Une politique budgétaire agressive expliquerait la rapide reprise du marché de l’emploi pour les jeunes diplômés universitaires américains
Un billet de blogue du Economic Policy Institute constate la forte reprise du marché du travail pour les jeunes diplômés universitaires aux États-Unis, qui serait aujourd’hui plus solide qu’il ne l’était avant la pandémie. Il s’agirait du résultat direct d’une réponse budgétaire vigoureuse au choc économique provoqué par la crise sanitaire de la COVID. Apparemment, cette reprise aurait été beaucoup plus rapide que celles qui ont suivi les récessions des 30 dernières années, lorsque la politique budgétaire n’était pas utilisée à grande échelle.
Les jeunes diplômés universitaires sont définis aux États-Unis comme des travailleurs âgés de 21 à 24 ans, possédant seulement un diplôme universitaire de quatre ans et qui ne sont pas inscrits dans un programme des cycles supérieurs. En mars 2024, 65,2 % des jeunes diplômés universitaires étaient « uniquement employés » (c’est-à-dire, non inscrits dans un programme des cycles supérieurs), tandis que seulement 10,0 % étaient « inactifs » (non inscrits et non employés, ce qui inclut les chômeurs).
Ce qui est à noter est que le pourcentage des jeunes diplômés « employés uniquement » est, chaque mois, supérieur au niveau d’avant la pandémie (64,3 % en février 2020) depuis février 2023. En même temps, la part des jeunes diplômés universitaires inactifs – qui ne sont ni employés ni inscrits dans des études supérieures – est inférieure par rapport au pic d’avant la pandémie, même si l’on constate une légère tendance à la hausse à long terme depuis 1989.
De plus, le billet de blogue du Economic Policy Institute note que malgré la reprise du marché du travail, les écarts de taux de chômage et de sous-emploi restent importants entre les diplômés noirs, hispaniques, américains d’origine asiatique et insulaires du Pacifique (Asian American and Pacific Islander, AAPI) et leurs homologues blancs.
En effet, au cours de la période de 36 mois se terminant en mars 2024, le taux de chômage des diplômés blancs était de 5,1 %, ce qui est nettement inférieur aux taux de 8,7 % pour les AAPI, de 8 % pour les Noirs et de 7,6 % pour les Hispaniques. Une situation semblable est perceptible dans les taux de sous-emploi des diplômés blancs comparativement à ceux de leurs homologues noirs, hispaniques et AAPI. Ces écarts témoignent d’une discrimination persistante et d’un accès inégal aux possibilités d’emploi.
Enfin, on constate également une croissance des salaires réels, ajustés à l’inflation, des jeunes diplômés universitaires par rapport aux trois cycles économiques précédents. En effet, entre février 2020 et mars 2024, la hausse était de 2,2 %. Cependant, malgré cette croissance positive des salaires, les écarts salariaux entre les races et les sexes restent importants. Les femmes seraient payées, dit-on, 5,30 $ de moins par heure que leurs homologues masculins, tandis que les travailleurs noirs et hispaniques sont payés respectivement 3,24 $ et 2,07 $ de moins par heure que les travailleurs blancs.
Un billet de blogue du Economic Policy Institute constate la forte reprise du marché du travail pour les jeunes diplômés universitaires aux États-Unis, qui serait aujourd’hui plus solide qu’il ne l’était avant la pandémie. Il s’agirait du résultat direct d’une réponse budgétaire vigoureuse au choc économique provoqué par la crise sanitaire de la COVID. Apparemment, cette reprise aurait été beaucoup plus rapide que celles qui ont suivi les récessions des 30 dernières années, lorsque la politique budgétaire n’était pas utilisée à grande échelle.
Les jeunes diplômés universitaires sont définis aux États-Unis comme des travailleurs âgés de 21 à 24 ans, possédant seulement un diplôme universitaire de quatre ans et qui ne sont pas inscrits dans un programme des cycles supérieurs. En mars 2024, 65,2 % des jeunes diplômés universitaires étaient « uniquement employés » (c’est-à-dire, non inscrits dans un programme des cycles supérieurs), tandis que seulement 10,0 % étaient « inactifs » (non inscrits et non employés, ce qui inclut les chômeurs).
Ce qui est à noter est que le pourcentage des jeunes diplômés « employés uniquement » est, chaque mois, supérieur au niveau d’avant la pandémie (64,3 % en février 2020) depuis février 2023. En même temps, la part des jeunes diplômés universitaires inactifs – qui ne sont ni employés ni inscrits dans des études supérieures – est inférieure par rapport au pic d’avant la pandémie, même si l’on constate une légère tendance à la hausse à long terme depuis 1989.
De plus, le billet de blogue du Economic Policy Institute note que malgré la reprise du marché du travail, les écarts de taux de chômage et de sous-emploi restent importants entre les diplômés noirs, hispaniques, américains d’origine asiatique et insulaires du Pacifique (Asian American and Pacific Islander, AAPI) et leurs homologues blancs.
En effet, au cours de la période de 36 mois se terminant en mars 2024, le taux de chômage des diplômés blancs était de 5,1 %, ce qui est nettement inférieur aux taux de 8,7 % pour les AAPI, de 8 % pour les Noirs et de 7,6 % pour les Hispaniques. Une situation semblable est perceptible dans les taux de sous-emploi des diplômés blancs comparativement à ceux de leurs homologues noirs, hispaniques et AAPI. Ces écarts témoignent d’une discrimination persistante et d’un accès inégal aux possibilités d’emploi.
Enfin, on constate également une croissance des salaires réels, ajustés à l’inflation, des jeunes diplômés universitaires par rapport aux trois cycles économiques précédents. En effet, entre février 2020 et mars 2024, la hausse était de 2,2 %. Cependant, malgré cette croissance positive des salaires, les écarts salariaux entre les races et les sexes restent importants. Les femmes seraient payées, dit-on, 5,30 $ de moins par heure que leurs homologues masculins, tandis que les travailleurs noirs et hispaniques sont payés respectivement 3,24 $ et 2,07 $ de moins par heure que les travailleurs blancs.