Une nouvelle vague d’innovation collaborative au Japon
Selon un article de la Japan External Trade Organization (JETRO), des écosystèmes d’innovation centrés sur les universités et les instituts de recherche se développent dans diverses régions du Japon. Cela reflète un changement de paradigme qui met l’accent sur la curiosité et la compétence individuelle et qui devient de plus en plus répandu à mesure que la culture de l’innovation au Japon se diversifie et s’étend au-delà des pôles urbains.
Jusqu’à récemment, le Japon était souvent considéré comme un endroit difficile pour les entreprises en démarrage issues des universités. Toutefois, les choses changent. Une nouvelle génération d’innovateurs, inspirée par des exemples tels que le Parc scientifique de Tsuruoka, au nord du Japon, brise les barrières entre le monde universitaire et le monde des affaires et crée de nouvelles voies vers le succès, tant scientifique que commercial. Le gouvernement soutient cette tendance avec de nouvelles politiques et de nouveaux financements.
Un exemple de cette philosophie : Spiber, le producteur de protéines
Le cofondateur de l’entreprise était fasciné par les toiles d’araignées lorsqu’il était étudiant à l’Institut des biosciences avancées de l’Université Keio. Les araignées utilisent des protéines naturelles pour fabriquer leurs toiles, et il espérait imiter ce processus pour fabriquer de nouveaux types de fibres, des textiles qui seraient fabriqués par l’homme, mais entièrement naturels.
D’autres chercheurs, notamment des scientifiques de la NASA, avaient eu des idées similaires dans le passé, mais n’avaient pas réussi à les transformer en matériaux viables. Aujourd’hui, Spiber collabore avec des marques mondiales, dont The North Face, pour produire des vêtements écologiques de haute qualité en utilisant ses fibres exclusives de « protéines brassées ».
Depuis qu’elle a amassé environ 233 millions de dollars américains auprès d’investisseurs japonais et étrangers en 2021, Spiber continue à lever des fonds, et depuis janvier 2024, la société est évaluée à environ 1,12 milliard de dollars.
Des projets de recherche conjoints foisonnants
Au Japon, le nombre de projets de recherche conjoints entre les universités et le secteur privé est passé à plus de 30 000 au cours de l’exercice 2022. Du côté des capitaux, l’acceptation de fonds de recherche du secteur privé par les instituts de recherche a atteint environ 933 millions de dollars.
Dans le but d’améliorer le système, le gouvernement a établi ses « Lignes directrices pour le renforcement des activités de collaboration entre l’industrie, le monde universitaire et le gouvernement » en 2016. L’objectif est de tripler les investissements des entreprises privées vers les universités et les autres établissements de recherche au cours des 10 prochaines années.
Même s’il y a d’excellentes capacités technologiques dans les universités et les instituts de recherche, celles-ci échouent souvent à se développer faute de personnel de gestion et de connaissances. Pour résoudre ce problème, le ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie (METI) a lancé un projet à partir de l’exercice 2023 visant à promouvoir l’activation de l’écosystème des jeunes pousses lancées par les universités.
Le nombre de jeunes pousses issues des universités japonaises a plus que doublé entre les exercices 2016 et 2022, pour atteindre 3 782, selon le METI. En 2021, le gouvernement a créé un fonds universitaire japonais d’environ 70 milliards de dollars au sein de l’Agence japonaise pour la science et la technologie. Le gouvernement utilise les gains résultant de l’investissement du fonds dans des ressources financières stables et à long terme afin de fournir le soutien nécessaire à la recherche innovante.
Selon un article de la Japan External Trade Organization (JETRO), des écosystèmes d’innovation centrés sur les universités et les instituts de recherche se développent dans diverses régions du Japon. Cela reflète un changement de paradigme qui met l’accent sur la curiosité et la compétence individuelle et qui devient de plus en plus répandu à mesure que la culture de l’innovation au Japon se diversifie et s’étend au-delà des pôles urbains.
Jusqu’à récemment, le Japon était souvent considéré comme un endroit difficile pour les entreprises en démarrage issues des universités. Toutefois, les choses changent. Une nouvelle génération d’innovateurs, inspirée par des exemples tels que le Parc scientifique de Tsuruoka, au nord du Japon, brise les barrières entre le monde universitaire et le monde des affaires et crée de nouvelles voies vers le succès, tant scientifique que commercial. Le gouvernement soutient cette tendance avec de nouvelles politiques et de nouveaux financements.
Un exemple de cette philosophie : Spiber, le producteur de protéines
Le cofondateur de l’entreprise était fasciné par les toiles d’araignées lorsqu’il était étudiant à l’Institut des biosciences avancées de l’Université Keio. Les araignées utilisent des protéines naturelles pour fabriquer leurs toiles, et il espérait imiter ce processus pour fabriquer de nouveaux types de fibres, des textiles qui seraient fabriqués par l’homme, mais entièrement naturels.
D’autres chercheurs, notamment des scientifiques de la NASA, avaient eu des idées similaires dans le passé, mais n’avaient pas réussi à les transformer en matériaux viables. Aujourd’hui, Spiber collabore avec des marques mondiales, dont The North Face, pour produire des vêtements écologiques de haute qualité en utilisant ses fibres exclusives de « protéines brassées ».
Depuis qu’elle a amassé environ 233 millions de dollars américains auprès d’investisseurs japonais et étrangers en 2021, Spiber continue à lever des fonds, et depuis janvier 2024, la société est évaluée à environ 1,12 milliard de dollars.
Des projets de recherche conjoints foisonnants
Au Japon, le nombre de projets de recherche conjoints entre les universités et le secteur privé est passé à plus de 30 000 au cours de l’exercice 2022. Du côté des capitaux, l’acceptation de fonds de recherche du secteur privé par les instituts de recherche a atteint environ 933 millions de dollars.
Dans le but d’améliorer le système, le gouvernement a établi ses « Lignes directrices pour le renforcement des activités de collaboration entre l’industrie, le monde universitaire et le gouvernement » en 2016. L’objectif est de tripler les investissements des entreprises privées vers les universités et les autres établissements de recherche au cours des 10 prochaines années.
Même s’il y a d’excellentes capacités technologiques dans les universités et les instituts de recherche, celles-ci échouent souvent à se développer faute de personnel de gestion et de connaissances. Pour résoudre ce problème, le ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie (METI) a lancé un projet à partir de l’exercice 2023 visant à promouvoir l’activation de l’écosystème des jeunes pousses lancées par les universités.
Le nombre de jeunes pousses issues des universités japonaises a plus que doublé entre les exercices 2016 et 2022, pour atteindre 3 782, selon le METI. En 2021, le gouvernement a créé un fonds universitaire japonais d’environ 70 milliards de dollars au sein de l’Agence japonaise pour la science et la technologie. Le gouvernement utilise les gains résultant de l’investissement du fonds dans des ressources financières stables et à long terme afin de fournir le soutien nécessaire à la recherche innovante.