment de nouvelles lois visant à répondre aux menaces à la sécurité nationale, aux perturbations économiques et à la diminution de l’accès aux composants technologiques clés, éclairent également ces décisions.
Des appels à la relocalisation ont été lancés depuis que le secteur manufacturier a commencé à décliner fortement, à la fin des années 1970, mais la période de la COVID-19 a marqué un tournant pour les hauts dirigeants. De nouvelles lois ont également contribué à cette résurgence de la relocalisation. Chacune contient des stipulations concernant la production et l’approvisionnement de produits et composants fabriqués aux États-Unis qui profitent aux entreprises qui fabriquent dans le pays.
Les entreprises construisent des installations manufacturières aux États-Unis à un rythme plus élevé que tout autre type de propriété. Ces dépenses ont atteint un taux annuel de 114,7 milliards de dollars américains en 2022, selon le Bureau du recensement des États-Unis, soit une augmentation de 40 % d’une année sur l’autre et de 62 % au cours des cinq dernières années.
Cette renaissance de la relocalisation ne s’applique pas universellement. Les secteurs nécessitant une grande quantité de travail manuel sont moins susceptibles de se relocaliser, tandis que les industries proposant des produits plus complexes et plus coûteux, ainsi que celles qui peuvent utiliser l’automatisation et la robotique dans la fabrication, sont à l’avant-garde de la résurgence aux États-Unis. Les cinq secteurs qui connaissent la plus forte croissance de l’emploi aux États-Unis sont les équipements, appareils et composants électriques; les produits informatiques et électroniques; les produits chimiques; les équipements de transport; et les fournitures médicales.
L’analyse des chercheurs montre que l’Amérique du Nord (États-Unis, Canada et Mexique) dispose d’une base de fournisseurs suffisante pour soutenir plus d’activités manufacturières qu’elle n’en a actuellement. En fait, pour les équipements électriques, l’Amérique du Nord compte 15 % de la base de fournisseurs mondiale et 7 % de la production mondiale. Vingt et un pour cent des fournisseurs mondiaux de l’industrie pharmaceutique se trouvent en Amérique du Nord, mais leur part dans la production mondiale n’est que de 18 %, selon l’indice des fournisseurs mondiaux du Conference Board.
Les chefs d’entreprise doivent prendre en compte six facteurs clés avant de décider d’adopter ou non ce modèle :
- Les coûts de main-d’œuvre;
- La fabrication avancée;
- L’atténuation des risques;
- Le développement durable;
- Le sentiment des parties prenantes de l’entreprise;
- Les coûts de transport.
Selon une recherche publiée sur le site de la MIT Sloan Management Review, les entreprises érigent des installations de fabrication aux États-Unis à un rythme jamais vu depuis des décennies. Une confluence de facteurs est à l’origine de cette tendance : dans un contexte de goulets d’étranglement dans la chaîne d’approvisionnement, d’augmentation des coûts de main-d’œuvre et de transport, de droits de douane américains sur la Chine et de tensions géopolitiques, les entreprises reconnaissent l’intérêt de relocaliser leur production. Les politiques industrielles américaines favorisant la fabrication nationale, notamment de nouvelles lois visant à répondre aux menaces à la sécurité nationale, aux perturbations économiques et à la diminution de l’accès aux composants technologiques clés, éclairent également ces décisions.
Des appels à la relocalisation ont été lancés depuis que le secteur manufacturier a commencé à décliner fortement, à la fin des années 1970, mais la période de la COVID-19 a marqué un tournant pour les hauts dirigeants. De nouvelles lois ont également contribué à cette résurgence de la relocalisation. Chacune contient des stipulations concernant la production et l’approvisionnement de produits et composants fabriqués aux États-Unis qui profitent aux entreprises qui fabriquent dans le pays.
Les entreprises construisent des installations manufacturières aux États-Unis à un rythme plus élevé que tout autre type de propriété. Ces dépenses ont atteint un taux annuel de 114,7 milliards de dollars américains en 2022, selon le Bureau du recensement des États-Unis, soit une augmentation de 40 % d’une année sur l’autre et de 62 % au cours des cinq dernières années.
Cette renaissance de la relocalisation ne s’applique pas universellement. Les secteurs nécessitant une grande quantité de travail manuel sont moins susceptibles de se relocaliser, tandis que les industries proposant des produits plus complexes et plus coûteux, ainsi que celles qui peuvent utiliser l’automatisation et la robotique dans la fabrication, sont à l’avant-garde de la résurgence aux États-Unis. Les cinq secteurs qui connaissent la plus forte croissance de l’emploi aux États-Unis sont les équipements, appareils et composants électriques; les produits informatiques et électroniques; les produits chimiques; les équipements de transport; et les fournitures médicales.
L’analyse des chercheurs montre que l’Amérique du Nord (États-Unis, Canada et Mexique) dispose d’une base de fournisseurs suffisante pour soutenir plus d’activités manufacturières qu’elle n’en a actuellement. En fait, pour les équipements électriques, l’Amérique du Nord compte 15 % de la base de fournisseurs mondiale et 7 % de la production mondiale. Vingt et un pour cent des fournisseurs mondiaux de l’industrie pharmaceutique se trouvent en Amérique du Nord, mais leur part dans la production mondiale n’est que de 18 %, selon l’indice des fournisseurs mondiaux du Conference Board.
Les chefs d’entreprise doivent prendre en compte six facteurs clés avant de décider d’adopter ou non ce modèle :
- Les coûts de main-d’œuvre;
- La fabrication avancée;
- L’atténuation des risques;
- Le développement durable;
- Le sentiment des parties prenantes de l’entreprise;
- Les coûts de transport.