Une nouvelle loi aux États-Unis pour accélérer le recyclage des produits de l’industrie textile
Sourcing Journal commente les implications d'une nouvelle loi en Californie qui pourrait rendre les producteurs de vêtements responsables des déchets textiles. Apparemment, cette législation, qui propose la mise en place d'un programme de responsabilité élargie des producteurs (REP), serait la première de son type aux États-Unis.
Le sénateur d'État Josh Newman, qui a introduit la loi SB 707 sur le recyclage et la réutilisation des textiles, signale que la plupart des gens ne savent pas que l'industrie de l'habillement et de la mode représente actuellement 10 % de la production mondiale de dioxyde de carbone. De plus, les effets négatifs seraient amplifiés par la popularisation et la commercialisation de vêtements à bas prix et de mauvaise qualité qui se démodent assez rapidement.
D'ailleurs, le volume de vêtements jetés par le consommateur moyen aux États-Unis augmenterait d'année en année. En effet, on constate une augmentation de 55 % par habitant depuis l'an 2000, pour atteindre aujourd'hui 81 livres de vêtements. De plus, les États-Unis ne recycleraient que 15 % des vêtements et articles textiles post-consommation comme la literie, les serviettes, les rideaux de douche, les meubles rembourrés et les nappes. Cependant, on note que la plupart des produits trouvés dans les textiles sont recyclables ou réutilisables s'ils sont correctement triés et traités.
Doug Kobold, promoteur de la loi SB 707 et directeur général du California Product Stewardship Council, note à ce sujet les coûts auxquels sont confrontés les gouvernements locaux dans leurs efforts pour élargir la collecte et le tri des textiles. Apparemment, ces matériaux sont souvent endommagés lorsqu'ils sont mélangés dans des systèmes de recyclage du plastique.
Dans le détail, l'approche REP proposée par la loi SB 707 vise à établir des partenariats avec les acteurs de l'industrie textile afin de créer un modèle de gestion de bout en bout pour réduire les déchets tout en soutenant la création d'un marché des vêtements d'occasion. Sourcing Journal ajoute que les friperies, qui servent de marché secondaire pour les vêtements et les textiles, seront utilisées comme sites de collecte dans le cadre du programme. De ce fait, on prévoit un système intégré qui fera le triage entre les produits à vendre et ceux à recycler.
Le modèle proposé par la loi SB 707 modifierait donc l'approche actuelle, considérée comme non tenable, qui impose le fardeau des coûts de gestion des textiles inutilisables aux friperies, aux marchés d'occasion et aux autres entités qui collectent des vêtements.
Sourcing Journal commente les implications d'une nouvelle loi en Californie qui pourrait rendre les producteurs de vêtements responsables des déchets textiles. Apparemment, cette législation, qui propose la mise en place d'un programme de responsabilité élargie des producteurs (REP), serait la première de son type aux États-Unis.
Le sénateur d'État Josh Newman, qui a introduit la loi SB 707 sur le recyclage et la réutilisation des textiles, signale que la plupart des gens ne savent pas que l'industrie de l'habillement et de la mode représente actuellement 10 % de la production mondiale de dioxyde de carbone. De plus, les effets négatifs seraient amplifiés par la popularisation et la commercialisation de vêtements à bas prix et de mauvaise qualité qui se démodent assez rapidement.
D'ailleurs, le volume de vêtements jetés par le consommateur moyen aux États-Unis augmenterait d'année en année. En effet, on constate une augmentation de 55 % par habitant depuis l'an 2000, pour atteindre aujourd'hui 81 livres de vêtements. De plus, les États-Unis ne recycleraient que 15 % des vêtements et articles textiles post-consommation comme la literie, les serviettes, les rideaux de douche, les meubles rembourrés et les nappes. Cependant, on note que la plupart des produits trouvés dans les textiles sont recyclables ou réutilisables s'ils sont correctement triés et traités.
Doug Kobold, promoteur de la loi SB 707 et directeur général du California Product Stewardship Council, note à ce sujet les coûts auxquels sont confrontés les gouvernements locaux dans leurs efforts pour élargir la collecte et le tri des textiles. Apparemment, ces matériaux sont souvent endommagés lorsqu'ils sont mélangés dans des systèmes de recyclage du plastique.
Dans le détail, l'approche REP proposée par la loi SB 707 vise à établir des partenariats avec les acteurs de l'industrie textile afin de créer un modèle de gestion de bout en bout pour réduire les déchets tout en soutenant la création d'un marché des vêtements d'occasion. Sourcing Journal ajoute que les friperies, qui servent de marché secondaire pour les vêtements et les textiles, seront utilisées comme sites de collecte dans le cadre du programme. De ce fait, on prévoit un système intégré qui fera le triage entre les produits à vendre et ceux à recycler.
Le modèle proposé par la loi SB 707 modifierait donc l'approche actuelle, considérée comme non tenable, qui impose le fardeau des coûts de gestion des textiles inutilisables aux friperies, aux marchés d'occasion et aux autres entités qui collectent des vêtements.