Une recherche révèle que le roulement du personnel cause un effet d’entraînement
Les employeurs sous-estiment largement l'impact des travailleurs qui quittent une organisation sur le personnel qui demeure en fonction avec une dynamique de travail différente, ce qui entraîne encore plus de roulement, selon un nouveau rapport écrit par la professeure Sima Sajjadiani et ses collaborateurs.
Les départs d'employés par licenciement, mise à pied ou démission volontaire modifient le tissu opérationnel et social des lieux de travail, provoquant davantage de départs. « La recherche envoie un message clair aux organisations, à savoir qu'elles doivent être extrêmement prudentes lorsqu'elles prennent des décisions de sortie, sinon, elles risquent de déstabiliser l'ensemble de l'organisation très rapidement », déclare la professeure Sajjadiani au journal Globe and Mail.
La professeure Sajjadiani, aux côtés de deux chercheurs de l'Université du Minnesota, a analysé les données d'environ un million d'employés dans 1 620 magasins d'une chaîne de vente au détail basée aux États-Unis sur une période de 22 mois. Elle a constaté que les annonces de licenciement avaient un impact fort et immédiat, augmentant le roulement volontaire parmi ceux qui restaient dans l'entreprise.
Selon l'étude, de tels événements peuvent renforcer le sentiment d'insécurité de l'emploi chez les personnes qui restent, ce qui entraîne le départ d'un plus grand nombre d'employés. Cependant, les chercheurs ont constaté que les départs volontaires entraînaient moins de roulement et qu'il fallait généralement plus de temps pour que l'effet d'entraînement se produise. « Pour les plus performants, les départs volontaires sont un signal positif qu'il existe de meilleures possibilités ailleurs, donc même si les employés ne partent pas immédiatement, ils commencent à chercher d'autres possibilités ». Habituellement, les départs volontaires surviennent environ trois mois après un autre départ volontaire, mais dès le premier mois suivant l'annonce d'un licenciement.
L'étude a également révélé que lorsque des travailleurs sont licenciés, leur départ a un effet relativement faible et éphémère, et peut même réduire le roulement volontaire par la suite. « Habituellement, ce sont des gens qui perturbent ou abusent, ou qui ne font pas leur juste part », déclare la professeure Sajjadiani. « Quand ils partent, les plus performants ont tendance à rester plus longtemps, et le risque de départ volontaire diminue en fait. »
Mais l'étude note que si les employés les plus performants sont licenciés sans justification claire ni communication, les employeurs s'exposent non seulement à des maux de tête juridiques, mais ils envoient également le mauvais message aux autres employés très performants, qui commencent à se diriger vers la porte.
La professeure Sajjadiani estime que l'étude est la première du genre et devrait signaler aux employeurs qu'ils doivent tenir compte d'une éventuelle augmentation des taux de roulement lorsqu'ils informent d'autres travailleurs d'un départ d'employé. Bien que les données de l'étude soient antérieures à la pandémie de COVID‑19, la professeure Sajjadiani croit que la recherche reste pertinente.
Les employeurs sous-estiment largement l'impact des travailleurs qui quittent une organisation sur le personnel qui demeure en fonction avec une dynamique de travail différente, ce qui entraîne encore plus de roulement, selon un nouveau rapport écrit par la professeure Sima Sajjadiani et ses collaborateurs.
Les départs d'employés par licenciement, mise à pied ou démission volontaire modifient le tissu opérationnel et social des lieux de travail, provoquant davantage de départs. « La recherche envoie un message clair aux organisations, à savoir qu'elles doivent être extrêmement prudentes lorsqu'elles prennent des décisions de sortie, sinon, elles risquent de déstabiliser l'ensemble de l'organisation très rapidement », déclare la professeure Sajjadiani au journal Globe and Mail.
La professeure Sajjadiani, aux côtés de deux chercheurs de l'Université du Minnesota, a analysé les données d'environ un million d'employés dans 1 620 magasins d'une chaîne de vente au détail basée aux États-Unis sur une période de 22 mois. Elle a constaté que les annonces de licenciement avaient un impact fort et immédiat, augmentant le roulement volontaire parmi ceux qui restaient dans l'entreprise.
Selon l'étude, de tels événements peuvent renforcer le sentiment d'insécurité de l'emploi chez les personnes qui restent, ce qui entraîne le départ d'un plus grand nombre d'employés. Cependant, les chercheurs ont constaté que les départs volontaires entraînaient moins de roulement et qu'il fallait généralement plus de temps pour que l'effet d'entraînement se produise. « Pour les plus performants, les départs volontaires sont un signal positif qu'il existe de meilleures possibilités ailleurs, donc même si les employés ne partent pas immédiatement, ils commencent à chercher d'autres possibilités ». Habituellement, les départs volontaires surviennent environ trois mois après un autre départ volontaire, mais dès le premier mois suivant l'annonce d'un licenciement.
L'étude a également révélé que lorsque des travailleurs sont licenciés, leur départ a un effet relativement faible et éphémère, et peut même réduire le roulement volontaire par la suite. « Habituellement, ce sont des gens qui perturbent ou abusent, ou qui ne font pas leur juste part », déclare la professeure Sajjadiani. « Quand ils partent, les plus performants ont tendance à rester plus longtemps, et le risque de départ volontaire diminue en fait. »
Mais l'étude note que si les employés les plus performants sont licenciés sans justification claire ni communication, les employeurs s'exposent non seulement à des maux de tête juridiques, mais ils envoient également le mauvais message aux autres employés très performants, qui commencent à se diriger vers la porte.
La professeure Sajjadiani estime que l'étude est la première du genre et devrait signaler aux employeurs qu'ils doivent tenir compte d'une éventuelle augmentation des taux de roulement lorsqu'ils informent d'autres travailleurs d'un départ d'employé. Bien que les données de l'étude soient antérieures à la pandémie de COVID‑19, la professeure Sajjadiani croit que la recherche reste pertinente.